Dufour, Jean-Yves (dir.): Archéologie de la maison vernaculaire (Archéologie moderne et contemporaine 7). 520 p., ill. coul., ISBN : 978-2-35518-102-3, 47 €
(Mergoil, Dremil-Lafage 2020)
 
Compte rendu par Frédéric Dewez, Université Catholique de Louvain
 
Nombre de mots : 2921 mots
Publié en ligne le 2021-04-23
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=3916
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        Jean-Yves Dufour est archéologue à l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives. Spécialiste de l’architecture vernaculaire francilienne et des techniques agricoles, il est membre de l’équipe Archéologies Environnementales de l’UMR Archéologie et Sciences de l’Antiquité.

 

       Ce recueil est le septième volume d’une collection dirigée par Alexandre Coulaud. Comme le rappelle J.-Y. Dufour, dans son introduction, il a pour objectif de faire un premier arrêt sur l’état d’avancement de la recherche autour de l’habitat vernaculaire.

 

       Nous retiendrons la variété des approches méthodologiques soulignées également par l’auteur : ce ne sont pas moins de six fouilles récentes qui sont ici présentées et les articles résultant de l’observation occupent une bonne place dans ce recueil.

 

       L’étude archéologique de la ferme de Clastre, située à Sainte-Eulalie en Ardèche, est la première à figurer dans le recueil. Elle est particulièrement intéressante parce qu’elle fait l’objet d’une investigation qui rassemble étude documentaire, archéologie et archéométrie. Pierre-Yves Laffont et Charles Le Barrier présentent un premier bilan des fouilles menées en 2014-2015. Comme le rappellent les auteurs, cette étude archéologique a été initiée dans la perspective d’un aménagement du bâtiment en un espace muséographique. Le travail mené sur cette ferme offre l’avantage d’étudier sur le long terme un petit prieuré rural, véritable reflet de l’évolution de l’habitat paysan depuis le XIsiècle jusqu’à l’époque contemporaine. 

 

       Chasselay est une commune située dans le département du Rhône. La municipalité y a acquis une maison à pans de bois, sise rue des Sabotiers. La particularité de cette demeure est qu’elle présente, du côté est, une magnifique façade à double encorbellement construite au milieu du XVe siècle. Chantal Delomier et Christian Le Barrier y consacrent une courte intervention dans laquelle ils décrivent la façade et font état de la mise au jour de deux cloisons internes, en torchis pour l’une au premier étage et en lattis pour l’autre dans les combes.

 

       L’étude suivante porte sur l’Îlot Juiverie situé à Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme. Chantal Doumier aborde la problématique de l’habitat vernaculaire. Son approche est particulièrement intéressante : après une présentation concise de la ville et de quelques bâtisses représentatives de l’Îlot, elle explicite en quoi les données archéologiques couplées aux données textuelles peuvent enrichir les connaissances sur l’habitat vernaculaire du XVIe siècle. L’autrice présente ensuite une courte étude sur la maison Daguerre, située à Thiers dans le Puy-de-Dôme. Cette demeure a la particularité d’être décomposée en cinq niveaux, ce qui lui donne une taille et une hauteur exceptionnelles. Une première datation par dendrochronologie avait amené l’archéologue Christian le Barrier à proposer une mise en place du bâti en 1546-1547. La mise en rapport de différents éléments architecturaux a permis d’établir une première fourchette de datation couvrant les XVIIet XVIIIe siècles. La morphologie des lieux et la typochronologie ont été vérifiées par la fouille : la construction daterait bien du milieu du XVIe siècle. De nouveaux prélèvements sur la charpente ont cependant été demandés. Ce ne sont pas moins de sept échantillons qui ont été confiés à l’Archéolabs de Saint-Bonnet-de-Chavagne. Le rapport d’analyse produit par le laboratoire donne l’année 1688 comme datation incontestable de l’ensemble de la charpente.

 

       C’est à l’occasion des travaux effectués pour la réalisation du TGV Méditerranée qu’une étude pluridisciplinaire a été menée dans les garrigues de la région. L’étude archéologique relatée par Frédéric Raynaud, porte sur deux ensembles de bâtiments et sur les espaces qui les entourent. Ces bâtiments, composés d’habitations et d’étables, n’étaient occupés qu’à certaines périodes bien spécifiques, en fonction du calendrier agraire. Ils sont les témoins d’un épisode de l’histoire du monde rural en Basse Provence sous l’Ancien Régime.

 

       L’aménagement de cette même ligne TGV allait donner l’occasion aux équipes archéologiques d’engager une étude sur un type de bâti spécifique à la région, appelé « bastides ».

 

       Cette étude a porté sur cinq groupes de bâtiments qui correspondaient à trois exploitations agricoles. Leurs analyses ont permis d’en rendre l’architecture initiale et d’en déterminer les différentes évolutions antérieures à la date de la réalisation du cadastre napoléonien, à savoir 1835.

 

       La maison traditionnelle francilienne n’intéresse que très peu les archéologues. Jean-Yves Dufour nous présente ici une étude menée sur deux maisons situées à Orly, commune du Val-de-Marne. Elles se présentaient sous deux formes bien différentes. La première était, de toute évidence, une modeste exploitation agricole. La seconde, haute de deux étages, ne correspondait en rien aux « standards » de la maison paysanne. L’examen minutieux de ces deux demeures mitoyennes a permis à l’équipe de fouilles de récolter de précieuses informations sur leur occupation : l’examen archivistique permet d’affirmer que les occupants des deux maisons étaient deux petits seigneurs locaux. Les différentes datations dendrochronologiques, ainsi que les relevés géométriques réalisés, offrent à cette étude des informations importantes sur un certain type d’habitat de l’époque en Île-de-France.

 

       La ferme de Thais est située à Sorigny, commune d’Indre et Loire. Son étude a eu lieu à la fin de l’année 2012. Elle répondait à un cahier des charges scientifiques assez limité. Le site est composé de neuf bâtiments comprenant un bâtiment d’habitation, des granges, quelques annexes et un pigeonnier. Après avoir rappelé les contextes géographiques, géologiques et historiques, Marie-Denise Delaye présente les principaux phasages des éléments architecturaux qu’elle considère comme remarquables. Malgré une recherche assez poussée sur cinq des neuf bâtiments, l’étude archéologique s’est avérée difficile : l’autrice relève plusieurs contraintes qui ont empêché l’équipe de mener un examen pleinement abouti, la première étant les moyens limités alloués à la campagne de fouilles.

 

       La ferme de la Ruaudière, objet de l’étude suivante du recueil, a été bâtie sur la commune de Neuville, dans le Calvados. En 2012, l’Inrap a effectué une fouille préventive des vestiges, menacés de destruction par un projet de lotissement. Les archéologues ont pu identifier trois campagnes dans la construction du bâtiment et six phases dans son occupation, entre les XIIe et XVIIIe siècles. C’est au XVIIsiècle que la ferme s’agrandit de manière significative mais l’usage des bâtiments, de l’aveu même des auteurs, reste pour le moins incertain. La ferme semble avoir été définitivement abandonnée durant la seconde moitié du XVIIIe siècle. Comme le soulignent les auteurs, elle s’insère dans un réseau polymorphe de circulation, d’habitation et d’exploitation agricole. L’examen du mobilier céramique permet d’affirmer que son activité essentielle était la production de beurre. La conclusion de l’article est particulièrement intéressante : la ferme, au travers de son évolution, est un témoin privilégié de l’habitat vernaculaire du Bocage normand. Elle s’inscrit dans un schéma d’exploitation relativement simple.

 

       L’article suivant, rédigé sous la direction de David Gucker, livre les résultats d’une fouille menée en 2011 sur le territoire de la municipalité de Feuges, dans le département de l’Aube en région Grand Est. L’étude porte sur la ferme du « Crot Touillon », dont les caractéristiques illustrent l’architecture vernaculaire typique de la plaine de Troyes. Pour établir ces caractéristiques, les archéologues abordent trois points essentiels : l’évolution du paysage et du bâti dans un contexte local, les modalités de construction de la ferme et enfin la remise de la construction dans son contexte régional. Il s’agit d’un bâtiment agricole de plan quadrangulaire, probablement fondé au début du XIVe siècle. L’étude des structures et du mobilier, ainsi que l’analyse d’échantillons de graines, permet de conclure à un fonctionnement du bâtiment jusqu’à la fin du XIVe siècle. La ferme subit alors une transformation qui entraînera une nouvelle affectation des différentes entités architecturales. C’est au cours du XVIIIe siècle que le bâtiment – essentiellement l’entité occidentale – connut divers aménagements et réfections et évolua vers un plan en « U ». Selon le cadastre napoléonien, l’entité orientale disparut, entraînant ainsi une réduction assez significative de la taille de la ferme. Celle-ci fut abandonnée puis détruite à la fin du XIXsiècle. Comme le précisent les auteurs de cette étude, la fouille a permis de fournir des informations importantes sur l’évolution d’une ferme de la plaine de Troyes en cinq siècles et dans un cadre territorial bien spécifique.

 

       L’architecture vernaculaire est restée longtemps marginale : ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que la maison a été vraiment estimée comme digne d’intérêt. Yvan Lafarge s’intéresse ici à la maison rurale en Île-de-France qui, il faut bien le reconnaître, a été relativement peu étudiée. S’appuyant sur l’examen de plusieurs fermes, il en conclut que le concept de maison rurale se définit comme « l’ensemble des éléments fonctionnels de l’habitat ». 

 

       L’étude qui suit porte sur la découverte, en Seine-et-Marne, d’un ensemble de lieux d’occupation, s’étendant de la préhistoire jusqu’à l’époque contemporaine. Ce sont les vestiges d’une ferme-auberge qui ont été plus particulièrement mis au jour. Ces vestiges, situés en bordure de la RN6 (Paris-Melun) datent de la fin du XVIIIe siècle et du XIXe. La ferme dite « La Maison Blanche » est de taille assez modeste, comparativement aux fermes habituellement bâties sur le territoire de la ville de Sénart au XIe ou au XIIe siècle. Elle se compose de deux bâtiments, d’un jardin clos et d’un verger et possède toutes les caractéristiques d’une ferme briarde, essentiellement agricoles.

 

       Dans les années 1980, Christian Lassure a eu l’opportunité de photographier des fermes de charpente dans le Val d’Oise, la Seine-Saint-Denis et la Seine Maritime. Ces vestiges ont maintenant disparu ou sont devenus inexploitables. L’auteur fait d’abord le descriptif des différentes fermes observées. Il s’agit de trois fermes de pignon et de trois fermes de comble. Sa méthodologie consiste à comparer ces bâtiments avec des fermes « témoins », rencontrées soit dans la bibliographie soit dans l’iconographie existante pour deux régions différentes : Île-de-France et Orléanais d’une part, et Picardie d’autre part.

 

       C’est dans le cadre de la préparation de sa thèse de doctorat, sous la direction de Gérard Béaur, que Marie-Anne Bach nous propose une étude très détaillée de l’habitat à Roissy-en-France au XVIIIsiècle, basée essentiellement sur les archives fiscales de la seigneurie locale et complétée par certains actes notariaux. C’est l’année 1740 qui a été choisie comme année de référence pour l’analyse de cet habitat très spécifique. Cette année correspond, en effet, au premier recueil des déclarations dites « au terrier » dont l’autrice a pu tirer une répartition des chefs de ménage, en fonction du sexe, du métier et du montant de la taille dont ils devaient s’acquitter. Elle a ainsi pu identifier 219 ménages dont 168 dirigés par des hommes, commerçants, artisans et ouvriers essentiellement agricoles. Les bâtiments occupés sont de surface et de volume différents. Ces données chiffrées sont reprises dans deux tableaux particulièrement éclairants. Elles concernent 11 habitations et 15 annexes pour lesquelles l’autrice reprend, entre autres, les dimensions, les occupants et les fonctions. M-A. Bach dresse ensuite une typologie de ces logements, en fonction du nombre de pièces d’habitation, d’une seule pièce pour les plus modestes, jusqu’à cinq pièces et plus pour les plus grandes. Sur 180 logements clairement identifiés, 146 maisons ont fait l’objet d’une description précise des pièces constitutives du corps de logis. Ces données sont reprises dans un tableau distinct.

 

       L’analyse de la répartition socio-professionnelle de l’habitat fait, elle aussi, l’objet de six tableaux bien détaillés. Dans le premier d’entre eux, on y lit qu’en 1740, 33 corps de ferme étaient détenus par 29 laboureurs dont une majorité de pailleurs. Le deuxième tableau reprend la composition de ces bâtiments agricoles qui comprennent essentiellement, hormis l’habitat, des granges, des écuries et des étables à vaches ou à porcs. Onze auberges et cabarets sont présentés dans un troisième tableau qui relève les noms des propriétaires, des tenanciers et de l’enseigne, ainsi que le début d’activité. Les demeures de six marchands ont été localisées : leur relevé figure dans un quatrième tableau qui mentionne, pour chacune d’elles, les noms des propriétaires et des gérants, et le nombre de pièces constituant l’habitat. Les maisons de vingt-sept artisans ont été également repérées. De surface relativement modeste, elles n’en sont pas moins pourvues d’annexes agricoles. Les données sur ces habitations sont détaillées dans un nouveau tableau qui reprend le nom des occupants, leur métier, le nombre de pièces et la surface parcellaire. Ce sont enfin cinquante-et-une maisons d’ouvriers qui ont été découvertes : elles appartenaient, pour la plupart, à des habitants de condition très modeste. L’analyse des données socio-professionnelles de l’habitat démontre qu’il existait une relation très nette entre la taille des demeures et la position sociale des habitants.

 

       La ferme du Cassantin, objet de l’étude qui suit, est un établissement agricole fondé en 1675, à quelques kilomètres de la ville de Tours. C’est à la suite d’un diagnostic mené par le service archéologique d’Indre et Loire que le domaine a été fouillé. Les vestiges étudiés consistent en un logis d’une centaine de mètres carrés, une grange divisée en trois parties et trois fosses. Le bâtiment a été abandonné au cours du XVIIIe siècle, peut-être à cause d’une réorganisation des terres de l’abbaye de Marmoutier.

 

       L’article écrit par Alexander Lehouck et Jan Van Acker a ceci de particulier qu’il retrace, par un seul exemple, l’historiographie de l’évolution de l’habitat agricole flamand depuis le XIIIe siècle jusqu’au XIXe siècle. La ferme « Ter Hille », située sur le territoire de Coxyde, en Flandre Occidentale, a appartenu à l’abbaye des Dunes pendant cinq siècles environ. C’est au moment de la construction d’un terrain de golf que les recherches ont débuté. Replacée dans son contexte historique, la construction de la ferme révèle le cadre socio-économique et son développement en Flandre rurale. 

 

       La contribution de Raphaël Vanmechelen et de Marie Verbeek présente deux fermes bâties aux XVIe et XVIIe siècles, situées dans la région belge du Condroz namurois. Comme le précisent d’emblée les auteurs, le Condroz est une région naturelle qui forme une bande calcaire entre le sillon Sambre-et-Meuse et la Famenne. L’examen complet des deux exploitations agricoles a permis de replacer l’évolution de l’habitat agricole dans un processus élargi à toute une région.

 

       Dans l’analyse suivante, Marc Grodwohl donne un bilan partiel de la recherche qu’il a menée sur l’architecture rurale en Alsace, plus spécifiquement dans des villages situés dans la partie méridionale du massif vosgien. Comme le précise l’auteur, l’analyse du bâti et la datation des objets retrouvés permettent d’interroger les relations entre l’habitat et la société locale et de voir dans la maison rurale une source historique à part entière.

 

       Silda Kotolloshi consacre son étude à la maison fortifiée en Albanie. Les exemples étudiés révèlent que l’habitat fortifié, qualifié de kulla, était largement répandu sur tout le territoire et constitue la plus grande partie du patrimoine bâti vernaculaire albanais.

 

       La dernière étude, relativement brève, porte sur un domaine agricole, situé près de Montréal, dont les fouilles ont permis de mettre au jour des vestiges d’une ferme seigneuriale du XVIIe siècle.

 

       L’ouvrage se termine par une étude conclusive dont l’objectif est de faire un premier état des lieux de la recherche archéologique sur la maison traditionnelle. Chacune des études est rehaussée d’une abondante iconographie, de schémas et de plans détaillés et d’une bibliographie assez exhaustive. L’ouvrage, à destination d’un public averti, est complété d’un glossaire en lien avec les différents articles et des résumés des études.

 

 

Sommaire

 

 

Préface, Jean-René Trochet, p.13

 

Introduction Jean-Yves Dufour, p.17

 

L’étude archéologique de la ferme de Clastre à Sainte-Eulalie (Ardèche).
Premier bilan (2014-2015). Pierre-Yves Laffont en collaboration avec Christian Le Barrier, p.21

 

Chasselay (Rhône), rue des Sabotier Chantal Delomier et Christian Le Barrier, p.53

 

-L’îlot Juiverie de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme) Chantal Delomier, p.65

 

-Maison Daguerre, quartier Saint-Jean, Thiers (Puy-de-Dôme) Chantal Delomier, p.79

 

-Exploitations agricoles et constructions vernaculaires dans un paysage de garrigues du xvie s. au xixe s. Frédéric Raynaud, p.95

 

-Bastides et bâtiments agricoles d’époque moderne – Hameau des Fédons à Lambesc (Bouches-du-Rhône). Frédéric Raynaud, p.119

 

- Deux maisons de petits fonctionnaires seigneuriaux à Orly (Val-de-Marne). Jean-Yves Dufour et Jean-Jacques Péru, p.159

 

- La « ferme de Thais » à Sorigny (Indre-et-Loire) – Fouille archéologique du bâti d’un ensemble médiéval. Marie-Denise Dalayeun, p.193

 

- Habiter et exploiter une ferme dans le Bocage virois : la ferme de la Ruaudière à Neuville (xve-xixe s.). Hélène Dupont, Gaël Léon, Stéphanie Dervin et Eva Bisson, p.203

 

- Évolution et mutation d’une ferme de la plaine crayeuse de Troyes du xive au xixe s. : la ferme du « Crot Touillon » à Feuges (Aube). David Gucker, avec les contributions de Millena Frouin, Claire Pilliot, Pierre Mathelart et Michaël Brunet, p.233

 

- La maison rurale dans le nord-est parisien, aperçu archéologique : 
un travail en cours. Ivan Lafarge, p.313

 

- La Maison Blanche, une ferme-auberge de la fin du xviiie et du xixe s. à Cesson (Seine-et-Marne), ville nouvelle de Sénart. Jacques Legriel, Luc Daguzon et Olivier Bauchet, p.337

 

- L’observation des maisons anciennes dans le Val-d’Oise, la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne dans les années 1980 : de quelques fermes de charpente visibles en pignon. Christian Lassure, p.345

 

- De la masure au corps d’hôtel : morphologie et sociologie de l’habitat à Roissy-en-France (xviiie s.). Marie-Anne Bach, p.361

 

- La ferme moderne du Cassantin à Parçay-Meslay (Indre-et-Loire). Matthieu Munos, Jean-François Coquery, Alexandre Fontaine, S.bastien Millet et Isabelle Pichon, p.397

 

- La maison vernaculaire en Flandre rurale (xiiie-xixe s.) et l’exemple de la ferme abbatiale de « Ter Hille » à Coxyde (Flandre occidentale, Belgique. Alexander Lehouck et Jan Van Acker, p.409

 

- La Cense del Tour, à Haillot, et la Cense de Monia, à Tahier :

archéologie de deux fermes des temps modernes en Condroz namurois

(Belgique) (xvie-xviiie s.). Raphaël Vanmechelen et Marie Verbeek, p.427

 

- Maisons en pierre, maisons en pan de bois dans les campagnes d’Alsace aux xve et xvie s. Marc Grodwohl, p.443

 

- La maison fortifiée du Nord de l’Albanie. Silda Kotolloshi, p.473

 

- Un domaine agricole en Nouvelle-France : le site LeBer à l’île des Soeurs. Hélène Côté, p.481

 

Conclusion. Jean-Yves Dufour, p.501

 

Glossaire, p.511

 

Résumés, p.517