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Compte rendu par Franck Wojan, Université de Rouen Nombre de mots : 2800 mots Publié en ligne le 2019-09-27 Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700). Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3622 Lien pour commander ce livre
Il arrive parfois d’être ébloui par un ouvrage. C’est le cas avec ce quarante-quatrième volume de la collection « Exploration archéologique de Délos », édité en 2018 par l’École française d’Athènes : 402 pages de texte et 90 pages de planches (avec documents en couleur et restitutions en 3D) ; une mise en page soignée, agréable et d’une grande lisibilité ; un texte clair et d’excellente qualité que l’on doit à une équipe de spécialistes réunis autour de Roland Étienne (il convient de les citer : Jean-Pierre Braun, Thomas Brisart, Laure Chevalier, Laurent Costa, Stéphane Desruelles, Claire Hasenohr, Frédéric Herbin, Sandrine Huber, Enora Le Quéré, Francis Prost et Manuela Wurch-Kozelj), qui, en plus, respecte presque la parité ! Le tout se feuillette avec plaisir, se lit avec intérêt et donne au lecteur l’impression de découvrir ou de redécouvrir un site, un monument, une période historique, une histoire locale que l’on croyait connaître un peu…
La table des matières occupe à elle seule dix pages (p. 389-398). L’ouvrage se décompose essentiellement en deux grandes parties, une troisième réunissant les « Appendices ». Les pages de texte s’achèvent par les « Index » (p. 351-371) – consacrés respectivement aux « Monuments étudiés », aux « Sources épigraphiques », aux « Sources littéraires » et aux « Verba potiora » (joyeux mélange de noms propres et de noms communs) –, suivis des « Abréviations bibliographiques » (p. 373-380) utilisées et de la « Table des planches » (p. 381-388).
Dans l’avant-propos (p. 1), R. Étienne, qui a dirigé la publication, justifie brièvement la genèse de ce livre : il explique notamment pourquoi il a modifié la logique traditionnelle de la collection – de « simples monographies de bâtiments ou de matériel » – et résume le contenu de ce volume : « le développement du Sanctuaire d’Apollon, de l’âge du fer au VIe siècle apr. J.-C., en mettant l’accent sur la topographie, les enjeux politiques des constructions et l’évolution du paysage sacré ». On l’aura compris, le sanctuaire d’Apollon Délien n’est pas seulement étudié pour lui-même, mais aussi replacé dans son contexte historique grec puis gréco-romain, et dans son environnement délien, mais pas uniquement.
L’introduction » (« Des fouilles et des plans », p. 3-22) se décompose en deux parties : après avoir rappelé l’historique des fouilles et des publications, R. Étienne justifie le programme de recherches consacré entre 1992 et 2012 au sanctuaire d’Apollon, puis L. Costa explique la mise en place d’un SIG – Système d’Information géographique – afin d’aboutir à une restitution en 3D. Les deux auteurs insistent sur les travaux de leurs devanciers qui ont été mis à contribution, auxquels s’ajoutent évidemment les résultats de leurs propres investigations.
La Première partie, sobrement intitulée « Analyse des espaces et des bâtiments » (p. 23-151) comprend huit chapitres (numérotés en chiffres romains, de I à VIII). Là où l’on pourrait s’attendre à un simple catalogue archéologique, le lecteur est entraîné dans les méandres de la recherche, avec ses doutes, ses hypothèses et ses résultats toujours présentés avec un souci de clarté.
Le Chap. I (« Le Sanctuaire d’Apollon : extension et limites », rédigé par R. Étienne, p. 25-29) s’interroge sur la définition du mot sanctuaire comme espace religieux et comme hiéron. Il est évident que, sur une période aussi longue, un espace consacré à une divinité est une « réalité mouvante et moins circonscrite que l’on pourrait croire » (p. 25), qui possède des règles générales – que l’on retrouve dans n’importe quel sanctuaire – et des usages spécifiques (le sacrifice des chèvres, par exemple, dans le cas d’Apollon Délien). Ce tour d’horizon s’achève par des remarques sur la partie asyle du sanctuaire ; on retiendra le flou du vocabulaire utilisé par les Anciens/Déliens (téménos et Hiéron sont « superposables ») et le fait que l’espace sacré était délimité par les périrrhantèria, qui étaient déplaçables.
Le Chap. II (« Géomorphologie, hydrologie et littoral du Sanctuaire », par St. Desruelles et Cl. Hasenohr, p. 31-45) replace le sanctuaire d’Apollon délien dans son contexte géographique (au nord-ouest de l’île de Délos, près du Port sacré) et géomorphologique. Les auteurs insistent beaucoup sur les changements – d’origine naturelle ou humaine – qui ont affecté le paysage délien depuis l’Antiquité. Si le sanctuaire a été construit « dans un secteur où le substrat granitique est (…) moins profond », on notera l’abondance des eaux souterraines auxquelles on pouvait accéder aisément grâce à l’aménagement de neuf puits (aucune citerne n’a été identifiée). Les auteurs tentent de restituer la ligne de rivage, mais la question est complexe car il faut tenir compte des phénomènes naturels (variation du niveau de la mer, sédimentation…) et des différents aménagements humains au cours des siècles.
Le Chap. III s’interroge sur les périboles (R. Étienne, p. 47-60). Cette question est reprise dans un strict ordre chronologique et topographique. Si, très tôt (milieu VIe s. avant J.-C., avec séparation des espaces consacrés à Apollon d’un côté et à Artémis de l’autre), l’espace sacré a été délimité par un mur, les limites du sanctuaire n’ont cessé de s’agrandir et de s’adapter aux événements historiques, utilisant des matériaux divers et les murs de multiples bâtiments. L’épigraphie est mise à contribution : portes et périboles ne sont évoqués que lors de réparations, et le terme περίβολος ne figure jamais dans les inscriptions (on ne parle que de τοιχίον-τοῖχος).
Le Chap. IV porte sur « Les propylées et autres entrées » (R. Étienne, p. 61-82) à partir des données archéologiques et épigraphiques. Cinq portes sont actuellement visibles, mais un développement particulier a été consacré aux Grands Propylées, notamment ceux d’époque athénienne.
Le Chap. V (R. Étienne, J.-P. Braun, p. 83-89) est consacré à la description du Bouleutérion (édifice Δ), un édifice public construit à la fin du VIe s. avant J.-C. puis intégré au Hiéron après la construction du prytanée (présence d’une colonne votive avec une dédicace à Athéna Polias). Ce bâtiment a été rapproché de l’Oikos des Déliens, sans doute à juste raison.
Le Chap. VI (« Le Pôrinos naos », par R. Étienne et J.-P. Braun, p. 91-97) s’intéresse au temple de calcaire de Délos, ou deuxième temple d’Apollon. Bien que les vestiges soient maigres, le Pôrinos naos peut être défini comme un temple ionique prostyle avec une fondation en calcaire ; son attribution à Pisistrate ne tient plus qu’à un fil et ne reposerait que sur le pôros utilisé ; les auteurs y voient davantage une œuvre des Déliens eux-mêmes (cf. le tableau de comparaison, p. 97).
Le Chap. VII (« Disposition spatiale des offrandes monumentales et circulation dans le Sanctuaire », Fr. Herbin, p. 99-115) restitue « la disposition [des] offrandes et donne une idée de l’encombrement du Sanctuaire à travers son histoire ». Quatre zones sont successivement abordées : le parvis de l’Autel des Cornes (autour duquel se trouvaient les édifices les plus anciens), la “voie sacrée” (le principal axe de communication du sanctuaire), la façade sud du portique d’Antigone et les zones périphériques. L’auteur conclut à l’existence de deux phases dans la monumentalisation des espaces du sanctuaire : d’abord l’implantation de grands édifices qui donnent au Hiéron son cadre architectural, puis des offrandes monumentales dans les espaces de circulation jusqu’à la saturation. Les lieux de consécration ont aussi changé au cours du temps : le sud-ouest puis le nord-est du sanctuaire à l’époque hellénistique, et les abords du grand temple à l’époque impériale. Reste une énigme : le placement des offrandes – kouroi et korai – aux époques archaïque et classique.
Le Chap. VIII s’intéresse enfin aux « Édifices et constructions des époques impériale et protobyzantine dans le Sanctuaire d’Apollon » (E. Le Quéré, p. 117-151). Comme le remarque l’auteure, c’est aussi la période où les vestiges comme les sources littéraires sont les plus maigres. Pourtant, à partir d’une division du sanctuaire en six secteurs, l’auteure s’attelle, pour chacun d’eux, à un patient et pertinent travail de reconstitution à partir de « l’exploitation des documents d’archives (carnets, plans photographies, registres consignant le matériel archéologique). »
La Deuxième partie est entièrement consacrée au « Développement historique » (p. 153-288). Elle comprend six chapitres, numérotés de IX à XIV, avec un découpage chronologique propre à l’histoire du sanctuaire d’Apollon Délien. On appréciera, outre la qualité des textes, la simplicité et la pertinence des titres donnés aux chapitres comme à ses sous-parties, ainsi que la méthode souvent utilisée : les auteurs partent de ce qui était connu au moment de la rédaction, discutent les différentes hypothèses avec une rigueur pleine de mansuétude, et livrent ensuite de nouvelles conclusions ou perspectives.
Le Chap. IX porte, comme il convient, sur les « Origines du Sanctuaire d’Apollon » (p. 155-174). Si Fr. Prost reconnaît que les fouilles récentes n’ont rien apporté de nouveau sur les origines et l’installation du culte d’Apollon à Délos, il procède à un réexamen des sources – littéraires surtout – en partant de l’Hymne homérique, à propos duquel il apparaît que le culte d’Apollon est prééminent à Délos, que le sanctuaire d’Apollon est le plus important des sanctuaires déliens, qu’il y est mentionné des prêtresses du dieu, qu’il existe des concours en son honneur (panégyrie ; concours athlétiques, choraux et musicaux), et qu’il est fréquenté par les Ioniens. Après des remarques sur l’éventuelle continuité avec le monde mycénien (l’existence d’un palais a été remise en cause, tout comme la continuité religieuse n’est pas attestée), la discussion se poursuit avec l’hypothèse autrefois proposée des origines orientales de l’Apollon Délien. Si Apollon fait bien « figure de dieu nouveau », il faut pourtant résoudre une aporie : un dieu apporté par les Ioniens mais qui est d’origine dorienne. En s’intéressant au contexte cycladique, et plus particulièrement aux résultats des fouilles du sanctuaire de Despotiko, il apparaît que le culte d’Apollon est attesté dans l’espace cycladique. On retrouve alors l’idée de sanctuaire de carrefour et de médiation : il s’agit d’espaces sacrés « qui ne sont pas totalement intégrés dans la stricte souveraineté territoriale d’une cité, mais qui jouent (…) le rôle de carrefour pour les communautés environnantes. »
Le Chap. X (« Le sanctuaire d’Apollon aux VIIe et VIe siècles », Fr. Prost, p. 175-208) traite des évolutions des différents sanctuaires d’Apollon durant l’époque archaïque en cinq points : 1) l’espace sacré dédié à Apollon et les problématiques liées aux purifications ; 2) les édifices consacrés à Apollon (avec des remarques sur l’Autel de Cornes et les différents bâtiments qui ont eu des fonctions religieuses) et la statue de culte (la statue principale, un sphyrélaton en or, représentait le jeune dieu coiffé d’un polos, une ceinture à la taille, tenant dans sa main droite les Charites et un arc dans sa main gauche) ; 3) les acteurs des aménagements cultuels ou chercher à identifier les responsables de la monumentalisation du sanctuaire (rôle des Naxiens, mais aussi des autres communautés des Cyclades) ; 4) la question de l’amphictionie (avec le danger, face à l’indigence des testimonia, d’établir une comparaison plus ou moins forcée avec la situation delphique) ; 5) les relations entre Athènes et Délos (quand les Athéniens s’immiscent dans les affaires du Sanctuaire, de l’arrivée au pouvoir des tyrans athéniens à la formation de la “ligue de Délos”).
Le Chap. XI pose la question de la domination athénienne sur le sanctuaire d’Apollon Délien (« Un sanctuaire atticisé : Ve-IVe siècles », R. Étienne et S. Huber, p. 209-235) et ses conséquences (construction de monuments, transformation du paysage du sanctuaire). Les auteurs remettent en cause l’idée autrefois admise de « deux dominations athéniennes ». Il faut en réalité en compter trois : des Pisistratides à 405 ; de 378/7 à 314 ; de 168/7 à 88. La présence athénienne se lit dans l’extension du Hiéron et ses nouveaux aménagements, les décors attiques et l’habitude d’afficher les comptes et inventaires. Le passage de Nicias à Délos et les hécatombes offertes à Apollon permettent au passage de s’intéresser aux Délia et au paysage sacrificiel du sanctuaire.
Le Chap. XII (« L’Indépendance et la monarchisation du Sanctuaire d’Apollon (314 à 168/7 av. J.-C.) », R. Étienne, (p. 229-235) montre l’évolution et les changements qui affectent le sanctuaire après le départ des Athéniens et avec l’arrivée des monarques hellénistiques, puis celle des Romains. Les premiers y consacrent de multiples statues (d’eux ou de membres de leurs familles, alors que le portrait avait été banni jusqu’alors du sanctuaire) et y édifient des monuments en l’honneur de leurs victoires. Tout en restant maîtres de l’organisation de l’espace sacré, les Déliens se retrouvent au cœur des ambitions des grandes monarchies hellénistiques dans la mer Égée. Quant aux Romains, on remarque (dans un premier temps) la modestie des hommages reçus (couronnes de laurier et proxénies). Dans les deux cas, le sanctuaire a été sinon protégé, à tout le moins jamais dégradé.
Le Chap. XIII (R. Étienne, « Le retour des Athéniens : le Sanctuaire du IIe siècle à 88 avant J.-C. », p. 237-247) nous entraîne dans une période difficile au cours de laquelle le retour des Athéniens coïncide avec l’expulsion des Déliens. La présence royale commence à s’estomper avant de disparaître au profit de la présence athénienne et italienne (en fait, souvent, des Grecs d’Italie du Sud), le tout sous contrôle romain. Les constructions sont moins prestigieuses et moins monumentales et les inscriptions sont surtout le fait de particuliers.
Le Chap. XIV (« Un paysage sacré en mutation, du Ier siècle av. J.-C. à la fin de l’époque impériale », par E. Le Quéré, p. 249-288) achève ce tour d’horizon historique. Après une description des tragiques événements de 88 et de 69 av. J.-C., viennent le temps de la survie du sanctuaire (les rapports particuliers entre Octave-Auguste et Apollon ; l’installation du culte impérial) et le réveil du sanctuaire sous le “Haut-Empire” (les Dodécaïdes, la renaissance architecturale). La période tardive est marquée par l’arrivée du christianisme, la transformation du sanctuaire en une agglomération urbaine et le nouveau rôle religieux central de Délos dans les Cyclades.
La Troisième partie (« Appendices », p. 291-345) met sous le feu des projecteurs trois thèmes : « Les bâtiments du Hiéron » (Chap. XV, par R. Étienne, p. 291-302) en tentant de faire coïncider les données archéologiques et textuelles (cf. en particulier l’intéressant tableau de synthèse p. 299-302) ; les « Puits et canalisations » (Chap. XVI, par L. Chevalier, p. 303-306) avec une liste complète, et enfin un « Retour sur la céramique à décor géométrique du Hiéron » (Chap. XVII, par Th. Brisart, p. 307-345) avec présentation du corpus et des remarques personnelles de l’auteur.
Soyons honnête : le résumé donné ci-dessus n’est qu’un pâle reflet de la richesse scientifique de cet ouvrage, qui est appelé à rendre des services à tous ceux qui s’intéressent au sanctuaire d’Apollon Délien, mais pas seulement. L’utilisation de toutes les sources disponibles, la mise en perspective historique (tant au niveau régional que grec), les comparaisons avec d’autres situations dans les Cyclades, en Attique, en Phocide ou dans le Péloponnèse permettent tout autant de singulariser le sanctuaire d’Apollon Délien que de l’insérer dans un contexte général à la fois grec et égéen. Les planches sont particulièrement agréables : grande taille, utilisation de la couleur et qualité certaine des restitutions en 3D. Un petit bémol cependant : le format peu maniable de l’ouvrage (un recenseur n’est jamais satisfait, se plaignant de la taille de l’ouvrage quand il s’agit de le tenir entre les mains pour le lire, mais le trouvant fort à propos quand il s’agit de consulter les documents…). Ne boudons pas notre plaisir. Il faut être particulièrement reconnaissant envers Roland Étienne et son équipe du travail accompli et féliciter les services de publication de l’ÉfA pour cette mise en page. C’est donc avec une certaine impatience que nous attendons le tome II.
Table des matières
Avant-propos (p. 1), R. Étienne
introduction « Des fouilles et des plans » (p. 3-22), R. Étienne et L. Costa
Première partie « Analyse des espaces et des bâtiments » (p. 23-151)
Chap. I « Le Sanctuaire d’Apollon : extension et limites » (p. 25-29), R. Etienne Chap. II « Géomorphologie, hydrologie et littoral du Sanctuaire », (p. 31-45), St. Desruelles et Cl. Hasenohr Chap. III « Les périboles » (p. 47-60), R. Étienne Chap. IV « Les propylées et autres entrées » (p. 61-82), R. Étienne Chap. V « Le Bouleutérion (édifice Δ), (p. 83-89), R. Étienne et J.-P. Braun » Chap. VI « Le Pôrinos naos » (p. 91-97), R. Étienne et J.-P. Braun Chap. VII « Disposition spatiale des offrandes monumentales et circulation dans le Sanctuaire » (p. 99-115), Fr. Herbin Chap. VIII « Édifices et constructions des époques impériale et protobyzantine dans le Sanctuaire d’Apollon » (p. 117-151), E. Le Quéré
Deuxième partie « Développement historique » (p. 153-288)
Chap. IX « Origines du Sanctuaire d’Apollon » (p. 155-174), Fr. Prost Chap. X « Le sanctuaire d’Apollon aux VIIe et VIe siècles » (p. 175-208), Fr. Prost Chap. XI « Un sanctuaire atticisé : Ve-IVe siècles » (p. 209-235), R. Étienne et S. Huber Chap. XII (« L’Indépendance et la monarchisation du Sanctuaire d’Apollon (314 à 168/7 av. J.-C.) », (p. 229-235), R. Étienne Chap. XIII « Le retour des Athéniens : le Sanctuaire du IIe siècle à 88 avant J.-C. » (p. 237-247), R. Étienne Chap. XIV « Un paysage sacré en mutation, du Ier siècle av. J.-C. à la fin de l’époque impériale »(p. 249-288), E. Le Quéré
Troisième partie « Appendices » (p. 291-345)
Chap. XV « Les bâtiments du Hiéron » (p. 291-302), R. Étienne Chap. XVI « Puits et canalisations » (p. 303-306), L. Chevalier Chap. XVII « Retour sur la céramique à décor géométrique du Hiéron » (p. 307-345), Th. Brisart
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Éditeurs : Lorenz E. Baumer, Université de Genève ; Jan Blanc, Université de Genève ; Christian Heck, Université Lille III ; François Queyrel, École pratique des Hautes Études, Paris |