Djaoui, David – Heijmans, Marc: Archéologie et Histoire en territoire arlésien. Mélanges offerts à Jean Piton (coll. Archéologie et Histoire romaine 42). 699 p., ISBN : 978-2-35518-087-3, 70 €
(Mergoil, Dremil-Lafage 2019)
 
Compte rendu par Amaury Gilles
 
Nombre de mots : 3231 mots
Publié en ligne le 2021-02-24
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3867
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          Ce volume de mélanges offerts à Jean Piton rassemble 31 contributions de 25 auteurs différents. Les premières contributions rappellent l’investissement de cet archéologue sur le territoire arlésien et son rôle moteur dans les recherches de terrain, mais aussi dans la formation des générations futures. Les sujets des contributions sont donc naturellement orientés sur la ville d’Arles et touchant des sujets assez variés : architecture, topographie urbaine, mobiliers archéologiques (vaisselles, amphores, lampes, petit mobilier, marbres), architecture navale, archéologie subaquatique. Les mobiliers, en particulier la céramique, occupent une place privilégiée, reflétant ainsi l’un des intérêts majeurs de Jean Piton comme le rappellent les auteurs introduisant le volume. Le suivi de la carrière de J. Piton permet également d’apprécier les évolutions de la gestion du risque archéologique en Arles et les implications des structures locales (associations, musée) dans lesquelles il était actif.

 

         Pour le lecteur non familier du contexte arlésien, ces premières contributions, et notamment celle de M.-P. Rothé, soulignent la richesse des découvertes déjà effectuées. On est parfois un peu frustré, face aux énumérations de découvertes, de ne pas disposer de davantage d’illustrations ou de figures synthétiques, mais il s’agirait alors d’un ouvrage à part. On se reportera donc à la Carte archéologique de la Gaule et à l’Atlas topographique de la ville actuellement en préparation.

 

         E. Martin-Kobierzieski (p. 59-102) présente des données relatives à la culture matérielle durant l’Âge du Fer, mettant en avant le passé de Thélinè. Les études du mobilier de l’Enclos Saint-Césaire et de l’Espace Van Gogh viennent ainsi compléter le référentiel chronologique proposé par P. Arcelin. L’auteur souligne l’importance de la consommation d’huile d’olive – jusqu’à ¼ des amphores – selon un schéma déjà observé à Marseille, Pech Maho, Agde ou Ampurias. Ces données chronologiques apportent des arguments sur l’organisation topographique de l’habitat au cours de l’Âge du Fer, les périodes les plus anciennes (fin VIIe/début VIe s. av. J.-C.) étant documentées au sommet du rocher (Enclos Saint-Césaire) mais aussi en contrebas (Espace Van Gogh). La fondation du comptoir commercial est située vers 540-530, période à laquelle on note un fort développement de l’occupation et une augmentation des importations méditerranéennes.

 

         F. Guibal et C. Sintès reviennent sur la contribution de la dendrochronologie dans la datation du cirque romain d’Arles, les maçonneries étant fondées sur de très nombreux pieux en chêne, bien conservés. Ces analyses témoignent d’une construction démarrée au milieu du IIe s. ap. J.-C. D’autres analyses effectuées en d’autres points du cirque permettraient de préciser la durée du chantier et sa vitesse de progression. Cette étude est complétée par un examen détaillé des marbres colorés découverts en fouille (D. Remeau, p. 141-172) et particulièrement concentrés dans les couches de la fin Ier s. et de l’Antiquité Tardive.

 

         L’étude des dépôts carbonatés des moulins de Barbegal, par P. Leveau, C. Passchier et G. Surmelihendi, fournit des indices sur les rythmes d’utilisation de cette meunerie. Les auteurs proposent de l’associer à une production spécifique : le nauticus panis destiné aux matelots.

 

         V. Gaggadis-Robin effectue un état des lieux de la sculpture à Arles à l’époque romaine, soulignant sa diversité et son grand intérêt, et revient notamment sur les débats entourant l’identification du « buste de César » découvert dans les fouilles du Rhône (dir. L. Long). 

 

         Un dossier volumineux (p. 197-298), tant du point de vue architectural que du volet concernant le mobilier, est consacré à la fouille du n° 5, place Jean-Baptiste Massillon (fouilles D. Isoardi). Cette fouille a livré une importante séquence stratigraphique (6,60 m d’épaisseur) composée notamment d’épisodes de crue. Elle a permis de mettre au jour deux séries d’arcs monumentaux en grand appareil destinées à lutter contre les crues du Rhône et datées de la fin du Ier s. av. J.-C. ou du début du Ier s. ap. J.-C. L’étude consacrée au mobilier traite des niveaux de remblais datés de la première moitié du IIIe s. La diversité des vaisselles livre un éclairage très intéressant sur la culture matérielle et les échanges à cette période. Les importations méditerranéennes (vaisselle africaine et amphores) sont nombreuses. On note également un certain nombre de vases issus de la vallée du Rhône (sigillée claire B, communes), ou des Trois Gaules (Sigillée du Centre, métallescente). Ces realia témoignent du dynamisme économique de la colonie d’Arelate, point de contact entre les réseaux commerciaux méditerranéens et la vallée du Rhône, voie commerciale privilégiée vers les provinces septentrionales.

 

         Au prisme des découvertes du dépotoir recouvrant le chaland Arles Rhône 3 et à partir de découvertes arlésiennes récentes, S. Barberan et D. Djaoui réexaminent le dossier des « bols de Nîmes » (chronologie, diffusion), régulièrement répertoriés dans le département du Gard mais désormais aussi documentés dans le triangle bas rhodanien, entre la seconde moitié du Ier s. et le IIe s. et dont le lieu de production reste inconnu. Cette enquête est élargie à d’autres types présentant les mêmes caractéristiques : pâte calcaire, engobée, cuite en mode B.

 

         L. Rivet publie de nouveaux médaillons d’applique sur sigillée claire B de la vallée du Rhône portant à 160 pièces le corpus arlésien. A. Genot, R. Sylvestre, et D. Djaoui portent à notre connaissance un vase complet de type Desbat 68 en sigillée claire B ayant servi de support à un imposant graffito immortalisant un combat de gladiateurs.

 

         L. Chrzanovski présente un article court mais passionnant et pédagogique, traitant de la technique des surmoulages au plâtre dans la production des lampes à huile. Il attire notre attention sur les nombreuses bulles trahissant l’emploi de cette technique et les éventuelles retouches a posteriori sur le moule ou la lampe, ainsi que sur le phénomène connu, mais rarement présenté à partir d’une série de lampes issue d’une même fouille, de la réduction de la dimension du décor entre original et copie. C’est un beau prélude à la publication des lampes d’Arles Rhône 3 qui compte 3124 individus : importations, créations locales et imitations.

 

         A. Charron présente une rare figurine de Ptah-Patèque dans le dépotoir recouvrant le chaland Arles Rhône 3, faisant écho à une découverte ancienne publiée par Claude Terrin (1625-1710) et possiblement originaire d’Arles. Ces objets viennent épaissir le dossier des cultes orientaux en Arles.

 

         N. Larquier fait le point, à la suite de deux mémoires de S. Hellal et L. Henry, sur une série de figurines en terre cuite d’Arles (gladiateurs, cuculatus, déesse-mère, enfant couché sur un suidé) peu commune au sein du corpus des provinces gauloises dominées par l’importante production dite « en Terre Blanche », dont des centres de productions sont connus entre la vallée de l’Allier et Autun. Les figurines de provenance arlésienne avoisinent les 200 exemplaires. Les fouilles récentes offrent une nouvelle fois l’occasion de réexaminer les découvertes anciennes. C’est ici particulièrement salutaire dans la mesure où des doutes, émis par W. Froehner, planaient sur l’authenticité de certaines de ces « terres cuites grises d’Arles » rassemblées au XIXe s. Le lieu de production de ces figurines reste toujours à préciser.

 

         L. Bétille traite de monnaies surfrappées découvertes dans les fouilles du Rhône en 2009. A. Doniga dresse un catalogue du petit mobilier (588 individus) issu du site de l’Esplanade, mais que la documentation de fouilles ne permet pas de replacer en stratigraphie. On regrettera la qualité de l’éclairage des photos, vraisemblablement liée aux conditions d’étude. Dans ce corpus se cachent quelques objets exceptionnels parmi lesquels on peut citer une matrice liée à la fabrication de feuilles de chêne par un orfèvre. Cette riche documentation amène à approcher la vie quotidienne et les activités des occupants de ce quartier (commerce, médecine, écriture).

 

         F. Bigot, G. Duperron et L. Long présentent les nouvelles données acquises en 2007 sur le dépotoir subaquatique du quai de la Gabelle, dont les premières recherches dans les années 1980 avaient déjà révélé un aménagement de quai constitué d’amphores gauloises. En s’appuyant sur cette documentation et des analyses complémentaires (Bigot et al. 2017, URL : https://journals.openedition.org/archeosciences/4902 ), F. Bigot prouve la proximité d’une zone de production d’amphores, lesquelles étaient destinées au conditionnement de vin avant son exportation sur les marchés de l’empire au IIe s.

 

         Un épais dossier dirigé par S. Marlier (439-493) est consacré à l’épave du chaland Arles Rhône 13, un bateau long (estimé à 30-35 m) et étroit comparable à Arles Rhône 3 et possiblement sorti du même chantier naval. Bien que partiellement fouillé, ce bateau a vraisemblablement été abandonné en fin de vie dans un secteur interprété par l’auteur comme un cimetière d’épave ou comme une zone de chantier naval d’après L. Long (2008).

 

         Un certain nombre de communications traite de la période tardo-antique (IVe-VIIe s.). P. Mellinand, S. Lang-Desvignes et R. Pellé présentent les résultats de deux diagnostics effectués en 2010 et 2011 dans le secteur de la gare maritime. L’opération de l’avenue de Camargue montre des reconstructions successives jusque dans la première moitié du VIIe s. La destruction par un incendie livre un intéressant corpus carpologique pour cette période. Bien que limitées en surface, ces fouilles offrent de nouvelles informations sur l’organisation topographique de l’occupation tardo-antique et alto-médiévale en rive droite du Rhône. On constate la fréquence des amphores parmi le mobilier céramique, avec encore une fois la part belle aux importations africaines.

 

         Ces dernières sont d’ailleurs à l’honneur dans la contribution de C. Richarté et F. Raynaud qui traite des amphores recyclées en milieu funéraire, en Gaule méridionale entre le IVet VIIIe s. La forme de bon nombre d’entre elles explique leur réemploi privilégié dans le domaine funéraire, comme cercueil accueillant généralement des enfants. La fréquence de ces amphores-cercueils est liée à leur disponibilité. Ainsi, elles seront plus fréquentes en milieu urbain et plus encore dans les villes accueillant d’importantes activités portuaires (Narbonne, Arles, Marseille, Fréjus). Le réemploi en milieu rural reste moins fréquent. Les occurrences de ces conteneurs dans le domaine funéraire sont donc, pour partie, liées aux dynamiques commerciales mises en évidence grâce aux études des dépotoirs portuaires et des sites de consommation. Ainsi, la fréquence des conteneurs orientaux augmente ponctuellement durant le Ve s., estompant momentanément la domination des amphores africaines de grandes dimensions dans cet usage. Ce travail rassemble de manière stimulante une bibliographie dispersée et offre de très belles photos de terrain mais ne présente pas les données statistiques de manière systématique qui auraient permis de comparer les zones funéraires fouillées et la fréquence de cette pratique, ou encore le sexe et les âges des défunts inhumés dans ces amphores-cercueils.

 

         G. Duperron et C. Landuré présentent les résultats préliminaires d’une fouille programmée menée sur l’établissement portuaire de la Montille d’Ulmet, sur le territoire de la commune d’Arles, entre 2010 et 2014. Il occupe une surface de 4 hectares sur la rive de l’ancien bras oriental du Rhône. Le site est occupé entre le début du Ve s. et le milieu du VIe s. La deuxième et dernière phase d’occupation couvre la première moitié du VIe s. Trois contextes totalisant 120 individus sont ici présentés. Il s’agit d’un niveau d’occupation d’un bâtiment et de deux structures construites employant des tessons et d’autres matériaux : débarcadère associé à un sol caladé, sol bordé de demi-amphores plantées dans le sol pour le stabiliser. La forte proportion d’amphores, soit un quart du mobilier, est mise en relation avec la vocation portuaire du site. Une autre spécificité du faciès tient à la forte proportion de vaisselles fines importées (sigillées africaines et orientales) qui devancent les productions régionales. L’abandon du site au milieu du VIe s. fait écho au déclin de l’activité économique sur d’autres sites (Saintes-Marie-de-La-Mer, Mas Desports), traduisant peut-être une modification profonde du système économique à cette époque, quand bien même des importations méditerranéennes irriguent encore Arles ou Marseille jusqu’au VIIIe s., sans doute via d’autres voies et centres.

 

         Ce travail fait écho à un autre article de G. Duperron et M. Heijmans, où les auteurs présentent trois ensembles de céramiques du VIe s. issues des fouilles de l’enclos Saint-Césaire à Arles, réalisées en 2012, étoffant ainsi la documentation sur cette période en basse vallée sur Rhône.

 

         Plusieurs chercheurs réunis par M. Bonifay réexaminent un plat d’origine africaine conservé au musée d’Arles et n’appartenant pas au groupe D et ses déclinaisons, largement commercialisé en Méditerranée. L’expertise de l’objet conduit les auteurs à placer sa découverte dans le sud-ouest de la Byzacène et à s’interroger sur les modalités d’acquisition de cet objet. Cet article, qui traite d’une forme de « sigillée africaine continentale » non diffusée en Gaule, familiarise le lecteur avec la richesse de la bibliographie et des recherches récentes menées sur le terrain tunisien.

 

         D. Foy aborde, à la suite de sa monographie sur les verres antiques du musée d’Arles, les verres d’époque médiévale conservés dans ces collections.

 

         Le volume se clôt (p. 629-697) avec des communications traitant de périodes plus récentes. À travers le dossier de l’épave Plage d’Arles 1, datée du XVIIIe s, et les premières opérations sous-marines en Camargue, L. Long souligne l’investissement de J. Piton dans les recherches sous-marines au large de la Camargue. Sur une centaine d’épaves répertoriées entre le Grau du Roi et les Sainte-Marie-de-La-Mer, 40 sont antiques, les autres étant postmédiévales et modernes. Il évoque ensuite, avec F. Rey, une étude documentaire réalisée à Saint-André-de-Ramière (Vaucluse) sur la demeure du dernier évêque d’Orange, Mgr Guillaume-Louis de Tillet.

 

         J. Tréglia et L. Roux présentent un travail sur neuf pots de stockage médiévaux, modernes et contemporains, aspect méconnu et mal documenté des collections arlésiennes. Les fortifications modernes de Trinquetaille sont traitées par P. Rigaud. F. Marty évoque la découverte des peintures murales américaines datées de la Seconde Guerre mondiale à Istres. S. Toussaint nous décrit le chantier de reprise des données scientifiques du Musée départemental de l’Arles antique et, à cette occasion, souligne le caractère bénéfique des interactions entre les acteurs de la médiation et de la conservation, et les acteurs de la recherche scientifique. P. Müller clôt le volume avec une approche originale. Il souhaite montrer que « les potiers par la manipulation des nanomatériaux naturels que sont les argiles puis par leur maîtrise de la réalisation de glaçures contenant des nanoparticules métalliques peuvent être considérés comme les premiers nanotechnologues ».

 

         Cet imposant volume témoigne de la richesse des recherches effectuées en Arles, en particulier depuis les années 1970, qui ont vu peu à peu se multiplier les initiatives archéologiques et muséographiques sous l’impulsion des acteurs locaux, parmi lesquels Jean Piton figure au premier plan. Les relations musée/archéologues sont une constante de ce volume. La diversité des communications reflète à la fois les centres d’intérêt de J. Piton et l’actualité des recherches menées en Arles, avec une part plus importante qu’ailleurs prise par les fouilles subaquatiques. La contribution de jeunes docteurs – A. Doniga, F. Bigot, G. Duperron, D. Remeau – à cet important volume apparaît de manière évidente, aux côtés du « noyau arlésien » gravitant autour du Musée département de l’Arles Antique. Cet ouvrage, malgré quelques coquilles venant entacher sa lecture (variabilité des teintes de noir du texte), offre une manne documentaire constituant un beau témoignage du dynamisme des recherches archéologiques en cours à Arles. La ville nous est ici tout particulièrement présentée sous une de ces facettes : un des centres névralgiques des flux commerciaux de l’Occident romain avec ses infrastructures économiques, productives et sa culture matérielle témoignant de cette vitalité. Les chercheurs travaillant sur ces thématiques se réjouiront donc de la publication de ces nouvelles données et réflexions.

 


Sommaire

 

Préfaces 

Jean Piton : acteur et mémoire de l’évolution de l’ archéologie arlésienne. Pierre MÜLLER. p.11

Jean, médiateur avant tout ! Fabrice DENISE p. 17


Avant propos 

Evolution de l’archéologie urbaine arlésienne - protohistoire et Antiquité Marie-Pierre ROTHÉ, Marc HEIJMANS p. 19


Introduction 

David DJAOUI, Marc HEIJMANS p. 53


L’âge du Fer à Arles : le cas de l’enclos Saint-Césaire. Elodie MARTIN-KOBIERZYKI p. 59

 

L’analyse dendrochronologique du pilotis de fondation du cirque d’ Arles. Frédéric GUIBAL, Claude SINTÈS p. 103

 

Les moulins de Barbegal, 80 ans après les fouilles de F. Benoit. L’apport de la géoarchéologie des carbonates. Philippe LEVEAU, Cess PASSCHIER, Gül SURMELIHINDI p. 111

 

Les marbres colorés du cirque romain d’Arles. Delphine REMEAU p. 141

 

Observations sur la sculpture romaine à Arles au tournant de notre ère. Vassiliki GAGGADIS-ROBIN p. 173

 

La fouille du site au « 5, place Jean-Baptiste Massillon » à Arles : Aperçu sur un secteur de la ville antique en bordure du Rhône. Delphine ISOARDI, Marc HEIJMANS, Titien BARTETTE p. 197

 

Les mobiliers céramiques d’un dépotoir urbain de la première moitié du IIIe siècle sur le site du « 5, place J.-B. Massillon » à Arles. Pauline GOHIER, Fabrice BIGOT, Guillaume DUPERRON p. 247

 

Des « bols de Nîmes » à Arles. Une production méconnue de céramique à pâte calcaire engobée cuite en mode B du Haut-Empire dans le triangle bas-rhodanien. Sébastien BARBERAN, David DJAOUI p. 299

 

Nouveaux médaillons d’applique du site de la Verrerie à Arles. Lucien RIVET, avec la collaboration de Sylvie SAULNIER p. 323

 

Un gobelet à décor incisé de gladiateurs. Alain GENOT, Richard SYLVESTRE, David DJAOUI p. 329

 

Des bulles et des lampes. Les techniques des artisans gaulois observées sur les lampes des fouilles d’Arles-Rhône 3. Laurent CHRZANOVSKI p. 335

 

Un Ptah-Patèque perdu dans le Rhône. Alain CHARRON p. 343

 

Remarques préliminaires sur les figurines en terre cuite d’Arles. Nicolas de LARQUIER p. 349

 

Monnaies surfrappées découvertes dans le Rhône en 2009. Laurent BETEILLE p. 355

 

Quelques observations sur l’instrumentum du site de l’Esplanade à Arles (Bouches-du-Rhône). Aline DONIGA p. 361

 

Trafics commerciaux et production d’amphores à Arles au IIe siècle : nouvelles données sur le dépotoir subaquatique du quai de la Gabelle (rive droite du Rhône, zone 460-500). Fabrice BIGOT, Guillaume DUPERRON, Luc LONG p. 399

 

L’épave Arles-Rhône 5, un nouveau chaland gallo-romain. Sabrina MARLIER, Sandra GRECK, David DJAOUI, Philippe de VIVIÉS et Marine BAYLE, Fabienne MÉDARD, Frédéric GUIBAL, Valérie ANDRIEU-PONEL, Agnès LATTUATI-DERIEUX, Juliette LANGLOIS, Carine CENZON-SALVAYRE, Margaux TILLIER, Eric RIETH p. 439

 

Trinquetaille : le secteur de la gare Maritime durant l’Antiquité tardive. Philippe MELLINAND, Susanne LANG-DESVIGNES, Isabelle FIGUEIRAL, Richard PELLÉ p. 495

 

Mise en bière, mise en boîte ou mise en pot ? Amphores et terres cuites recyclées en milieu funéraire à travers quelques exemples méridionaux (IVe - VIIIe s.). Catherine RICHARTE, Fréderic RAYNAUD p. 551

 

Premières données sur le faciès céramique et les échanges commerciaux dans l’établissement portuaire de la Montille d’Ulmet (Arles) durant la première moitié du VIe siècle. Guillaume DUPERRON, Corinne LANDURÉ p. 569

 

Sigillée africaine « continentale » au Musée départemental Arles antique. Michel BONIFAY, Tomoo MUKAI, Mongi NASR, Jean-Paul AMBROSI et Rémi RÊVE p. 593

 

Trois ensembles céramiques du VIe siècle sur le site de l’enclos Saint-Césaire à Arles. Guillaume DUPERRON, Marc HEIJMANS p. 603

 

Les verres médiévaux du Musée départemental Arles antique. Danièle FOY p. 621

 

L’épave Plage d’Arles 1 ou « Galère de Livourne » (1714). Un chargement pour les Sollicoffre, négociants suisses à Marseille. Luc LONG p. 629

 

Saint-André-de-Ramières, près de Gigondas. Demeure du dernier évêque d’Orange, Mgr Guillaume-Louis de Tillet. Luc LONG, Françoise REY p. 647

 

Pithos, Pithoi, Piton. Note sur quelques jarres médiévales, modernes et contemporaines des collections arlésiennes. Jean-Christophe TREGLIA avec la collaboration de Lionel ROUX

 

Anthoine Borel, un engineur militaire arlésien (1563 ? - 1623) Les fortifications de Trinquetaille et autres ouvrages. Philippe RIGAUD p. 671

 

Découverte de peintures murales américaines de la seconde guerre mondiale dans une maison à Istres (Bouches-du-Rhône). Frédéric MARTY p. 684

 

Le chantier de reprise de la donnée scientifique au MDAA. Assistance scientifique préalable à l’intégration des contenus Soizic TOUSSAINT p. 689

 

Les potiers premiers « nanotechnologues » ? Pierre MÜLLER p. 693

 

Le buste de l’empereur. Jean-Marc BERNARD p. 699