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Compte rendu par Elpida Chairi Nombre de mots : 2962 mots Publié en ligne le 2021-10-28 Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700). Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3496 Lien pour commander ce livre Cet ouvrage réunit les contributions présentées au cours du colloque tenu en 2014 sur le thème « Microarchitecture et figures du bâti. L’échelle à l’épreuve de la matière ». L’architecture et la création artistique apparaissent sous leur rôle à la fois esthétique, social et politique, pour traduire les profondes mutations qui ont lieu à l’époque. La relation entre miniature et gigantisme, telle qu’elle s’est développée pendant le Moyen Âge, et ses influences sur notre conception contemporaine de l’échelle, de la valeur, du sublime sont traitées par des auteurs qui apportent des connaissances et ajoutent une nouvelle vision à chaque lecteur, même le plus averti. Les contributions, publiées en français ou en anglais, sont classées selon les thèmes : principes, échelle, modèles, métaux, symboles et dévotion, même si ces thèmes sont tous présents dans la quasi-totalité des textes. Elles sont suivies par un index bilingue des lieux et monuments, d’une liste de sources (archives et collections) et d’une bibliographie assez riche. Le lecteur trouve à la fin une brève notice bilingue sur chaque auteur. L’ensemble de la présentation est agréable, le texte apparaissant sur deux colonnes par page avec notes en fin de chaque contribution. Les documents graphiques et photographiques sont de haute qualité. Nous notons l’absence d’une conclusion globale ainsi que celle d’un glossaire, car l’ouvrage s’adresse à un public qui maîtrise les termes et les notions de l’architecture médiévale.
Dans l’introduction, dense, Ambre Vilain et Jean-Marie Guillouët présentent l’historique des principales recherches concernant les représentations architecturales miniaturisées de l’époque médiévale sur de nombreux supports. Les auteurs consacrent un passage intéressant à la notion du sublime médiéval et la relation dialectique entre le gigantesque et le microscopique, considérant que grâce à cette relation l’objet microarchitecturé nous permet de découvrir un monde miniature, révèle l’intériorité qui lui appartient et se prête à la médiation active et à la dévotion.
La question de la microarchitecture en liaison avec l’esthétique médiévale fait l’objet de la présentation de Paul Binski. Il commence par une lecture critique de l’essai de référence de F. Bucher et explique de façon extrêmement claire les influences théoriques qui ont nourri la réflexion de ce dernier. L’auteur oppose à la transcendance et à la fantaisie, facteurs importants selon F. Bucher, l’artifice et la technique comme facteurs décisifs pour comprendre la microarchitecture en tant que produit d’un calcul réfléchi, permettant l’émerveillement devant un objet minuscule. La relation entre petit et grand, « architecture sérieuse » et architecture minuscule, échelle littérale et « échelle imaginaire propre à l’idée » sont ensuite étudiées avec des exemples significatifs. La notion du mélange et de la simultanéité intervenant dans l’invention, le dialogue entre l’amplification et la miniaturisation comme fondement de la pratique esthétique concernant les arts visuels et musicaux, sont examinés à travers un regard philosophique diachronique. Attirer le regard sous l’effet de l’opsis – vision focalisée – ou arriver à la synopsis – vision de l’ensemble – et agir sur la sensibilité de l’observateur constituent des éléments fondamentaux du fonctionnement de la microarchitecture. L’auteur choisit de traiter, à la fin, de l’artisanat médiéval et de son rôle dans la réception des œuvres produites, agissant, à son avis, en de termes de charité et de générosité. Il fait savamment le lien entre la grande époque de la microarchitecture gothique et l’ère de charité envers les morts et la communauté, qui coïncident dans le temps. Dans sa conclusion, l’auteur présente l’aspect de la « minificence » incitant à l’aumône, le passage du Beau vers le Bien.
La perspective historiographique des microarchitectures médiévales proposée par Jean-Marie Guillouët retrace le parcours des études concernant la représentation réduite de l’architecture en soulignant avec précision l’apport de chacune. L’évolution des notions qui enrichissent le vocabulaire architectural, des relations et du dialogue entre micro- et macroarchitecture, des valeurs symboliques des décors d’architecture réduite perçues de manière diachronique, la définition des axes autour desquels s’organisent les recherches constituent les thèmes principaux de la réflexion. Selon l’auteur, la relecture des œuvres de microarchitecture dans leur contexte théologique et culturel élargi met en relief la sacralité de la représentation, l’accès au sublime, que le spectateur essaie de percevoir à travers la multiplicité de leurs formes.
Julian Gardner s’interroge sur l’identité des « microarchitectes » et mène sa recherche dans la société des ecclésiastiques ainsi que dans celle des artisans auxquels ils se sont adressés pour esquisser les réalisations architecturales projetées. L’auteur utilise des exemples archivistiques de contrats, parfois accompagnés de croquis, concernant la construction d’églises et attire notre attention sur la connaissance des termes architecturaux partagée par le haut clergé. J. Gardner souligne la présence, évoquée par la plupart des chercheurs, de la représentation architecturale sur les sceaux des papes et cardinaux, révélant le lien entre le patron et l’édifice sacré protégé par ce dernier.
Javier Ibáñez Fernández et Arturo Zaragozá Catalán présentent la microarchitecture sur le territoire ibérique, qu’ils caractérisent comme un domaine non exploité. Ils tentent de dresser une première typologie des réalisations microarchitecturées et en distinguent sept catégories, suivies d’exemples : les « modèles votifs » imitant les édifices monumentaux ; les « modèles à l’échelle », en guise de maquette illustrant le projet ; les modèles à caractère pérenne, conçus principalement pour expliquer la fonctionnalité du projet aux artisans chargés de l’exécution ; les « modèles de valeur iconologique » ; les modèles qui ont servi à des débats d’architecture ; les modèles-miniatures de voûtes de tabernacles, inspirés de la tradition d’Andalousie ; enfin, les modèles utilisant des synthèses géométriques de polygones, parfois assez complexes, appliqués aux voûtes. La description de ces deux derniers types est très utilement accompagnée de dessins explicatifs. À la fin du texte, les auteurs recherchent des cas de réalisations architecturales ultérieures inspirées de ces prototypes.
Achim Timmermann propose un parcours dans les temps gothiques, à travers un triptyque formé de moments choisis de l’évolution de la microarchitecture médiévale et de son rôle dans la création de « lieux de mémoire », toujours en rapport interactif avec le spectateur. L’auteur présente d’abord l’élément de la « cité flottante », matérialisé par des objets de microarchitecture évoquant la Nouvelle Jérusalem, et attirant le spectateur vers une exploration hors du monde terrestre. Vient ensuite l’étape de la « cathédrale cinétique », où le jeu d’échelles constitue le principal acteur et valorise l’esthétique du dessin architectural. L’auteur souligne le rapprochement des deux mondes : celui de la macro- et de la microarchitecture, qui permet de créer des édifices extraordinaires, obéissant à leurs propres lois et imposant leurs propres vérités. Le triptyque se complète par l’étape celle du « labyrinthe scopique », qui tient aussi compte des rituels variés compris dans le cycle du culte et met en valeur les détails structurels ou décoratifs qui, sans imiter la grande architecture, deviennent désormais des éléments indépendants. Citant une série d’exemples intéressants, l’auteur, avec une profonde connaissance des fonctions de la microarchitecture, étudie leur perception par l’observateur.
Farah Makki étudie les figures scripturales de la microarchitecture aux palais de l’Alhambra de Grenade. À travers les inscriptions apparaissant sur divers supports dans les palais, le promeneur est invité à contempler, regarder et méditer, incité cet « acte ornemental ». L’auteure s’interroge sur les raisons de l’existence des inscriptions sur les édifices et essaie de donner son explication personnelle. Après une présentation minutieuse de l’épigraphie sous ses formes textuelle et imageante, vient celle de la composition des calligrammes architectoniques, dont l’agencement, la restructuration et l’interprétation symbolique sont rendus avec une extrême finesse et un profond savoir par l’auteure. Dans sa conclusion et répondant à son interrogation initiale, elle propose de nouvelles fonctions interactives des figures scripturales, basées sur « la relation que les ornements architecturaux tissent avec leur récepteur ».
Sabine Berger s’interroge sur les différents niveaux de lecture des représentations miniatures de l’architecture en rapport avec celles des fondateurs, commanditaires, donateurs, ou protecteurs des bâtiments dont ils ont financé la construction, annonçant le commencement d’une étude plus globale sur ce sujet. L’auteure choisit le cas de la collégiale de Notre-Dame d’Écouis pour présenter les fonctionnements multiples de la maquette d’architecture et en illustrer les valeurs symboliques. Significative à la fois pour le monument qu’elle représente et pour le prestige du mécène qui l’offre, Sabine Berger conclut que la maquette sert aussi d’intermédiaire entre ce dernier, les fidèles et le clergé local, et cela dans le but de pérenniser la mémoire et la dévotion, aussi bien que l’importance politique du donateur.
Anita Paolicchi présente deux types de chivote, tabernacles monumentaux en forme d’église ou cylindriques, de l’époque brancovane, exposés au musée national d’art de Bucarest. Liés à un programme de fondations d’églises et de monastères du XVIIe siècle en Valachie, ces objets de microarchitecture constituent les miniatures des églises auxquelles ils étaient destinés ou des constructions cylindriques symboliques et, par leur valeur artistique aussi bien que politique, ils permettent de comprendre le lien entre le fondateur et sa fondation. Chaque chivot est décrit et comparé à la fois avec les autres représentations du monument auquel il se réfère, que ce soit l’édifice même ou sa décoration intérieure. Par une recherche captivante, l’auteure essaie d’identifier le prototype du modèle cylindrique des chivote en remontant dans le temps et dans les exemples en forme de tour issus de la culture orthodoxe.
L’étude de Matthew James Sillence concerne les représentations architecturales sur des sceaux de cardinaux pendant le XVe siècle, notamment l’évolution des formes entre le gothique tardif et « l’ art antique » de la Renaissance. L’auteur interprète les choix du haut clergé puisés dans l’architecture, visant à symboliser la continuité et la magnificence de l’utilisateur du sceau mais aussi les tendances politiques de l’époque. À son avis, la microarchitecture apparaissant sur les sceaux ne sert pas seulement de support pour présenter un classement des figures saintes mais aussi pour signaler la stabilité, la persévérance dans le temps, les valeurs attachées à une structure. Du fait des exemples choisis par l’auteur, les exemples cités illustrent une continuité, marquée au début par une répétitivité due à l’imitation des prototypes et, pour ceux qui ont été créés ultérieurement, une évolution reflétant le passage vers l’art classique.
Les représentations du prince dans un cadre architecturé, tels les grands sceaux du duc de Berry, font l’objet de la contribution d’Ambre Vilain et de Clément Blanc-Riehl. À travers une lecture approfondie et sur plusieurs niveaux – historique, politique, artistique – de ces sceaux princiers, les auteurs retracent l’évolution de la représentation de l’autorité politique et de la conception du pouvoir au cours de la seconde moitié du XIVe siècle. En se servant de parallèles tirés de l’architecture monumentale, les auteurs soulignent les nouveautés sur le plan iconographique des grands sceaux, par lesquelles se traduit en même temps la profonde mutation du statut princier. Ils soulignent, à juste titre, l’influence de l’architecture royale sur la microarchitecture des sceaux, l’emploi des arts pour marquer et affirmer le rang du prince, un prince « mécène » et « esthète » qui annonce les innovations du siècle suivant sur de nombreux plans.
Frédéric Tixier présente des exemples de crosses « architecturées » médiévales, dont il étudie l’évolution de la forme et l’influence qu’elles ont subi de la part de l’architecture, art monumental par excellence. Par ses descriptions détaillées, l’auteur compare ces pièces d’orfèvrerie aux prototypes des grandes façades qui les ont inspirées, signale les ajouts postérieurs et les remontages de « modernisation » des pièces pour aboutir à une synthèse sur leur portée symbolique, enrichie de commentaires sur les sources théologiques citées. Le rôle du bâton pastoral « architecturé » reflète celui de l’évêque ou de l’abbé, en tant qu’intercesseur entre Dieu et son peuple, aussi bien que protecteur de l’Église, dans le sens spirituel et matériel.
La représentation de la royauté chrétienne du IXe siècle, perçue à travers les manuscrits de Charles le Chauve, fait l’objet de la recherche d’Anne-Orange Poilpré. À travers une description comparative de la figure du souverain trônant et de celle de Jérôme, représentant l’Église, l’auteure souligne les éléments, à la fois scénographiques et symboliques, communs sur le plan iconographique, pour conclure à la relation de complémentarité entre ces deux pôles du pouvoir. Au fil du temps et à l’aide du dispositif architectural, le souverain sera représenté à un niveau plus haut que celui de l’Église terrestre ; de ce nouveau rang intermédiaire, tendant vers l’assemblée céleste, il apparaîtra, selon l’auteure, comme acteur, agréé par Dieu, dans la réalisation du Salut. Dans l’excellente dernière partie de la contribution, il est question du rôle du trône du souverain, intimement lié à une fonction royale élargie. Par sa forme, sa position dans la composition architecturale de l’image, les renvois symboliques auxquels il fait appel, le trône contribue à la désignation du « bon roi », parallèle terrestre à l’Agneau auquel il est comparé.
Ethan Matt Kavaler étudie les influences de l’architecture antique romaine observées sur les œuvres de microarchitecture dans les Pays-Bas et procède à la redéfinition de termes relatifs à ce phénomène. Il s’interroge sur la réception de ces œuvres par le public de l’époque ainsi que sur l’identité et le type de métier, encore peu défini, des artistes qui les ont réalisées. L’auteur considère que la microarchitecture aurait un rôle de modèle pour illustrer une proposition architecturale ou cristalliser une idée, plutôt que celui d’une maquette en vue d’une future réalisation. Il remarque que l’architecture « à l’antique » n’apparaît que par des détails de microarchitecture jusqu’à la fin du XVIe siècle ; c’est donc à travers cette dernière que les paradigmes de formes et de décors antiques commencent à se répandre, grâce au travail d’artistes spécialisés et parfois novateurs. L’auteur remarque, à juste titre, que le retour à l’antiquité romaine reflète aussi les transformations politiques et les projets militaires de l’Europe occidentale, un domaine où la microarchitecture est intervenue pour faires passer des messages. Ethan Matt Kavaler étudie enfin l’œuvre du sculpteur Jean Mone, qui, pendant son séjour en Espagne, a pu être initié à cette forte tendance vers l’art antique.
James Alexander Cameron présente le développement microarchitectural des sièges destinés au clergé célébrant la messe pendant le XIIIe siècle. À travers bon nombre d’exemples, l’auteur montre la transformation de ce type de mobilier courant en véritables œuvres d’art, qui se réfèrent plus à des pièces d’architecture qu’à une typologie de siège. L’auteur explique comment l’insertion de ce mobilier dans la conception architecturale dépasse son utilité pratique. Elle en fait un élément novateur liant la microarchitecture de pierre à celle du bois travaillé, pour atteindre une splendeur esthétique et, de ce fait, valoriser les personnes auxquelles ces sièges étaient destinés.
Sophie Cloart-Pawlak se penche sur le rôle des décors d’architecture, « ornements marginaux » des portails gothiques. L’auteure procède à un classement et à une évaluation des différents éléments d’architecture – dais, socles, arcatures – aboutissant à une redéfinition de la signification du portail. Riche en références bibliographiques, la présentation commence par une hiérarchisation des éléments menant à une densification du sacré, tout en essayant de clarifier la lecture des grands ensembles sculptés et de délimiter les espaces sacrés avec le concours des éléments d’architecture utilisés. Les figures sacrées ainsi isolées sont encore plus valorisées et transmettent directement le message didactique aux croyants qui franchissent le portail. L’auteure met l’accent sur la mémorisation des images obtenue à l’aide du cadre architecturé et développe un discours très intéressant autour de l’influence de l’ars memorativa sur ses destinataires.
La métaphore médiévale qui associe Marie, mère du Christ, à une tour pour de nombreuses raisons symboliques, constitue le thème de réflexion présenté par Alexander Collins. L’analyse détaillée de deux enluminures appartenant au manuscrit du Sherborne Missel essaie de clarifier, à travers une réflexion détaillée, les concepts théologiques concernant la culture eucharistique liée à Marie. L’auteur attire l’attention sur l’allégorie (micro)architecturale de la mère du Christ proposée dans l’art, qu’il s’agisse de l’enluminure ou de la peinture, sous la forme d’une colonne qui supporte l’Église, de la tour symbole de maternité protectrice ou de l’Église elle-même.
Même si une conclusion générale serait souhaitable, l’ensemble des textes de cet ouvrage collectif s’insère bien dans la problématique de l'ouvrage énoncée dans les deux premiers textes (P. Binski, J.-M.Guillouët), dans les « Principes ». L'orientation générale de l'enquête, qui est précisée dans le sous-titre "L'échelle à l'épreuve de la matière", se reflète heureusement dans les différentes contributions.
Sommaire
Introduction, Jean-Marie Guillouet et Ambre Vilain, 7
Principe(s) Magnificentia in parvis. Microarchitecture et esthétique médiévale, Paul Binski, 13 Microarchitectures médiévales. Une perspective historiographique, Jean-Marie Guillouët, 25
Echelle(s) Who Were the Microarchitects ? Julian Gardner, 37 Microarchitecture in the Iberian Context between the Fourteenth and Sixteenth Centuries : A First Attempt at Analysis, Javier Ibáñez Fernández et Arturo Zaragozá Catalán, 47 Fleeting Glimpses of Eschaton : Scalar Travels in Medieval Microarchitecture, Achim Timmermann, 57
Modèle(s) Figures scripturales de la microarchitecture aux palais de l’Alhambra de Grenade, Farah Makki, 71 Edifices miniaturisés et figures de bienfaiteurs à la période médiévale. Iconologie de la maquette d’architecture, Sabine Berger, 81 Les chivote à l’époque de Constantin Brâncoveanu, Anita Paolicchi, 89
Métaux Compositions and Associations of Architectural Frameworks on Cardinal’s Seals in the Fifteenth Century, Matthew James Silence, 101 Le prince en architecture. Les sceaux du duc de Berry, Ambre Vilain et Clément Blanc-Riehl, 109 Dextérité de l’orfèvre, symbolisme de la forme. Autour de quelques crosses « architecturées » médiévales (XIVe-XVIe siècle), Frederic Tixier, 119
Symbole(s) Bâtir et figurer la royauté chrétienne au IXe siècle. Les trônes architecturés des manuscrits de Charles le Chauve, Anne-Orange Poilpré, 131 Microarchitecture as the Paradigm of Antique Architecture in the Low Countries : 1515-1540, Ethan Matt Kavaler, 143 From Hole-in-the-Wall to Heavenly Mansions : The Microarchitectural Development of Sedilia in Thirteenth-Century England, James Alexander Cameron, 153
Devotion Identification, hiérarchisation et sacralisation des espaces au seuil de l’église. Remarques sur le rôle des décors d’architecture à travers l’exemple de l’ornementation des portails gothiques, Sophie Cloart-Pawlak, 165 Miniaturizing Mary : The Microarchitecture of Embodiment in the Sherborne Missal, Alexander Collins, 175 Index des lieux et des monuments 187 Sources 195 Les auteurs 231
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Éditeurs : Lorenz E. Baumer, Université de Genève ; Jan Blanc, Université de Genève ; Christian Heck, Université Lille III ; François Queyrel, École pratique des Hautes Études, Paris |