Pelagatti, Paola : Da Camarina a Caucana. Ricerche di archeologia siciliana (Collection Archeologia. Restauro) Format 21 x 29,7 cm ; 590 p., 32 pl., ISBN : 9788849233735, 60 €
(Gangemi Editore, Roma 2017)
 
Compte rendu par Laurence Mercuri, Université Nice Sophia-Antipolis
 
Nombre de mots : 3050 mots
Publié en ligne le 2019-02-28
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3600
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          Dans la lignée des grands chercheurs qui écrivent l’histoire de l’archéologie italienne depuis Paolo Orsi, Paola Pelagatti a consacré la majeure partie de sa carrière à la Sicile et au développement de la connaissance du monde grec d’Occident. Elle vient de faire paraître aux éditions Gangemi, en collaboration avec le Centro Studi Feliciano Rossitto de Ragusa, un recueil d’articles, pour la plupart déjà publiés et revus, et pour certains inédits. L’ouvrage est le premier d’une série de trois volumes qui réuniront à terme les apports majeurs de P. Pelagatti à l’archéologie de la Sicile depuis près de 60 ans : Camarine et son territoire (vol. 1) ; Syracuse, Naxos de Sicile et autres campagnes de fouille en Sicile orientale (vol. 2) ; Recherches sur la céramique et les terres cuites architectoniques, protection du patrimoine et histoire de l’archéologie (vol. 3).

 

         Le présent volume : Da Camarina a Kaukana. Ricerche di archeologia siciliana, rassemble donc cinquante-sept articles que P. Pelagatti a consacrés dès le début de sa carrière, à partir de 1961, aux établissements grecs et indigènes de la Sicile sud-orientale.

 

         L’ouvrage, conçu comme une monographie sur Camarine et les populations des monts Hybléens, est organisé en cinquante-quatre « chapitres » (généralement un article par chapitre), distribués en cinq sections thématiques : I. Camarina : città, necropoli, fattorie, varie (materiali, monete) (chap. 1-34) ; II. Ricerche di preistoria e in siti indigeni (chap. 35-40) ; III. Santa Croce Camarina – Punta Secca – Caucana (chap. 41-46) ; IV. Musei e tutela (chap. 47-51) ; V. Per la storia dell’archeologia (chap. 52-54). Sa composition rend compte fidèlement de l’implication de P. Pelagatti dans trois domaines principaux : l’urbanisme et les nécropoles de Camarine, les populations indigènes de l’arrière-pays, la protection du patrimoine et l’histoire de l’archéologie sicilienne.

 

         Vingt-quatre articles sont republiés en l’état (chap. 3-7, 16-17, 20, 28, 29, 33-34, 36-39, 41-42, 45, 49-53) ; vingt-sept ont été revus pour intégrer des modifications et des mises à jour de fond (chap. 11-12, 15, 21-22, 25, 43-44, 46-48), ou bien des illustrations et des références bibliographiques complémentaires (chap. 1-2, 8-10, 13-14, 18-19, 23-24, 30, 32, 35, 40, 54) ; trois sont inédits (chap. 26, 27, 31). L’ensemble bénéficie d’index analytiques détaillés (accompagnés d’une liste d’errata et d’addenda bibliographiques), réalisés par A. de Lachenal et consultables en ligne sur le site de l’éditeur : http://cdn.gangemieditore.com/import/materialiVari/CD_Camarina/CD/home.html

 

         Les travaux déjà publiés ont paru dans vingt-cinq collections différentes, souvent d’accès difficile. Celles-ci font partie des grandes revues publiées en Italie, spécialisées dans la recherche sur la Sicile antique (Kokalos, Sicilia archeologica, Archivio storico siracusano, Cronache di archeologia) ou plus générales (notamment Bollettino d’arte, Hesperìa, Mélanges de l’École française de Rome, Notizie degli scavi, Parola del passato, Rendiconti dell’Accademia dei Lincei, Studi etruschi). Certains articles proviennent d’actes de colloques (notamment Camarina : la tutela di un paesaggio storico, Palerme 1998, et Camarina 2600 anni dopo la fondazione, Ragusa-Rome 2006, co-dirigés, les deux, avec G. Di Stefano, le second avec L. de Lachenal également), d’hommages rendus à certains protagonistes de l’archéologie sicilienne (A. Di Vita, dans Un ponte fra l’Italia e la Grecia, Padoue 2000, ou E. De Miro, dans Archeologia del Mediterraneo, Rome 2003), ou bien encore de catalogues d’expositions et d’ouvrages de référence (Archeologia nella Sicilia sud-orientale, Naples 1973, publié avec G. Voza ; Bibliografia topografica della colonizzazione greca, Pise-Rome).

 

         Le lecteur, heureux de disposer en un volume des principaux travaux de Paola Pelagatti dans la province de Ragusa, doit faire l’apprentissage du caractère hybride de l’ouvrage, à la fois recueil d’articles et monographie. Le respect de l’authenticité de chaque article conduit à l’utilisation parallèle de deux normes pour les figures et les planches : la numérotation des éditions originales et celle du recueil, ou l’emploi de « tav. » en minuscules et « TAV. » en majuscules, respectivement pour les planches des éditions originales et celles qui sont publiées pour la première fois dans le recueil. Dans le même ordre d’idées, la première partie consacrée à la ville et au périurbain de Camarine contient des articles constitués de notices autonomes dont certaines relatives à des établissements du territoire. C’est le cas des notices sur Castiglione, Scornavacche, Rito-Hybla, Modica-Cafeo (p. 67-69, 79-84) au chapitre 8 (p. 67-92) qui retranscrit le texte sur les fouilles menées à Camarine et dans le territoire, publié dans le catalogue de l’exposition de 1973 à Syracuse (Archeologia nella Sicilia sud-orientale) ; sur Monte Casasia (p. 99-100 et 104-105) aux chapitres 9 et 10 (p. 93-100 et 101-120), qui reproduisent les addenda au catalogue ; ou bien sur Caucana (p. 64-66) au chapitre 7 (p. 61-66), dédié à la présentation de l’activité archéologique dans la province de Ragusa entre 1968 et 1972 (parue dans Kokalos XVIII-XIX, 1972-1973). Sans doute la lecture aurait-elle été facilitée (au prix, il est vrai, de la division des articles originaux), par le regroupement systématique des notices sur Camarine dans la première partie (chap. 1-34), de celles sur l'arrière-pays dans la deuxième (Ricerche di preistoria e in siti indigeni, chap. 35-40) ou dans la troisième, réservée à l’Antiquité tardive (Santa Croce Camarina – Punta Secca – Caucana, chap. 41-46). Mais ce ne sont là que des questions techniques, négligeables au regard de l'intérêt scientifique de l’ouvrage.

 

         Les travaux de P. Pelagatti sur Camarine font de cette fondation coloniale l’une des mieux connues de Sicile et comptent parmi les travaux précurseurs lancés après la Seconde Guerre mondiale en Sicile en vue de développer la recherche sur les urbanismes grecs coloniaux (notamment Mégara Hyblaea, Naxos, Syracuse, Sélinonte). À partir de 1961, la fouille intensive de la ville de Camarine permet à P. Pelagatti de déterminer la morphologie de la ville dessinée progressivement, depuis la fondation grecque jusqu'à la fin de la République, probablement à partir d’un plan conçu dès l’origine, d’en établir les principales composantes (réseau viaire, fortifications, quartier de l’agora, témenos d’Athéna sur l’acropole, dans le secteur ouest de la ville) et, dans le même temps, de développer les recherches sur l’architecture domestique, bien documentée à partir du ve siècle (cf. nombreux chapitres de la section I).

 

         La mise en relation de la forme des fondations coloniales avec les structures sociales de leurs habitants constitue l’un des dossiers les plus complexes et les plus prometteurs de la colonisation grecque. Les recherches menées à Mégara Hyblaea par l’École française de Rome illustrent l’intérêt et l’avenir d’une telle approche grâce à l’étendue et à la qualité du corpus documentaire recueilli dans la ville et dans les nécropoles qui autorisent aujourd’hui une réflexion novatrice sur la composition sociale de l’asty[1].

 

         L’apport de la topographie et de l’épigraphie de Camarine au dossier est également important grâce aux 157 tablettes de plomb inscrites découvertes par G. Di Stefano en dépôt secondaire dans le temple d’Athéna et à proximité (chap. 21-22). La publication, confiée à F. Cordano[2], a conduit à des développements sur la distribution des citoyens dans la ville au ve siècle en lien avec les institutions de la cité. Ces tablettes d’enregistrement des citoyens font mention d’une division du corps civique en fratries que l’on a mise en correspondance avec une répartition géographique particulière des citoyens dans la ville, révélée par le vocabulaire utilisé pour désigner des unités territoriales de la ville (natè et hypatè, emprunts certains à la terminologie musicale et désignant la première et la septième corde de la lyre). Un débat s’est depuis engagé pour tenter d’évaluer le nombre de citoyens et distribuer cette population dans la ville selon la topographie mise en évidence par P. Pelagatti pour le ve siècle[3].

 

         L’analyse topographique a aussi concerné la campagne (chap. 14, 15, 18) ; et les données acquises par P. Pelagatti dans ce domaine, sa démarche méthodologique, poursuivie, après son départ de la Surintendance de Syracuse, par G. Di Stefano et ses équipes, ont fait de Camarine l’une des rares fondations d’Occident autorisant une réflexion à la fois sur la ville et sur la campagne. Cette réflexion s’appuie, d’une part, sur l’étude de l’habitat rural, initiée par P. Pelagatti par la fouille complète de deux fermes du ve siècle (propriétés Jurato et Capodicasa) (plusieurs autres, depuis, ont été mises au jour)[4], d’autre part, sur l’identification de parcellaires par la photographie aérienne et la fouille, confirmée ensuite, dans les années 2000, par des prospections. Sur la base des datations et des données métrologiques (dimensions des klèroi, espacements réguliers et équidistances), les fouilleurs rattachent le parcellaire et le tracé urbain à un programme unique, qui aurait été réalisé à l’époque de la réorganisation du territoire consécutive à la refondation géloenne de Camarine en 461 (chap. 21-22). Cette nouvelle division, qui redessine notamment l’espace occupé jusqu’à la fin du VIe siècle par la nécropole du Rifriscolaro, aurait donc été réalisée peu de temps après l’abandon de cette nécropole, transférée au début du ve siècle au sud du fleuve, à Passo Marinaro. La restitution de ce processus de mutation des espaces est particulièrement intéressant, parce qu'il conduit à se poser la question du délai de réaffectation de terrains funéraires à d’autres usages, particulièrement rapide dans l’hypothèse concernant Camarine qui implique que les terrains du Rifriscolaro auraient été requalifiés et attribués à l’agriculture moins d’une génération après la prise de la ville par Gélon.

 

         En archéologie funéraire également une impulsion décisive a été donnée aux recherches par P. Pelagatti, avec la reprise des fouilles de P. Orsi dans les nécropoles de Camarine : la nécropole archaïque du Rifriscolaro (1800 tombes au total) et celle de Passo Marinaro, d’époque classique (un millier), soit environ 1700 tombes mises au jour par Orsi et 1100 par P. Pelagatti. L’ensemble a permis des développements de fond tout autant sur les usages funéraires que sur l’économie antique (particulièrement chap. 20-25). Des fouilles de P. Pelagatti provient en effet une quantité de conteneurs (des pithoi et surtout des amphores commerciales importées), réutilisés dans les nécropoles comme réceptacles pour les défunts. Par la prise en compte de ce matériel – encore non systématique dans les années 70 –, P. Pelagatti a contribué à l’élaboration des typologies et à la connaissance des ateliers (amphores de Corinthe, de l’Attique, de Chios, de Lesbos, d’Ionie, de Chypre etc), à l’étude des timbres amphoriques (voir notamment le chap. 27, inédit : « Il timbro di uno scarabeo sull’anfora camarinese T. 114 : da Naukratis o dall’area egea ? »), ainsi qu’à l’histoire des circuits commerciaux d’époque archaïque par la valorisation des denrées transportées (notamment chap. 27-28). Les données abondantes fournies par les nécropoles de Camarine ont été publiées[5], ou sont en cours de publication, par P. Pelagatti, qui, au-delà du seul dossier des amphores, a réuni autour d’elle une équipe internationale pour mener à bien la publication de l’ensemble de la nécropole archaïque de Camarine (notamment F. Cordano, F. Fouilland, C. Neeft, J.-Chr. Sourisseau, S. Verger).

 

         La céramique fine représente une autre partie privilégiée des recherches menées par P. Pelagatti sur les ateliers de production à l’époque archaïque, corinthiens, gréco-orientaux, attiques, comme en témoigne la qualité toujours impeccable des photographies de vases en couleur de ses publications (voir ici, par exemple, pl. 12-13, 16-19). L’apport de P. Pelagatti est particulièrement important dans la connaissance des productions céramiques et de la diffusion des vases laconiens (notamment chap. 22, 24, 26 et les planches afférentes ; avec C. Stibbe et souvent en collaboration avec lui, elle est l’archéologue qui a le plus contribué à intégrer la Laconie dans la réflexion sur l’économie archaïque[6]. Pour la céramique corinthienne, elle a su associer à ses propres recherches la contribution d’éminents spécialistes, D. Amyx (dont elle publie au chapitre 26 des notes inédites prises au Musée régional de Syracuse) et, aujourd’hui, C. Neeft, à qui elle a confié l’étude de la céramique corinthienne provenant de la nécropole du Rifriscolaro (à paraître dans les Monumenti antichi de l’Accademia dei Lincei).

 

         L’entreprise s’accompagne de l’étude de tous les artefacts révélant des mobilités et des échanges en Méditerranée : les terres cuites architectoniques en font partie (chap. 29-30), ainsi que l’abondante documentation numismatique de Camarine (provenant surtout de l’habitat), valorisée par P. Pelagatti elle-même (chap. 32-33), outre la publication de référence par U. Westermark et K. Jenkins[7].

 

         Pour les nécropoles comme pour les fouilles urbaines, P. Pelagatti montre le souci constant de faire connaître aussi vite que possible la documentation archéologique. Le catalogue de l’exposition Archeologia nella Sicilia sud-orientale (Centre Jean-Bérard, Naples, 1973), qu’elle publie avec G. Voza, tout comme son supplément, paru pour la présentation de l’exposition à Turin (1974), reste un jalon important de l’histoire de la recherche car il n’était pas fréquent alors de mettre à disposition tant de matériel issu de fouilles récentes (chap. 8-9).

 

         La démarche originale de P. Pelagatti est par ailleurs illustrée par son ouverture aux méthodes et disciplines nouvelles, en particulier, la bioanthropologie, dont elle perçoit très vite l'intérêt pour l'archéologie classique : à une époque où s'amorçait à peine la collaboration entre cette science et l'archéologie, elle confie la documentation ostéologique issue de ses fouilles à des spécialistes : le matériel de Camarine à T. Doro Garetto et M. Masali de l’institut d’anthropologie de Turin (chap. 23, où elle publie des notes inédites de ces chercheurs), ceux de nécropoles indigènes de l’arrière-pays (Castiglione di Ragusa, Monte Casasia, Sperlinga) à F. Facchini et P. Brasili Gualandi de l’institut d’anthropologie de Bologne (chap. 23). Au-delà de ses propres fouilles, elle a également rendu possible, aux côtés de M. Gras, le travail réalisé par H. Duday sur le matériel ostéologique de la fameuse « tomba del guerriero di Castiglione », fouillée par G. Di Stefano (cf. ici, chap. 21 et 38)[8].

 

         L’occupation du territoire de Camarine fait l’objet des sections II et III qui réunissent ainsi une partie des recherches de P. Pelagatti dans les monts Hybléens, sur des établissements protohistoriques ou de la fin de l’Antiquité.

 

         À la suite de Bernabò Brea, Gentili ou Di Vita, P. Pelagatti a fourni à son tour une abondante documentation de première importance sur les sites protohistoriques du Ragusain, le plus souvent une documentation funéraire : Sperlinga ; Monte Casasia, dont les soixante tombes « a grotticella » fouillées ont été confiées à M. Frasca et F. Fouilland[9] ; la nécropole orientale de Monte San Mauro di Caltagirone (confiée également à M. Frasca)[10], qui avait échappé à P. Orsi et qui aujourd’hui alimente le débat sur la nature ethnique de l’établissement ; la nécropole occidentale de Castiglione di Ragusa, fouillée avec M. Del Campo et dont la publication a été confiée à L. Mercuri[11]. Enfin, dans la section III (chap. 41-46) sont rassemblées les contributions dédiées à l’époque byzantine en raison de l’ampleur des fouilles de P. Pelagatti à Santa Croce Camarina, sur le littoral, où elle mit au jour la plus grande partie des constructions de l’établissement byzantin identifié comme la Kaukana de Ptolémée et de Procope.

 

         Enfin, les parties IV et V du recueil rendent compte de l’engagement de P. Pelagatti dans la protection des biens culturels (chap. 47-51), un engagement infaillible en Sicile comme dans les autres régions où l’ont menée par la suite ses fonctions de professeur des universités (Calabre, Toscane) ; dans ce domaine, outre les contributions ici reprises, on rappellera l’important colloque de Viterbe, qu’elle a dirigé avec P. G. Guzzo[12]. Cette démarche est étroitement liée à l’intérêt que P. Pelagatti porte à l’histoire de l’archéologie en général, de l’archéologie sicilienne en particulier, aux personnalités marquantes (Paolo Orsi bien entendu, mais aussi Giuseppe Fiorelli, Michele Amari, Antonino Salinas, entre autres), aux antiquaires et au développement des collections et des musées (chap. 52-54). Son rôle a été décisif dans le développement du Musée archéologique de Ragusa dédié, à l’initiative d’A. Di Vita dans les années 60, aux sites archéologiques de la province de Ragusa ; dans l’acquisition de grandes collections comme celle de Biagio Pace, fondamentale pour l’histoire de Camarine et de son territoire ; dans la création de l’Antiquarium de Camarine (devenu depuis Musée régional de Camarine) afin de favoriser le développement des parcs archéologiques et de préserver « les paysages historiques » (p. 553).

 

         Comme on voit, la production scientifique de P. Pelagatti rassemblée dans les différentes parties de l'ouvrage constitue une documentation et une réflexion précieuses, mises au service autant des archéologues que des historiens. Ce choix d’écrits rend compte de la personnalité scientifique de son auteur, de sa clairvoyance et de son activité inlassable.

 

 

 

 


[1] Cf. les travaux de M. Gras et d’H. Tréziny, notamment M. Gras, H. Tréziny, H. Broise, Mégara Hyblaea. 5. La ville archaïque : l’espace urbain d’une cité grecque de Sicile orientale, Rome, 2004 ; H. Duday, M. Gras (dir.), Mégara Hyblaea. 6.1. La nécropole méridionale, Rome (en cours de parution ; cf. ressources en ligne : http://www.efrome.it/publications/ressources-en-ligne/coll-efr/megara-hyblaea-6-la-necropole-meridionale-de-la-cite-archaique-1.html

[2] F. Cordano, Le tessere pubbliche dal tempio di Atena a Camarina, Rome 1992 ; F. Cordano, G. Di Stefano, Nuove tessere dal Temenos di Atena a Camarina, Rendiconti dell’Accademia dei Lincei ix, 28, 2017, p. 391-403.

[3] Cf. notamment, B. Helly, Sur les phratrai de Camarine, Parola del passato 52, 1997, p. 365-406.

[4] Cf.  G. Di Stefano, Camarina (Sicilia). Le aree artigianali e produttive di età classica. Un esempio di organizzazione dello spazio produttivo della Grecia d'Occidente », dans A. Esposito, G. Sanidas (dir.), « Quartiers » artisanaux en Grèce ancienne, Villeneuve d’Asq, 2012, p. 301-310.

[5] R. Salibra, La necropoli di Passo Marinaro a Camarina : campagna di scavo 1972-1973, Monumenti antichi dell’Accademia dei Lincei, série Miscellanea lxxiv-xix, Rome, 2016.

[6] Cf. son étude fondatrice : La ceramica laconica in Sicilia e a Lipari, Bollettino d’arte 73, 1989, p. 1-62, non reprise dans le présent recueil

[7] U. Westermark, K. Jenkins, The Coinage of Kamarina, Londres, 1980

[8] H. Duday, La tombe 12/99 de la nécropole de Castiglione : une relecture des pratiques funéraires à la lumière des données anthropologiques, dans P. Pelagatti, G. Di Stefano, L. De Lachenal (dir.), Camarina. 2600 anni dopo la fondazione. Nuovi studi sulla città e sul territorio. Atti del convegno internazionale, Ragusa, 2003, Rome 2006, p. 367-376 ; G. Di Stefano, Necropoli di Castiglione di Ragusa. Notizie preliminari, ibid., p. 359-365.

[9] F. Fouilland, M. Frasca, P. Pelagatti, Monte Casasia (Ragusa). Campagne di scavo 1966, 1972–73 nella necropoli indigena, Notizie degli scavi di Antichità, série 9, 5/6, 1994/5, p. 323-583.

[10] Cf. M. Frasca, Monte San Mauro di Caltagirone. Quattro tombe di un nucleo aristocratico nel VI secolo a.C., Bollettino d’arte 117, 2001, p. 1-26.

[11] L. Mercuri, La necropoli occidentale di Castiglione di Ragusa (Sicilia). Scavi 1969-1971, Monumenti antichi dell’Accademia dei Lincei, série Miscellanea, lxix-xv, Rome, 2012.

[12] P. Pelagatti, P. G. Guzzo, Antichità senza provenienza ii, Bollettino d’arte, suppl. aux n. 101-102, 1997.