Péré-Noguès, Sandra (dir.): La construction d’une archéologie européenne (1865-1914). Colloque en hommage à Joseph Déchelette, AHA-01, 364 p., nb. ill., ISBN : 978-2-35518-092-7, 29 €
(Editions Mergoil, Dremil-Lafage 2019)
 
Recensione di Carole Quatrelivre, École normale supérieure (PSL Université)
 
Numero di parole: 2827 parole
Pubblicato on line il 2020-09-29
Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Link: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3636
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          Cet ouvrage fait suite au colloque de Roanne, qui s’est tenu les 12 et 13 juin 2014 sous la direction de Sandra Péré-Noguès (CNRS, UMR 5068 TRACES). Cette réunion vient conclure les activités du PCR « Archives et correspondance de Joseph Déchelette (1862-1914) ». Fondé en 2009, ce projet était porté par le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie Joseph Déchelette de Roanne, le Centre archéologique européen de Bibracte et le laboratoire TRACES (UMR 5068). Ces actes, publiés en 2019, constituent le premier volume de la collection Archives & Histoire de l’Archéologie des éditions Monique Mergoil, première série de ce type en France. 

 

         La publication comprend treize communications par des chercheurs (université et CNRS) et conservateurs, réparties en trois chapitres. Le premier est consacré au développement de la discipline protohistorique en Europe, en cherchant à en identifier les acteurs et le contexte de leurs interactions. Six contributions permettent d’aborder la construction des réseaux français et l’émergence de collaborations internationales, notamment avec l’Italie et la Suisse.

 

         L’apport des sociétés savantes françaises du XIXe siècle à l’archéologie nationale est réévalué par Serge Lewuillon, grâce à une approche quantitative de leurs productions. Les sociétés savantes ne sont pas toutes comparables entre elles, tant par les objectifs qu’elles se sont fixés que par les espaces qu’elles couvrent. Serge Lewuillon ébauche alors une typologie des sociétés savantes, qu’il développe en s’appuyant sur quatre exemples. Le bilan qu’il en tire est sans concession, mettant en avant les succès mitigés, ou plutôt les résultats médiocres, des compagnies savantes au sujet des Antiquités nationales – et reconnaissant plus volontiers le rôle-clé de quelques personnalités. L’auteur termine par un tableau général de la France, cherchant les différents facteurs du développement des compagnies d’archéologie sur le territoire, comme la politique préfectorale. Enfin, l’auteur observe le rapport qu’entretiennent les sociétés savantes avec le paysage (ruines romantiques ou espaces aménagés), qui paraît déterminant dans le choix des thèmes et des méthodes déployés dans leurs travaux archéologiques.

 

         Du côté des institutions, Arnaud Hurel retrace les missions et l’évolution du statut de la Commission de Topographie des Gaules (CTG), créée en 1858 à l’initiative de Napoléon III, en même temps que le projet du Musée des Antiquités nationales (MAN). L’auteur illustre les tensions entre les correspondants locaux et les participants réguliers de la CTG à travers la carte des cavernes réalisée par Gabriel de Mortillet, préfigurant les relations difficiles entre archéologues « officiels » et amateurs du siècle suivant. Après la guerre de 1870, la transformation de cette institution impériale sous la Troisième République n’empêche pourtant pas son essoufflement, exacerbé par des conflits avec la Sous-commission des Monuments historiques en charge de l’inventaire des mégalithes. La Commission est finalement dissoute en 1883, après son intégration au Comité des Travaux Historiques et Scientifiques. Son dernier grand projet de publication, le Dictionnaire archéologique – période celtique, se poursuit grâce à Émile Cartailhac pendant quarante ans.

 

         Laurent Olivier restitue ensuite la construction de la chronologie de l’âge du Fer entre institutions et travaux personnels, afin d’estimer l’apport original de l’œuvre de Joseph Déchelette pour l’archéologie gauloise. La transition de l’approche historique à l’approche archéologique des Gaulois se concentrerait sur la décennie 1860, des fouilles de la CTG à Alésia jusqu’aux découvertes funéraires de la Marne en 1865. La chronologie de cette époque du Fer se précise à l’échelle européenne grâce aux travaux de classement et de comparaison des artefacts, portés dès 1866 par Gabriel de Mortillet au MAN, mais aussi dans le cadre des Congrès de Bologne (1871) et de Stockholm (1874). L’auteur termine sur le principe de synchronie typochronologique consacré par Otto Tischler en 1885, sur lequel se fonde l’originalité de l’œuvre de Joseph Déchelette. En effet, ce dernier développe une chronologie fine de l’âge du Fer qui reconnaît des variantes régionales contemporaines, en s’appuyant sur les avancées théoriques du XIXe siècle et un vaste corpus européen.

 

         Les relations franco-italiennes sont abordées par Thierry Lejars à partir du débat sur la nature de la présence gauloise au sud des Alpes. La discussion émerge lors de l’excursion à Marzabotto prévue pour les participants du Ve Congrès international d’Anthropologie et d’Archéologie préhistoriques à Bologne (1871), et menée par l’inventeur du site, le Comte Gozzadini. Gabriel de Mortillet y conteste l’attribution étrusque de certains objets, les rapprochant d’artefacts issus de tombes champenoises. Cette observation est rejetée du côté italien puisqu’elle suggère l’existence non assujettie, du moins culturellement, de communautés « barbares » en Italie. Trente ans plus tard, Edoardo Brizio réitère l’hypothèse de populations gauloises largement étrusquisées à propos de la nécropole de Montefortino (1899), mais Joseph Déchelette s’y oppose vivement en 1902, car elle reflète selon lui une profonde méconnaissance des industries nord-alpines de l’âge du Fer. Ainsi, de l’opposition Gozzadini-Mortillet à celle Brizio-Déchelette, se jouent deux perceptions contraires des Gaulois sur fond de hiérarchie des civilisations.

 

         Le réseau franco-italien est également analysé par Veronica Cicolani, qui propose une mise en regard du développement de l’archéologie nationale et des musées d’archéologie en France et en Italie, dans des contextes politiques très différents. La collection de Gaetano Chierici sert ensuite de point de départ pour aborder la formation des collections entre France et Italie. Après une présentation détaillée des activités et de la collection de G. Chierici, prêtre et géologue, l’auteure évoque la correspondance de celui-ci avec Alexandre Bertrand et Gabriel de Mortillet. Des échanges d’objets, des commandes de moulages et des envois de planches viennent enrichir ces relations. À partir de 1864, Chierici et Mortillet, qu’un intérêt pour la préhistoire et les sciences naturelles rapproche, entament une collaboration étroite sur les terramares italiennes. Grâce à des observations stratigraphiques, ils abordent la question de l’existence d’un âge du Bronze « pur » en Italie, antérieur à l’émergence d’une technologie du fer.

 

         À travers l’historiographie du site emblématique de La Tène, Marc-Antoine Kaeser explore les différentes causes qui ont entravé le renouvellement des recherches sur sa nature. La découverte de La Tène en 1857 se plaçant dans la continuité des recherches palafittiques suisses, il est admis qu’il s’agissait d’un site d’habitat. L’attribution à l’âge du Fer, établie par Edouard Desor, se précise lors de confrontations avec les données françaises. Ensuite, lorsque l’éponymie du site est entérinée, les investigations et les pillages s’intensifient, menant à une dispersion du mobilier et livrant une documentation de qualité inégale. Bien que de nouvelles fouilles soient entreprises à partir de 1907 par Paul Vouga, dans une perspective scientifique plus stricte, les informations stratigraphiques ne servent pas à revoir la caractérisation du site de La Tène. Il faut attendre la campagne de 2003, menée par Gianna Reginelli, pour que de nouvelles hypothèses émergent sur la fonction du site, fondée sur les méthodes de l’archéologie préventive adaptées à sa topographie complexe.

 

         La seconde partie de l’ouvrage traite plusieurs problématiques propres à l’âge du Fer, comme les oppida, l’art dit celtique ou encore l’origine des Celtes. Par le biais de quatre articles, il s’agit également d’évaluer l’impact de ces discussions anciennes sur la recherche actuelle.

 

         Dans sa contribution en espagnol, Gonzalo Ruiz Zapatero décrit les débuts de l’archéologie en Espagne, centrée dès le début du XIXe siècle sur les vestiges romains et médiévaux, et largement orientée vers la philologie. Malgré la multiplication des collections et des musées archéologiques, la recherche et l’enseignement restent embryonnaires. La protohistoire espagnole n’est réellement intégrée dans les débats scientifiques européens qu’à partir du Congrès de Genève de 1912, grâce à deux communications de Joseph Déchelette portant sur les travaux du Marquis de Cerralbo, rencontré cette même année. Dès lors, un changement de paradigme est amorcé dans la recherche espagnole, visible en comparant Arqueología española (1929) de José Ramón Mélida et Etnología de la Península Ibérica (1932) de Pere Bosch-Gimpera. Le premier ouvrage est le reflet d’une tradition antiquaire, tournée vers l’époque romaine. A contrario, les âges des Métaux figurent en bonne place dans le second, étudiés cette fois-ci sous le prisme de la palethnologie. Ce développement rapide de l’archéologie espagnole est interrompu par la guerre civile.

 

         Sabine Rieckhoff et Doreen Mölders reviennent sur le concept, postérieur à Déchelette mais fondé sur son Manuel, de « civilisation des oppida », définissant l’émergence du fait urbain à la fin de La Tène. Afin de dépasser les limites posées par l’absence de textes sur les structures sociales et politiques de cette époque, les autrices proposent un nouvel outil théorique : la « sociologie architecturale », appliquée au site de Bibracte. Après être revenues sur les implications d’une définition de l’oppidum comme ville, les autrices présentent les théories philosophiques sur la perception de l’espace à partir des travaux de Heidegger, de Simmel, de Cassirer, d’Ecco et de Merleau-Ponty. Elles explorent ensuite les symboliques et les expériences potentiellement associées à l’érection de la fortification de Bibracte, à la construction d’un portique entre la rue principale et l’îlot des Grandes Forges ou encore à l’aménagement d’un espace public à la Porte du Rebout. L’urbanisation est alors conçue comme un instrument d’autoreprésentation des élites gauloises.

 

         L’article en anglais de John Collis déroule le fil de l’apparition et de l’adoption de l’expression « art celtique », mais aussi de ce qu’elle recouvre en termes de chronologie et d’identification ethnique. En Grande-Bretagne, la caractérisation d’un art dit celtique apparaît dès 1856 à partir de manuscrits enluminés alto-médiévaux. Le rapprochement avec des objets préhistoriques est fait dans les Horae Ferales de 1863, et vingt ans plus tard, Sir Arthur Evans explore les origines méditerranéennes de l’art celtique. Sur le continent, « l’art celtique » a moins de succès : en Allemagne, l’expression n’apparaît qu’après la Grande Guerre, tandis qu’en France et en Suisse, la distinction temporelle entre Celtes et Gaulois freine son utilisation jusqu’à ce que la chronologie soit éclaircie par Joseph Déchelette dans le Manuel. Se pose enfin la question de la valeur accordée à l’art celtique, influencé par, ou subordonné aux productions méditerranéennes, et de la pertinence de l’attribution ethnique d’une expression artistique en général.

 

         L’article de Réjane Roure et de Gilbert Kaenel poursuit sur les questions d’identification des peuples protohistoriques, notamment du Midi, en s’appuyant principalement sur le tome IV du Manuel de Joseph Déchelette. Tout en se prémunissant des théories raciales et des résultats de la craniologie, ce dernier parvient à associer, grâce à son approche archéologique et historique, un cadre chronologique (second âge du Fer) à une culture matérielle (La Tène) et à une ethnie (Celte), et se détache de l’hypothèse pan-ligure développée au XIXe siècle. Cependant, l’exclusion du Midi dans le discours de Joseph Déchelette mène à un isolement des recherches locales, qui favorisent les thèses « migrationnistes ». La rupture entre protohistoire continentale et protohistoire méridionale s’accentue quand Maurice Louis développe, à partir des années 1950, l’hypothèse de l’autochtonie des peuples du Midi, renforcée par la création d’une nomenclature chronologique propre.

 

         Enfin, le dernier chapitre aborde la manière dont la Première Guerre mondiale a pu affecter les réseaux académiques, entre la nécessité d’écraser l’hégémonie scientifique allemande et la conservation des liens personnels forts avec les collègues d’outre-Rhin. En guise de conclusion, le dernier article examine le déclin des études protohistoriques, trop facilement associé à la mort de Joseph Déchelette.

 

         Par le biais de la correspondance de Franz Cumont (1868-1947), équivalente à 12 000 lettres, Corinne Bonnet illustre l’évolution des réseaux académiques avant, pendant et après la Première Guerre mondiale. Cet académicien belge, spécialiste des religions antiques, s’est formé en Allemagne, pays avec lequel il conserve des relations privilégiées. Celles-ci se coupent brusquement dès août 1914 avec l’incendie de la bibliothèque de Louvain. Le choc est amplifié lors de la parution de la tribune du 4 octobre 1914, signé par 93 personnalités du monde scientifique et culturel : « An die Kulturwelt ! »[1]. Cependant, Franz Cumont s’oppose aux réactions très violentes qui émergent en France et en Belgique. À l’issue de la guerre, l’Allemagne vaincue a perdu sa domination sur la science européenne. Cette perte de vitesse est perceptible dans la correspondance de l’académicien belge : de nouveaux réseaux émergent sans la tutelle allemande, notamment avec le Royaume-Uni et l’Italie.

 

         Marianne Altit-Morvillez ouvre le dossier des relations scientifiques franco-allemandes à l’épreuve de la Grande Guerre, à partir du cas particulier d’Émile Espérandieu (1857-1939), capitaine militaire et épigraphiste. Il est donc partagé entre un devoir patriotique (dans l’esprit de revanche post-1870) et un humanisme lettré. Dans le cadre du Recueil des bas-reliefs de la Gaule, Émile Espérandieu développe un réseau fécond vers l’Alsace-Lorraine et la rive gauche du Rhin à partir de 1903. Dès le début de la guerre, sa position est extrêmement ferme envers l’Allemagne, position qu’il rend publique dans Le Rhin français en 1915. Pourtant, il se montre plein de compassion pour ses collègues antiquisants allemands, en intercédant en la faveur de plusieurs conservateurs de musées grâce à son statut scientifique ou son grade militaire. Cette sollicitude personnelle ne l’empêche pas, cependant, de vouloir étouffer la prééminence scientifique allemande, en refusant par exemple des financements outre-Rhin pour la publication du Recueil.

 

         Pierre-Yves Milcent clôt cet ouvrage en revenant sur la tradition historiographique selon laquelle la mort de Joseph Déchelette, en octobre 1914, aurait causé le déclin de la protohistoire française. Cette idée ne résiste pas à l’examen des projets en cours du négociant roannais au moment de son décès, qui révèle des ambitions nettement portées sur l’époque romaine. En réalité, les raisons de cette éclipse sont structurelles. L’absence d’institutionnalisation du réseau d’amateurs, émergeant dans les années 1860-1870, réduit les perspectives de carrière pour la génération suivante d’archéologues. Cette situation est exacerbée par la valeur accordée à la protohistoire en France, conceptualisée en négatif de la préhistoire et de l’histoire, donc privée de leur prestige. Ainsi, dès 1895-1900, un net recul des travaux sur la période est observable. L’étude de l’âge du Fer connaît un regain en France à partir des années 1950, mais est à nouveau en danger aujourd’hui, du fait du non-remplacement des spécialistes à l’université et au CNRS.

 

         Ajoutons deux remarques. D’un point de vue structurel, l’article généraliste de Gonzalo Ruiz Zapatero sur la discipline protohistorique en Espagne trouve plus difficilement sa place dans la seconde partie du recueil, consacrée à l’histoire de questions spécifiques. Il aurait en revanche été parfaitement pertinent dans le premier chapitre. Enfin, l’aire géographique couverte par les treize contributions ne couvre que l’Europe occidentale. Dans la mesure où la Bohême est bien représentée dans l’œuvre de Joseph Déchelette, un point de vue complémentaire aurait été bienvenu afin d’éclairer la question des réseaux savants entre la France et l’Empire austro-hongrois et d’aboutir à un panorama pleinement européen.

 

         Pour conclure, La construction d’une archéologie européenne est un excellent recueil d’articles pour explorer des trajectoires connues et moins connues de l’historiographie de la protohistoire au XIXe et au début du XXe siècle, avec presque toujours l’œuvre de Joseph Déchelette en toile de fond. Les différentes contributions sont d’une grande cohérence entre elles. Les illustrations constituent un des points forts de cet ouvrage, comportant de nombreux éléments inédits comme des aquarelles, des dessins et des plans de fouilles archéologiques, ou encore des photographies d’archives.

 


[1] « Au monde de la culture ! »

 

 

 

Sommaire

 

Introduction, 7        

 

L’émergence d’une archéologie protohistorique en France et en Europe          

           

La Province savante et les Antiquités nationales. Droit d’inventaire, 13

Serge Lewuillon †  

           

La Commission de Topographie des Gaules. Une actrice du mouvement de légitimation scientifique des études préhistoriques, 49       

Arnaud Hurel          

           

Joseph Déchelette, le Musée des Antiquités nationales et la naissance de l’archéologie gauloise, 77  

Laurent Olivier       

           

Le Ve Congrès international d’Anthropologie et d’Archéologie préhistoriques de Bologne en 1871 et l’origine controversée de l’archéologie gauloise en Italie, 111   

Tierry Lejars 

           

La collection Chierici (musée d’Archéologie nationale-domaine national de Saint-Germain-en-Laye) : échanges et réflexions scientifiques autour de l’âge du Fer et d’un « pur » âge du Bronze en Italie, 139        

Veronica Cicolani  

           

La Tène, ou la construction d’un site éponyme, 165 

Marc-Antoine Kaeser        

           

Les enjeux scientifiques de l’archéologie protohistorique           

           

La construcción de la protohistoria española (1861-1932) y la obra de Joseph Déchelette, 191       

Gonzalo Ruiz Zapatero     

           

Qu’est-ce que nous connaissons de la société des oppida ? Réflexions sociologiques et philosophiques sur l’architecture de Bibracte, 219    

Sabine Rieckhoff   

           

The naming of ‘Celtic Art’, 239    

John Collis   

           

Les peuples protohistoriques, entre autochtonie et migrations : de l’empire ligure de Camille Jullian à la « civilisation celtique » de Joseph Déchelette, 263    

Réjane Roure et Gilbert Kaenel 

           

Une vie savante européenne à l’épreuve de la guerre       

           

Le tissu scientifique à l’épreuve de la Grande Guerre : le cas des réseaux de correspondance de Franz Cumont, 303 

Corinne Bonnet      

           

Les réseaux d’Emile Espérandieu et la guerre de 1914-1918, 331  

Marianne Altit-Morvillez 

           

Maudite guerre ou discipline maudite ? Mythe et réelles origines de l’éclipse de l’archéologie protohistorique française au début du XXe siècle, 347          

Pierre-Yves Milcent           

 


N.B. : Mme Carole Quatrelivre prépare actuellement une thèse de doctorat intitulée "Les Parisii, un "petit" peuple entre Gaule Celtique et Gaule Belgique. Dynamiques territoriales et identité culturelle (IIIe s. av. J.-C.-Ier s. ap. J.-C.).", sous la direction de M. Stéphane Verger (EPHE).