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Compte rendu par Jean-François Croz Nombre de mots : 2818 mots Publié en ligne le 2021-04-26 Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700). Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3775 Lien pour commander ce livre Cet ouvrage est la synthèse des travaux d’un groupe de recherche franco-allemand, réunissant des spécialistes d’iconographie ancienne. Sa publication, intégralement en langue allemande, deux ans après sa version en français (La vie des portraits grecs, éd. Hermann, 2017), apparaît comme la reconnaissance mutuelle de deux grandes traditions de recherche en histoire de l’art ancien.
L’introduction (Einleitung) de François Queyrel et Ralf von den Hoff, les deux maîtres d’œuvre du projet, en précise le cadre chronologique, depuis le Ve siècle av. J.-C., date à partir de laquelle on peut légitimement parler de portrait, jusqu’au début de l’Empire romain, où les modes de création et de transmission sont tout autres. Elle souligne la nouveauté de la démarche, qui rompt avec la primauté des questions d’identification d’un portrait, ainsi qu’avec sa perception souvent faussée par les projections modernes ; elle prend en compte les recherches récentes sur les conditions de son exposition (sa fonction, son lieu…). Le plan de l’ouvrage, qui justifie son titre, suit donc le déroulement d’une vie humaine (Leben), depuis la naissance (Geburt) jusqu’à la mort (Tod).
Dans un premier chapitre (Die Geburt des Porträts), Eric Perrin-Saminadayar aborde l’aspect épigraphique de la « naissance » du portrait, détaillant les différentes étapes de ce processus : de la décision légale à la commande, les différents types de financement, le choix de l’emplacement, puis celui de l’artiste, sans oublier les cas « d’avortement », où le portrait n’est finalement pas exécuté.
Un second chapitre (Bildnispraktiken: der öffentliche Umgang mit Porträts), qu’il cosigne avec Elena Gomez-Rieser, traite des pratiques du portrait et de ses usages publics (en particulier ses usages honorifiques et cultuels, subtilement distingués). On entend par là le couronnement des statues, en des occasions ou pour des motifs très divers, mais qui s’inscrivent toujours dans une diachronie mémorielle. Repère dans le temps, la statue-portrait est aussi repère dans l’espace public, quand sa base sert de support à des décrets importants, ou que son emplacement permet de situer un monument de la cité. Les effigies de gouvernants, par leur emplacement ou leur multiplicité, contribuent également à rythmer l’espace civique et à y enraciner leur pouvoir.
Dans un troisième chapitre, un des plus développés (Einhalten und reparieren), Martin Szewczyk analyse les différents processus d’entretien et de réparation de ces portraits. L’auteur insiste sur leurs modalités, très éloignées de nos conceptions modernes, liées au mode d’exposition et surtout au statut de l’objet d’art ; il pose quatre questions essentielles, auxquelles il répond en empruntant de nombreux exemples à des sites bien fouillés, comme Délos.
1/ quelle est la signification précise du terme « réparation » dans ce contexte ? L’auteur souligne les différences et les approximations du grec ancien et, s’appuyant sur une analyse lexicologique serrée, définit plusieurs termes essentiels qui gravitent autour de la réparation : la therapeia (soins donné à une personne ou un objet, plus tardivement à une divinité) ; l’episkeuè (remise en état après une dégradation due à l’usure du temps, à une dégradation accidentelle ou intentionnelle) ; le verbe apokathistèmi et son corollaire diorthô, qui impliquent une restauration, au sens politique du terme, c’est-à-dire la volonté de rendre au portrait sa signification idéologique et sociale d’origine ; la kosmèsis et son composé epikosmèsis, qui peuvent désigner l’habillage et la parure des statues, mais aussi l’application de dorure, de solutions de nettoyage ou d’enduits de protection ; ces deux termes renvoient d’ailleurs à une fonction plus essentielle que le seul agrément visuel : la conformité au kosmos, c’est-à-dire à un monde ordonné et intelligible, dont le portrait participe à sa manière.
2/ Quelles raisons peuvent pousser à une réparation ? L’auteur montre par plusieurs exemples que l’entretien des statues-portraits est étroitement lié non seulement à la continuité des honneurs rendus mais encore aux valeurs de propreté et d’éclat dont on crédite le corps représenté, comme pour lui conférer la pérennité du bronze ou de la pierre. Ce processus porte également sur des attributs fortement symboliques, comme l’épée du tyrannoctone Philitas à Érythrées ; cette dernière fut retranchée de la statue par le parti oligarchique provisoirement vainqueur, puis remise en place après la restauration de la démocratie, lui conférant ainsi un supplément de sens. Le site de Délos joue un rôle majeur dans cette démonstration, car les déprédations commises par les troupes de Mithridate entre -88 et -69 sur les effigies de Romains nous permettent de constituer un dossier sur l’activité des sculpteurs Aristandros de Paros et Agasias d’Ephèse, chargés de la remise en état de ces statues. On note toutefois que ni les déprédations ni les réparations n’ont été systématiques sur un lieu aussi symbolique que l’Agora des Italiens et que les réfections ont été opérées sans suivre un plan strict. L’auteur souligne la rareté des sources fiables (littéraires, épigraphiques, statuaires et archéologiques), encore plus marquée pour la portraiture que pour le reste de la statuaire. Il pose également la question des exigences des Anciens, qui attendaient du bronze un éclat doré, alors que l’esthétique moderne apprécie davantage la patine. Si certains auteurs anciens ont pu considérer la réparation d’une statue-portrait comme une atteinte à son ancienneté vénérable, elle semble relever, dans le monde grec, du soin attentif que l’on doit aux représentations divines. L’initiative d’une réparation est donc en rapport avec le respect du passé mais également avec une forme de sacralisation de la statue, qui la place hors de la sphère des objets usuels, encore qu’il convienne de rester prudent sur le nombre de pièces qui accédaient réellement à ce privilège.
3/ Comment réparait-on ? Le processus de réparation peut porter sur la structure même de la statue (quels sont les points de rupture où l’on peut constater la présence de goujonnage, de crampons ou de pièces rapportées ?), avec des exemples détaillés comme le portrait du proconsul C. Billienus à Délos. Il peut aussi concerner le traitement des surfaces, avec des enduits spécifiques pour les marbres et les bronzes (huiles diverses ou poix de pin), ainsi que pour l’ivoire des statues chryséléphantines. Un passage est consacré à la composition de la ganôsis, connue par Plutarque, Pline l’Ancien et Vitruve, ainsi que par l’épigraphie, mais dont il est particulièrement difficile de retrouver des traces matérielles. On notera que l’emploi de cet enduit de cire et d’huile est fortement lié aux pratiques cultuelles, dans la mesure où l’éclat rénové de la statue participe à sa sacralisation. Nos connaissances de la polychromie et de la dorure sont en revanche complètement tributaires de recherches archéologiques récentes qui ont mis en évidence non seulement leur processus mais également des cas de superposition et de remaniement.
4/ À qui confiait-on le travail et dans quel cadre institutionnel ? Les donneurs d’ordre diffèrent en fonction du site (exetastai, architekton, gymnasiarques, épimélètes, agoranomes...) ; tous sont des non-spécialistes, ce qui confirme l’idée que le portrait exposé relève moins d’un idéal artistique que de l’équipement public. La fonction de cosmète, difficile à définir, renvoie aussi bien aux responsabilités techniques de l’entretien et de la réparation que de leur dimension sacrée. La participation, même occasionnelle, à une réparation peut ouvrir droit au titre de ktistès (fondateur de la cité), comme il advint à l’évergète pergaménien Diodoros Pasparos. Ces responsables faisaient naturellement appel à des spécialistes, dont un petit nombre nous est connu, tel Damophon de Méssène, restaurateur, entre autres, de la statue chryséléphantine de Zeus à Olympie ; ces praticiens, peintres ou sculpteurs, sont pourtant des créateurs avant d’être des spécialistes de la restauration.
Un quatrième chapitre (Identitätswechsel, par Frédéric Herbin, François Queyrel, Martin Scewczyk) évoque la pratique, sévèrement jugée par les auteurs anciens, qui consistait à détourner le portrait de sa destination originelle en lui substituant l’identité d’un tiers, soit en remplaçant purement et simplement l’inscription honorifique (métagraphè), soit en y portant des inscriptions additionnelles, parfois sans rapport avec la statue. Mais le visage de la statue pouvait aussi être retravaillé, voire remplacé, pour parachever ce changement d’identité. Ce phénomène est bien illustré par le cas des portraits de Lagides, rois ou reines, comme dans le Serapieion d’Alexandrie.
Le cinquième chapitre (Neukontextualisierungen: Wiederverwendung, Translozierungen und Kontextwandel, par Jochen Griesbach et Frédéric Herbin) traite de mutations plus radicales dans la pratique de la statue-portrait. Ainsi, le monument auquel elle appartient peut être remployé (tel le pilier de Paul-Émile à Delphes, primitivement destiné à Persée, le vaincu de la bataille de Pydna) ou faire l’objet de modifications substantielles (comme la base de la statue équestre de L. Mummius à Olympie, remaniée trois fois). De rares indices épigraphiques ou archéologiques (traces d’assemblage, bases retravaillées, vestiges d’emplacements) attestent que des statues pouvaient être déplacées vers un autre site, en particulier pour compléter un groupe déjà existant et lui conférer un supplément de sens.
Dans un sixième chapitre (Verbreitung; mehrfache Bildnisstatuen und Medientransfers), Vincent Azoulay et Ralf von den Hoff élargissent le propos dans deux directions. Tout d’abord, les portraits « multiples » (mehrfache) honorent le même personnage en des emplacements différents (comme les Olympioniques représentés dans le sanctuaire et dans leur cité d’origine, parfois non sans réticence) ou par des types statuaires variés (nu héroïque, statue équestre…). Par la suite, selon un phénomène de peer-polity interaction, différentes cités honorent des personnalités étrangères mais emblématiques (Lysandre, Iphicrate…), parfois longtemps après leur mort (Miltiade, Sophocle). Les auteurs insistent sur l’amplification de ce processus dès le milieu du IVe s. et développent quelques exemples marquants : la dynastie des Hécatomnides en Carie, Alexandre le Grand et Démetrios de Phalère. C’est toutefois la période hellénistique qui généralise une véritable « culture de la copie », posant deux questions : la possibilité de reproduction d’un modèle originel (Vorbild) et la diversité de traitements réservés aux portraits, même royaux, qui peuvent être tantôt révérés, tantôt outragés et souillés. Les auteurs insistent sur le rôle majeur des Romains, et des évergètes qui leurs sont liés, dans l’octroi des distinctions honorifiques aux IIe et Ier s. av. J.-C. et on leur saura gré d’avoir souligné ce point essentiel dans la continuité des pratiques du portrait entre le monde grec et l’Empire de Rome.
Mais la multiplicité du portrait peut également se comprendre comme son « transfert » vers d’autres supports : on a pu reconnaître sur certains vases peints des pièces aussi connues que le groupe des Tyrannoctones ; des statues sur base sont également visibles sur plusieurs bas-reliefs. Les auteurs incluent dans cette pratique la diffusion de l’iconographie royale, en particulier chez les Lagides, par d’autres biais que le portrait honorifique – statuettes, appliques, monnayages…
François Queyrel, évoquant dans un septième chapitre « la mort du portrait » (Der Tod des Porträts), souligne l’apparent paradoxe entre l’aspiration à l’éternité qu’implique l’acte de portraiture et la mort symbolique exprimée par sa disparition de l’espace public : en effet, même la destruction de la statue n‘efface jamais entièrement le souvenir d’une gloire méritée. Les destructions accidentelles sont souvent mises en rapport avec la volonté divine (foudre ou tempête), tandis que les destructions intentionnelles s’accompagnent d’une désacralisation légale (même quand il s’agit simplement de récupérer le métal pour des raisons économiques) suivie de procédés infâmants (des marbres sont ainsi « défigurés » par martelage, comme certains portraits romains de Délos en -88 ; certains bronzes ont même été recyclés en pots de chambre…). Le portrait peut aussi faire l’objet d’une sentence de mort, d’une abolitio (et non damnatio) memoriae, visant à faire disparaître les traits désormais honnis, ainsi que l’inscription qui l’accompagne. Cette procédure peut parfois être assortie d’une grâce partielle, comme pour le portrait du tyran Aristratos de Sicyone, peint par Apelle, qui ne fut que retouché, eu égard au prestige de l’artiste. Elle peut concerner tous les portraits d’un même personnage, comme ceux de Démétrios de Phalère à Athènes en -307, voire une lignée entière, comme celle de Philippe V et de ses ancêtres en -199. D’autres pièces sont plus problématiques, comme la belle tête de bronze du roi thrace Seuthès III, séparée intentionnellement du corps et retrouvée non loin du tumulus royal ; on la rapprochera naturellement de la tête sectionnée d’une statue d’Auguste, enfouie sous le seuil du temple de Méroé pour y être symboliquement piétinée. L’Égypte présente d’autres cas de statues brisées (comme à Tebtynis) ou remployées, pourtant conservées dans l’enceinte d’un sanctuaire pour préserver leur vocation sacrée.
Deux cas de figure spécifiques sont traités dans un huitième chapitre. Le premier (Das Leben griechischer Porträtstatuen in den panhellenischen Heilligtümer von Olympia und Delphi, par Ralf Krumeich) est consacrée aux deux grands sanctuaires panhelléniques fouillés par les équipes allemandes et française. Tout en respectant la vocation spécifique de ces deux sanctuaires, l’auteur applique, à quelques nuances près, une démarche parallèle qui met en évidence les grandes constantes du matériel retrouvé. Une première étape place dans une perspective chronologique l’apparition des statues-portraits dans ces deux sanctuaires. On envisage ensuite « la biographie » de ces portraits, c’est-à-dire leur rapport au milieu humain du sanctuaire, pèlerins ou habitants de la région ; la documentation épigraphique joue ici un rôle majeur. Les recontextualisations attestées par des modifications de l’environnement architectural n’y sont pas rares, non plus que les remplois de bases, ceux des statues mêmes étant beaucoup moins fréquent. Les sources littéraires montrent combien l’exposition de portraits dans ces deux sanctuaires est un puissant moyen de promotion individuelle, familiale et dynastique. Nombre de ces statues furent volées par Sylla ou Néron, comme celle de la plongeuse Hydna, héroïne des guerres médiques, à Delphes ; elles furent parfois remplacées, comme celle du pugiliste Pythoclès à Olympie. Mais les destructions plus massives sont surtout constatées à Delphes, en grande partie à cause des séismes. Dans une synthèse finale, l’auteur insiste sur les relations complexes entre le religieux et le politique dans cette pratique du portrait.
Dans la deuxième partie du même chapitre (Leben und Metamorphosen einer Porträtstatue: der Fall des Theogenes von Thasos), Vincent Azoulay développe l’exemple du célèbre pugiliste, qui concentre plusieurs aspects précédemment abordés, en particulier l’exposition multiple à Olympie et à Thasos, sa cité d’origine. Critiquant la reconstitution du monument thasien proposée en 1956 par François Salviat, l’auteur suggère une autre présentation, reproduite en très bas-relief sur une table de mesure découverte dans le sanctuaire d’Héraclès et datée de l’époque impériale. Moins spectaculaire mais plus vraisemblable, elle atteste la dimension emblématique que la statue a acquise au fil des générations. Les renouvellements des bases et des inscriptions indiquent en effet que cette œuvre eut une vie mouvementée. Les sources littéraires ne sont pas en reste : Plutarque, Pausanias et surtout Lucien de Samosate (Philopseudès) se font l’écho de la déférence mais aussi des outrages dont la statue fit l’objet. L’auteur précise cependant que les statues d’athlètes, souvent suspects d’hybris, étaient parfois flagellées pour l’édification des futurs citoyens. En outre, la tradition satirique s’est également employée à détourner les postures de la statue (la main tendue pour une libation) pour railler leur prétendue goinfrerie .
Une série d’annexes (Abhänge) commente, sous forme de notices accompagnées de clichés et de plans, plusieurs documents littéraires, épigraphiques ou figurés (comme la statue délienne du negotiator C. Ofellius Ferus), qui ont été évoqués dans l’ouvrage.
L’ensemble est complété par des indices (textes littéraires, inscriptions, noms propres et toponymes), ainsi que par une bibliographie bien fournie et une note qui précise les interactions auxquelles peut donner lieu la portraiture.
Au terme de la lecture, on voit que cet ouvrage prend bien sa place dans la série des travaux (parmi lesquels Eikones. Portraits en contextes. Recherches nouvelles sur le portrait grec, éditions Osanna, 2016) initiés par ce groupe de recherche. Avec la métaphore filée de la vie humaine, cette œuvre collective contribue grandement à renouveler notre regard sur les rapports particuliers que la portraiture antique établit entre l’individu et la collectivité.
Inhaltsverzeichnis (sommaire)
-Einleitung, par François Queyrel et Ralf von den Hoff…5 -Die Geburt des Porträts, par Eric Perrin-Saminadayar…9 -Bildnispraktiken: der öffentliche Umgang mit Porträts, par Eric Perrin-Saminadayar et Elena Gomez-Rieser…23 -Einhalten und reparieren, par Martin Szewczyk…24 -Identitätswechsel, par François Queyrel, Frédéric Herbin…91 -Neukontextualisierungen: Wiederverwendung, Translozierungen und Kontextwandel, par Jochen Griesbach et Frédéric Herbin…119 -Verbreitung; mehrfache Bildnisstatuen und Medientransfers, par Vincent Azoulay et Ralf von den Hoff…161 -Der Tod des Porträts, par François Queyrel…207 -Das Leben griechischer Porträtstatuen in den panhellenischen Heilligtümer von Olympia und Delphi, par Ralf Krumeich…225 -Leben und Metamorphosen einer Porträtsatue: der Fall des Theogenes von Thasos, par Vincent Azoulay…267 -Abhang A : Diogenes Laertius Leben und Meinungen berühmter Philosophen, trad. Otto Appelt, pub. Klaus Reich, ed. Felix Meiner, Hamburg, 1967, livre V, ch. 75-77, traduction légèrement modifiée…303 -Abhang B : Dekret von Erythrai zur Restaurierung der Porträtstatueds Tyrannenmörder Philitas (Syll3 284=1.Erythrai 503, p ar Emeline Priol…305 -Abhang C : Kulstiftung des Agasikratis ( IG IV²2 1236 = IG IV 840), par Elena Gomez Rieser…309 -Abhang D : Delphi, Apollonheiligtum. Beseitigung von Reiterstatue der phokischen Strategen Philomelos und Oenomaus (343 vor Chr.), par Ralf Krumeich…312 -Abhang E : Exedra des Pamphilidas, Priester der Athena Lindos und des Zeus Polieus, (I. Lindos 131a-f), par Emeline Priol et Jochen Griesbach …315 -Abhang F : Ungearbeiter Porträtkopf des Statue eines Königs von Pergamon (sog. Attalos I), par Ralf von der Hoff et Martin Scewczyk…321 -Abhang G : Die Statue des Ofellius, par Frédéric Herbin et François Queyrel…326 -Abhang H : Basis mit Inschrift der Statue des Iollas (I. Sardis 27), par Emeline Priol et Martin Scewczyk…336 -Bibliographie générale et abréviations…339 -Terminologie systématique, par Ralf von der Hoff et Martin Scewczyk…377 -Indices -Sources littéraires…379 -Inscriptions…389 -Noms propres…399 -Lieux et régions…408 -Liste des auteurs…417 -Table des illustrations…419
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Éditeurs : Lorenz E. Baumer, Université de Genève ; Jan Blanc, Université de Genève ; Christian Heck, Université Lille III ; François Queyrel, École pratique des Hautes Études, Paris |