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Compte rendu par Catherine Breniquet, Université Clermont Auvergne Nombre de mots : 3855 mots Publié en ligne le 2020-06-11 Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700). Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3478 Lien pour commander ce livre Derrière le titre ambitieux de Protohistoire de la France se cache la publication des actes du 18e congrès mondial de l'Union internationale des Sciences Préhistoriques et Protohistoriques (UISPP), tenu à Paris, du 4 au 9 juin 2018. Renouant avec une tradition ancienne, le pays qui accueille le congrès présente un état des lieux de la recherche archéologique sur son territoire national. C’est l’occasion de faire un point et, personne ne sera dupe du titre, de remettre dans un contexte européen plus large et très ouvert sur l’interdisciplinarité, les découvertes et les problématiques les plus récentes. Cette publication est le deuxième volume des actes du 18e congrès, le premier étant dévolu à la Préhistoire de la France et publié par Fr. Djindjian. Fort du soutien scientifique, logistique et éditorial de plusieurs institutions dont le Ministère de la Culture, le Ministère des Affaires Etrangères, l’Inrap, l’ENS, l’EHESS, l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’Université Paris-Ouest Nanterre, le CNRS, le MNHN, l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, le congrès de l’UISPP revint en France après celui de 1976.
Chacun sait que l’archéologie occupe une position paradoxale qu’elle ne partage avec aucune autre science de l’Homme. Par la multiplication des fouilles, son socle documentaire a connu un enrichissement exponentiel, mais inversement, ce sont aussi des pans entiers des archives du sol qui ont disparu en raison de l’aménagement du territoire, bouleversant ainsi les approches traditionnelles du passé. La protohistoire européenne en a tiré quantité d’enseignements.
L’ouvrage est placé sous la double direction éditoriale de Jean Guilaine, incarnant une recherche académique exigeante, et de Dominique Garcia, président de l’Inrap, pour le volet désormais incontournable de l’archéologie préventive. Ils cosignent l’avant-propos (p. 5-8) qui est à lui seul un véritable manifeste. L’ouvrage, foisonnant et protéiforme, est organisé en trois grandes sections chronologiques : le Néolithique (6000-2600 av. J.-C.), l’âge du Bronze (2000-800 av. J.-C.) et l’âge du Fer (800-50 av. J.-C.), axant ainsi le propos sur la longue durée, comme s’en expliquent les deux éditeurs. Ce choix s’avère judicieux car il recule la Protohistoire jusqu’au Néolithique où se mettent en place les grands éléments structurants des sociétés nouvelles (économie de production et exploitation de l’environnement, sédentarisation, jeux de pouvoir, etc.) mais selon des modalités et des temporalités originales qui ne sont pas celles des autres foyers connus. Les éditeurs ont souhaité également aller jusqu’à la fin de l’indépendance gauloise afin que chacun comprenne sur quel terreau s’est greffé la romanisation. La perspective n’est pas pour autant linéaire et sans relief. Bien au contraire, l’ouvrage s’abstrait des lectures simplistes grâce à des coups de projecteur illustrant des points spécifiques, sollicitant tour à tour méthodes et concepts mis en place depuis la deuxième moitié du XXe siècle : avancées de la recherche archéologique sur le terrain, notamment grâce aux grands décapages des fouilles préventives, et en laboratoire avec le recours aux sciences connexes, mises en perspective historiographiques, remise au goût du jour des « modèles » économiques, sociaux, environnementaux. On mesure l’immense chemin parcouru depuis le congrès de 1976 par une discipline désormais reconnue comme faisant partie intégrante des disciplines sinon historiques du moins historiennes, et qui assume pleinement sa démarche.
Une centaine de chercheurs d'horizons scientifiques divers ont contribué à quelque 31 interventions, équilibrant les trois sections. Celles-ci, à l’exception de quelques essais de synthèse enlevés par des chercheurs seniors très « médiatiques », sont le plus souvent collectives, illustrant les liens interinstitutionnels stimulants (CNRS, Universités, opérateurs d’archéologie préventive, services départementaux d’archéologie, etc.). Les choix éditoriaux ont sans doute contribué à cet effort de synthèse : absence de notes infrapaginales, bibliographies d’ampleur raisonnable, illustrations ciblées, et - belle performance - parution des actes l’année même du colloque. Chaque contribution est assortie d’un résumé substantiel en anglais.
La section sur le Néolithique regroupe 12 contributions. Elle s’ouvre par un essai de synthèse sur les mécanismes de la néolithisation (I.1 : Cl. Manen et C. Hamon). A l’image traditionnelle du progrès qui avance sur les deux fronts du Cardial et du Rubané, les auteurs substituent une vision plus nuancée qui prend en compte l’adaptation au milieu, les modalités de déplacement, les relations avérées ou supposées avec les populations mésolithiques, l’organisation socio-familiale sous-jacente, mais aussi l’extrême diversité des processus qui aboutissent à l’avènement d’une économie de production sur l’actuel territoire français. L’une des caractéristiques les plus saillantes de cet essai est sans conteste la volonté d’extraire la néolithisation de son cadre matériel pour penser sa dimension humaine et sociale (déplacements de populations, processus segmentaires, liens de solidarité entre groupes, diffusion des idées et savoir-faire, etc.). D’autres articles complètent cette approche en proposant des visions plus traditionnelles des deux grands thèmes qui ouvrent sur la sphère sociale que sont l’habitat et le domaine funéraire. L’habitat est envisagé pour lui-même, dans sa diversité chronologique, typologique et fonctionnelle (maison, enceintes, abris-grottes, structures lacustres) en fonction des régions considérées (I.2 : Fr.Giligny et I. Sénépart). Mais ce sont aussi les espaces périphériques à la maison qui sont pris en compte. Les pratiques funéraires sont envisagées dans une perspective descriptive et comparatiste, mais la recherche de tendances plus globales anime les auteurs (I.5 : M. Gandelin et al.). Celles-ci pourraient être liées à des phénomènes sociaux auxquels l’archéologie peut avoir accès comme la hiérarchisation de la société, l’emprise sur un territoire. D’autres pistes sont envisagées pour rendre compte de nouveautés : patrilocalité donc mobilité des femmes, exogamie, développement des lignages, etc. Cette même perspective élargie caractérise aussi les travaux sur le mégalithisme dans les zones atlantique et méridionale (I.4 : V. Ard et E. Mens). Si une typologie chronologique et régionale est proposée, on recherche aussi les aspects techniques de la façon de dresser les pierres, la proximité ou non des carrières, les rapports à l’espace, comme les aspects sociaux dont ces phénomènes témoignent dans leur diversité : valorisation des ancêtres, compétition sociale, ostentation, réappropriations, etc. Le mégalithisme est également abordé à travers le prisme des pierres dressées, ou non associées aux tombes mégalithiques (I.11 : V. Mens et al.) dont l’anthropomorphisme va croissant avec le temps. Qui a quelques références anthropologiques en tête fait spontanément le lien avec le développement de sociétés lignagères, l’ancestralité, mais aussi avec la compétition entre groupes. La féminisation des stèles dans le domaine armoricain reste pourtant à expliquer. Il apparaît ainsi clairement que les données brutes de l’archéologie ne se suffisent plus à elles-mêmes. Dans cette perspective élargie, Ch. Jeunesse (I.10) signe un essai de classification des sociétés néolithiques prenant en compte l’habitat, les pratiques funéraires et le mégalithisme, mais en développant des comparaisons avec des référentiels ethnologiques tant du point de vue des théories que des cas singuliers. La diversité des situations archéologiques rend l’essai difficile mais montre bien que le Néolithique européen n’est pas une phase homogène mais traverse au contraire des phases de hiérarchisation et de segmentation. Deux autres blocs regroupent des séries d’articles. Le premier concerne l’environnement avec trois contributions sur le climat (I.3 : J.-Fr. Berger et al.), les ressources végétales (I.8 : L. Bouby et al.) et le monde animal (I.9 : R.-M Arbogast et al.). Avec des données de nature diverse selon les cas, il est question des relations hommes/milieux : anthropisation des paysages avec leur défrichement ou leur mise en culture et leur entretien, en ayant recours aux feux ; diversité des ressources végétales, tant cultivées que cueillies, avec des usages qui ne sont pas qu’alimentaires, origines des espèces domestiquées, exogènes et/ou locales, techniques et pratiques pastorales avec intégration de la forêt au système pastoral, élevage mixte dès les débuts de la néolithisation, adaptation génétique des espèces à des régimes alimentaires nouveaux liés à l’environnement et à la présence humaine. L’ensemble est volontairement pensé de façon imbriquée mêlant économie, société, techniques et symbolique. Dans le même esprit, la sphère technique est évoquée au sens très large à travers l'ensemble des systèmes de production et de diffusion par Fr. Bostyn et J. Vaquer (I.6). Pièces lithiques, taillées ou polies, premiers objets de métal deviennent les reflets d'un usage pratique, cérémoniel ou de prestige, où les propriétés mécaniques et esthétiques des matériaux ont la primeur d'artisans disposant d'un haut niveau de savoir faire. D'autres innovations techniques (agriculture, poterie, polissage et emmanchement de la pierre, production de sel, etc.) sont abordées par P. Pétrequin et S. Cassen (I.7) qui insistent sur leur association forte avec des besoins d'ordre social, les arrachant ainsi aux interprétations trop matérialistes. Enfin, la section I se termine avec une contribution de O. Lemercier (I.12) sur le phénomène campaniforme et ses multiples dimensions, rouvrant le débat sur ce qui se cache derrière un assemblage céramique.
La deuxième section de l'ouvrage est dévolue à l'âge du Bronze, questionné à travers 9 articles. S'y posent d'emblée plusieurs questions de fond imbriquées qui constituent la trame de la réflexion : quels lien ou continuité avec le Néolithique ? Quel est le rôle de la métallurgie du bronze, entre efficacité technique, prestige et place dans les échanges ? Quelle organisation sociale ? Comme dans la première section, les réponses sont nuancées et l'idée que l'âge du Bronze pourrait constituer une période monolithique s'efface au profit de variations chronologiques, de phénomènes régionaux et d'une diversité des données. Dans presque tous les cas, l'heure est à la synthèse et plus tellement à l'établissement de classifications. Le seul article qui s'écarte de cette ligne est celui de T. Huet sur l'iconographie (II.1), en raison des difficultés inhérentes à la documentation (nature des représentations, problèmes de datation, possible évolution) et de l'absence de concepts forgés par les protohistoriens eux-mêmes pour penser ce champ. La métallurgie du bronze est déclinée dans plusieurs communications. A. Lehoërff reprend de façon globale la question des techniques et des usages (II.2) en réintroduisant dans le débat une dimension humaine bienvenue. Celle-ci est également poussée en avant par P.-Y. Milcent et A. Gorgues dans une approche "primitiviste" renouvelée des échanges (II.3). Le bronze existe partout sous forme d'objets manufacturés, et se trouve donc au cœur de réseaux d'échanges complexes avec d'autres matériaux. Si l'on peut postuler l'existence d'une forme de contrôle de la part des "élites", c'est davantage l'idée de pratiques non marchandes qui ressort, allant de la recherche d'ostentation, à l'élaboration de codes culturels communs (les élites se reconnaissent à ce qu'elles partagent, de façon interdépendante, comme dans le monde méditerranéen) en passant par les relations avec les puissances surnaturelles. Ces phénomènes se retrouvent dans l'analyse des dépôts métalliques (II.8 : J. Gascó et al.) où protéger et thésauriser des objets manufacturés, les recycler, les faire circuler dans des réseaux complexes (y compris sous forme de monnaie primitive), les abandonner aux "dieux" sont les options interprétatives. La question des "élites" est abordée par A. Lehoërff à travers celle de la guerre (II.4) matérialisée par l'existence d'objets fabriqués pour le combat. L'épée en est l'expression individuelle la plus visible, mais il faut y ajouter les cuirasses, les casques, les boucliers, etc. qui transforment leurs détenteurs, les élites, en guerriers. Si la guerre apparaît comme une constante de l'âge du Bronze, elle ne semble pas pour autant permanente. Ses raisons et ses modalités demeurent difficiles à cerner. La diversité de la documentation apparaît aussi clairement dans l'étude des modes d'habitat (II.6 : Cl. Mordant et al.) L'architecture de bois et de terre domine, notamment avec le plan quadrangulaire à trois nefs et dans habitats plutôt dispersés, mais elle ne représente qu'une facette des traditions architecturales, liée sans doute à des réalités socio-économiques particulières. D'autres traditions existent en fonction des régions et des moments : maisons à plan elliptique, habitats en grotte, haltes de chasse, bergeries, etc. Si la dimension collective de l'habitat n'est guère perceptible que dans les villages palafittiques, quelques architectures remparées et fossoyées à vocation sans doute cérémonielle sont propres au Bronze final. Celles-ci dont également abordées sous l'éclairage des sciences connexes, archéozoologie et archéobotanique, permettant de reconstituer l'alimentation (II.5 : Fr. Toulemonde et al.) ainsi que des pratiques funéraires (II.5 : R. Peake et V. Delattre). Ces lieux de rassemblement communautaires (et peut-être supra-communautaires) sont des lieux où l'on consomme de la viande (bœuf et porc) dans des proportions qui ne relèvent pas du repas familial lié à la maisonnée, mais évoquent des pratiques compétitives bien connues de l'ethnologie. D'autres enclos "funéraires" traduisent sans doute aussi l'émergence de phénomènes cultuels liés à certains individus vénérés post-mortem (ancêtres, héros...), introduisant des hiérarchies nouvelles. L'article de Fr. Toulemonde et al. va bien au delà de cet aspect de l'alimentation et s'intéresse aux aspects quotidiens plus traditionnels de la consommation, aux pratiques de chasse, de pêche, de stockage, aux usages des produits (alimentation humaine ou animale). De même, celui de R. Peake et de V. Delattre montre la grande variabilité des lieux d'ensevelissement (et les difficultés à les relier à l'habitat) et de pratiques funéraires (mise en scène de la mort, statut du mobilier et partant des défunts. La grande nouveauté est la crémation, avec une gestuelle funéraire complexe (dépôts secondaires, urnes, vases brisés, etc.). Le dernier article de la section (II.9 : E. Gauthier et al.) est consacré aux interactions hommes/climat, entremêlées, débarrassées d'une vision linéaire sur la longue durée.
La troisième section, consacrée à l'âge du Fer, met en lumière la complexité et l'originalité de la société gauloise à travers l'habitat, les échanges, l'artisanat. Les principautés celtiques sont traitées par P. Brun et B. Chaume (III.1) en ayant recours aux modèles issus de l'anthropologie (chefferies, redistribution, système-monde, don, biens de prestige, etc.). On sait que ces principautés présentent des formes quasi urbaines et qu'elles se nourrissent des échanges avec le monde méditerranéen. Ceux-ci sont présentés de façon complémentaire et réciproque, avec pour les élites celtiques, des bénéfices immatériels qui dépassent les cadeaux diplomatiques, comme les transferts de technologie et les connaissances astronomiques, philosophiques, etc. O. Buchsentschutz (III.3) insiste sur la nécessité d'une analyse statistique des données sur l'habitat et sur l'originalité des architectures celtiques obéissant à des logiques différentes de celles du monde méditerranéen (poteaux porteurs, terre, structures excavées). Si la base de la société est bien rurale avec des réseaux de fermes maillant le territoire, des agglomérations urbaines à vocation artisanale et commerçante se développent dès le 2e siècle avant J.-C. Sur le littoral méditerranéen, de véritables comptoirs où se croisent des populations mêlées assurent la réception et le dispatching des marchandises en provenance de la Méditerranée vers l'arrière-pays gaulois. R. Roure propose de les assimiler à de véritables "ports-of-trade" (III.2), offrant un cadre dynamique, durable et pacifique aux échanges. Le difficile domaine des usages monétaires (échanges, thésaurisation) dans la société gauloise est abordé par K. Gruel (III.7) qui montre que la numismatique ne saurait exister sans sa dimension culturelle, mais encore moins sans sa dimension archéologique (prise en compte des contextes, identification des alliages). L'image d'une Gaule économiquement prospère tirant des surplus agricoles des grands domaines aristocratiques, maîtrisant un artisanat très tourné vers le métal et la céramique, du tout-venant aux produits de luxe, au cœur d'un réseau d'échanges avec le monde méditerranéen ressort également de la contribution de F. Olmer (III.6). L'artisanat gaulois est aussi abordé par J.-P. Guillaumet (III.8), dans sa diversité (matériaux et leur provenance, techniques, spécialités). L'inventivité est à mettre au crédit des artisans gaulois dont le statut reste , paradoxalement, mal connu. L'économie agro-pastorale montre des procédés innovants (III.5 : Fr. Malrain et al.) : adaptation des cultures aux sols, nouveaux outils, essor des plantes textiles, procédés de stockage. Les pratiques funéraires (hors tombes princières) complètent ce panorama diversifié (III.4 : B. Dedet et I. Le Goff) avec le traitement des corps, inhumation ou crémation, l'étude de la structure des tombes, la nature des dépôts et leur originalité par rapport à leurs contreparties grecques. Enfin, une audacieuse archéologie de la religion est envisagée par M. Poux (III.9) à travers les sanctuaires, le mobilier et les représentations. Des traces de rituel doivent être prises en compte : sacrifices animaux, variables en fonction des divinités, banquets, possibles sacrifices humains. Très logiquement, l'archéologie de la conquête des Gaules clôt cette section (III.10 : M. Reddé) et contrebalance les sources classiques, souvent surévaluées.
On ne saurait rendre compte en quelques lignes d’une telle somme. Les essais de synthèse dépassent la compilation de données pour proposer de véritables « scénarios ». Les approches environnementales et/ou économiques, sont souvent inséparables des études technologiques aux implications sociales. Les domaines plus traditionnels sont renouvelés comme l’architecture ou les pratiques funéraires, le champ de l’histoire de l’art ou celui de la religion, réinventés. Avec la Protohistoire de la France, on plonge dans l’interdisciplinarité et la perméabilité des approches, estompant du même coup les conservatismes disciplinaires.
En 2017, Jean-Paul Demoule, néolithicien de renom et premier président de l’Inrap, publiait Les dix millénaires oubliés qui ont fait l’histoire. Quand on inventa l’agriculture, la guerre et les chefs (Fayard), petit ouvrage décapant sur cet immense laps de temps qui sépare les dernières sociétés de chasseurs paléolithiques et les premières sociétés historiques de l’Europe. Dix millénaires méconnus, étudiés certes par des spécialistes, au prix de travaux ingrats difficiles à vulgariser que l’auteur avait décidé de mettre en lumière de façon incisive. Cet ouvrage précédait d’un an le 18e congrès de l’IUSPP. Sans que pour autant l’ensemble des thèses défendues en aient été épousées, ce congrès semble bien être le reflet de réflexions méthodologiques et historiques qui taraudent la protohistoire européenne, devenue sans conteste une des archéologies les plus fécondes.
Le sommaire complet de l'ouvrage est accessible à l'adresse : http://www.archeo.ens.fr/La-Protohistoire-de-la-France-2108.html
Avant-propos : Jean Guilaine et Dominique Garcia, p. 5 I. Les temps du Néolithique (6000-2600 avant notre ère) / The Neolithic Period (6000-2600 BCE)
III. L’âge du fer (800-50 avant notre ère) / The Iron Age (800-50 BCE)
Liste des auteurs, p. 531
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Éditeurs : Lorenz E. Baumer, Université de Genève ; Jan Blanc, Université de Genève ; Christian Heck, Université Lille III ; François Queyrel, École pratique des Hautes Études, Paris |