Prina, Daniela (dir.): L’architecture et l’urbanisme du long XIXe siècle en Belgique. Lieux, protagonistes, rôles, enjeux et stratégies professionnelles. 232 p., ISBN : 9782875622396, 18€
(Presses universitaires de Liège, Liège 2020)
 
Compte rendu par Lucie Prohin (INHA)
 
Nombre de mots : 2884 mots
Publié en ligne le 2022-08-30
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=4018
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       Cet ouvrage inaugure la collection DIVAgations des Presses Universitaires de Liège, qui doit son nom au groupe de recherche DIVA (Documentation, Interprétation, Valorisation des patrimoines). Ce dernier est lui-même issu du « Groupe de recherche interdisciplinaire en histoire de l’architecture de l’époque contemporaine » dont Daniela Prina avait initié la création en 2015. C’est à cette occasion qu’avait été organisée, les 18 et 19 décembre à l’université de Liège, une conférence internationale intitulée L’histoire de l’architecture belge du long XIXe siècle : état des lieux et nouvelles perspectives de recherche.

 

       Si elle résulte de cet événement, la publication dirigée par Daniela Prina a toutefois fait l’objet d’un profond remaniement éditorial avant sa parution en 2020. Certaines sessions ont ainsi été entièrement mises de côté, telles que celle analysant les relations entre architecture, industrie et arts décoratifs, ou encore celle portant sur l’architecture civile et militaire. Sur un total de dix-huit communications, seules huit ont été intégrées au volume, par ailleurs augmenté de deux contributions originales d’Antoine Baudry et de Daniela Prina. Cette sélection s’explique par la réorientation thématique de l’ouvrage, affirmée dans son sous-titre « lieux, protagonistes, rôles, enjeux et stratégies professionnelles » — alors que la conférence de 2015 proposait de réfléchir plus largement à l’état de la recherche en histoire de l’architecture du long XIXe siècle en Belgique.

 

       D’une longueur moyenne de quinze pages, rédigées pour moitié en français et en anglais, les contributions couvrent une période allant de la toute fin de l’époque néerlandaise jusqu’à l’entre-deux-guerres — témoignant d’une acception légèrement révisée de l’expression « long XIXe siècle », car adaptée au contexte belge. Le livre comporte, en outre, les notices bio-bibliographiques présentant les six autrices et quatre auteurs, un index des noms, une bibliographie, ainsi que vingt-cinq planches illustratives — dont la position, en fin d’ouvrage, rend néanmoins peu aisé le dialogue entre textes et images.

 

       L’introduction permet à Daniela Prina d’effectuer une rapide mise en contexte historiographique, mais surtout de justifier la focalisation du recueil sur le thème de la professionnalisation des architectes. Elle souligne ainsi que ce domaine d’études — investi par la recherche depuis plusieurs décennies — permet de rassembler un ensemble de questions relatives à la formation, au rôle des sociétés professionnelles, à l’élaboration d’outils de communication et de diffusion, ou encore à l’organisation pratique des chantiers. Afin de rendre compte de la multiplicité des enjeux liés à la définition du statut des architectes, la directrice de la publication propose une structure thématique de l’ouvrage le divisant en quatre parties, qui abordent :

 

1. Les relations professionnelles entre catégories,

2. Le rapport des architectes à l’imprimé,

3. Les liens entre la sphère politique et l’architecture,

4. Et enfin, l’élargissement des horizons professionnels des architectes.

 

            Si l’ordre des essais suit ces sous-catégories, ces dernières ne sont toutefois pas signalées de façon visible à la lecture de l’ouvrage, ni au sein de la table des matières. Ce « plan libre » peut ainsi encourager lecteurs et lectrices à découvrir d’autres possibilités d’organisation du recueil, en faisant dialoguer les contributions autrement.

 

       Le premier essai, de Pieter-Jan Cierkens, propose une lecture rapprochée de la construction de l’entrepôt royal d’Anvers (1828–1834). L’analyse des diverses raisons ayant présidé au choix de l’architecte Louis Roelandt (1786–1864) plutôt qu’à celui d’ingénieurs hydrauliques spécialisés, permet de souligner l’importance accordée à la réputation professionnelle, au-delà des qualifications artistiques et techniques. En étudiant la relation entre l’architecte et son client, l’auteur met en évidence l’influence de la « Commission entrepôt » sur le programme architectural comme sur le déroulement du chantier, tout en évoquant les tensions entretenues avec les ingénieurs de la Waterstaat. Enfin, P.-J. Cierkens s’attarde sur les modalités pratiques de l’encadrement à distance du site de construction : les bureaux de Roelandt étant situés à Gand, les assistants de l’architecte ont en effet joué un rôle crucial sur le chantier.

 

       Les relations entre divers corps de métier du secteur du bâtiment sont également abordées au sein de la contribution de Jelena Dobbels. S’appuyant sur l’analyse de la revue La Chronique des travaux publics, du commerce et de l’industrie sur la période 1877–1914, elle étudie le processus de professionnalisation des entrepreneurs généraux belges, dans une perspective empruntant à la sociologie des professions — tant à l’approche fonctionnaliste qu’à celle se focalisant sur les rapports de forces (power approach). J. Dobbels examine ainsi l’organisation professionnelle des entrepreneurs ainsi que le cadre légal entourant ce métier. En outre, au-delà d’offrir des points de comparaison avec la situation des architectes et ingénieurs, elle analyse l’évolution des liens entre ces différentes professions en construction.

 

       C’est un autre type de publication qu’étudie Edith Willekens dans son essai, qui se focalise sur Le Parallèle des maisons de Bruxelles et des principales villes de la Belgique, unique ouvrage de l’architecte Auguste Castermans (1828–1881), publié par livraisons entre 1852 et 1869. En le replaçant dans son contexte de production, l’autrice évoque les objectifs du recueil, pensé à la fois pour servir de source d’inspiration — à une époque où les publications d’architecture étaient relativement rares en Belgique — et pour défendre l’éclectisme architectural belge. L’analyse des projets représentés dans les 240 planches de l’ouvrage permet de mettre en évidence la place accordée à l’architecture domestique bourgeoise, ainsi que la présence de quelques architectes débutants et de projets parfois controversés. Si l’impact de la publication n’est évoqué que brièvement, E. Willekens souligne son intérêt en tant que source historique — d’ailleurs reconnu dès la fin du XIXe siècle.

 

       Zsuzsanna Börocz analyse elle aussi un ouvrage, publié entre 1880 et 1889 par l’architecte Jules Jacques Van Ysendyck, et intitulé Documents classés de l’Art dans les Pays-Bas du Xe au XVIIIe siècle. Conçue en collaboration avec le photographe Melchior Florimond Joseph Maes (1838–1908), la publication présente un large ensemble de photographies réalisées grâce à la technique de l’héliotype. Tout en examinant la structure et le contenu de l’ouvrage, l’autrice souligne les enjeux politiques de sa production. Depuis près d’un demi-siècle, les pouvoirs publics encourageaient en effet l’étude du patrimoine belge, ainsi que la diffusion de ce savoir par le biais d’expositions et de publications propres à susciter l’inspiration des contemporains. L’essai insiste sur le rôle essentiel de la photographie dans cette entreprise didactique, l’héliotype ayant été volontairement choisi comme l’instrument d’une représentation scientifique et objective des « documents authentiques » présentés dans le recueil.

 

       Quant à Jeroen Cornilly, il propose une « lecture administrative » de la carrière des architectes publics, afin de comprendre comment leur fonction a pu contribuer au développement de leurs réseaux professionnels et à leur renommée artistique. Il étudie ainsi les missions qui leur étaient confiées ainsi que les éléments concrets de leur pratique architecturale, et souligne la standardisation de leurs réalisations comme de leurs documents de travail. L’auteur évoque également les critiques élevées à l’endroit de cette fonction, qui assurait en particulier un accès privilégié à la commande publique. Enfin, questionnant les stratégies de mise en valeur des réalisations des architectes publics — par des publications et expositions — J. Cornilly s’attarde notamment sur le cas de Nicolas Croquison, qui cultiva l’image d’un « architecte-artiste ».

 

       L’essai de Thierry d’Huart se focalise sur la figure de l’architecte et urbaniste Victor Besme (1834–1904), qui occupa la fonction d’inspecteur voyer des faubourgs de Bruxelles de 1858 à sa mort. Si son rôle dans la capitale est connu, l’auteur lève le voile sur les actions de Besme dans la ville de Verviers, jusqu’ici trop peu étudiées, et souligne la variété de ses interventions. Tout en permettant de mettre en évidence la singularité du parcours et des missions de ce personnage — à la fois fonctionnaire, maître d’œuvre et maître d’ouvrage —, le sujet de cette contribution donne à T. d’Huart l’occasion d’aborder plus largement l’objet d’administration crucial qu’est la voirie au XIXe siècle.

 

       Dans sa contribution, Antoine Baudry adopte également une approche monographique, en s’intéressant au processus de nomination des architectes en charge de la restauration de l’abbatiale de Saint-Hubert entre 1839 et 1884. En s’appuyant sur la correspondance conservée au sein du fonds d’archives du chantier — un type de sources rare pour cette période — l’auteur souligne le rôle et les motivations parfois divergentes de plusieurs autorités publiques : le Conseil de Fabrique, le Conseil communal mais surtout la Commission royale des monuments. Chaque désignation étudiée permet de mettre à jour des mécanismes différents et parfois hybrides, tels que la volonté de satisfaire l’ambition d’une jeune institution, l’obligation de répondre rapidement à des contraintes pratiques, ou encore la nécessité de maîtrise des dépenses tout en contentant la sphère politique.

 

        C’est à l’étude du Prix de Rome belge que se consacre Daniela Prina dans son essai. Elle souligne les enjeux éminemment politiques de ce concours, dans le contexte d’une Belgique indépendante où le gouvernement encourageait l’étude et la protection du patrimoine national, mais souhaitait également favoriser le développement d’une architecture contemporaine prestigieuse. Après avoir abordé le rôle de l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers dans l’organisation du Prix, l’autrice analyse les devoirs et parcours des lauréats : l’étude de leurs lieux de séjours et des thèmes de leurs envois fait ressortir l’importance accordée aux références classiques. Évoquant les critiques formulées à l’encontre du concours, la contribution s’attache également à étudier les nombreuses tentatives de réforme du Prix à la fin du XIXe siècle, et jusque durant l’entre-deux-guerres.

 

       Dans ce même contexte d’élargissement des prérogatives des architectes, au tournant du XXe siècle, la contribution de Maria Chiara Rapalo se concentre sur la figure de Louis van der Schwaelmen. L’étude de ses écrits de 1913 et 1916 permet de mettre en lumière de nombreux aspects du travail de cet architecte, urbaniste et paysagiste, majoritairement connu pour son apport dans le domaine de la reconstruction d’après-guerre. Tout en abordant des concepts-clés de son approche « intégrée » de l’urbanisme — « tradition », « patine » —, l’autrice analyse ses liens avec le mouvement moderne, mais également avec des figures tutélaires telles que Camillo Sitte, John Ruskin, et avant tout avec Charles Buls. L’essai revient également sur les questions d’enseignement, faisant état des nombreuses propositions de Van der Schwaelmen dans ce domaine, en lien avec l’émergence de la figure de l’architecte-paysagiste — dont le champ d’action ne doit, selon lui, pas être subordonné à celui de l’architecte.

 

       Enfin, Bianca Gioia Marino analyse l’action de Victor Horta dans le domaine de la conservation du patrimoine, particulièrement à partir de 1920, lorsqu’il rejoint la Commission royale des monuments et des sites. L’étude d’opérations ciblées — telles que l’aménagement de la rue Montagne du Parc, la réalisation du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, ou encore celle du Mont-des-Arts — permet de mettre en exergue le rapport complexe d’Horta aux réalités architecturales préexistantes, son attention au contexte urbain des monuments, ainsi que son regard face aux transformations et destructions qui marquent la capitale belge durant l’entre-deux-guerres. L’essai fait également état de plusieurs polémiques opposant l’architecte à des sociétés professionnelles, mais aussi à des personnalités comme Charles Buls ou Henri van de Velde.

 

       À la lecture de l’ouvrage, il est frappant de constater à quel point les contributions se répondent et s’éclairent entre elles — ce qui est d’ailleurs parfois signalé dans les notes infrapaginales. On retrouve ainsi certaines figures dans plusieurs essais : alors que P.-J. Cierkens se focalise sur un chantier confié à Louis Roelandt, D. Prina mentionne l’importance de cette figure charismatique à l’Académie d’Anvers (p. 128) ; dans cette même contribution est abordé le rôle de Victor Horta dans les tentatives de réforme du Prix de Rome (p. 140), tandis que B. G. Marino analyse plus largement les propositions de cet architecte pour la réforme de l’enseignement de l’architecture. Le thème du Prix de Rome est également évoqué par J. Cornilly, qui souligne l’importance donnée aux bâtiments publics dans les sujets du concours (p. 81) — affirmation que l’essai de D. Prina permet de replacer dans un contexte plus général. La question du rôle didactique de l’architecture et de sa diffusion est bien sûr abordée dans les contributions se concentrant sur l’étude de publications (E. Willekens, Z. Börocz), mais aussi dans les essais de J. Cornilly et de D. Prina qui soulignent le rôle des expositions — respectivement de réalisations d’architectes publics (p. 92) et de dessins mis en compétition pour le Prix de Rome (p. 131). Plus généralement, les diverses contributions permettent souvent d’aborder plusieurs facettes des mêmes questions : l’évolution de la formation des architectes (D. Prina, M. C. Rapalo, B. G. Marino) ; la mise en concurrence des catégories professionnelles, entre architectes, ingénieurs, entrepreneurs (J. Dobbels, A. Baudry) et même techniciens communaux (B. G. Marino) ; ou encore, sujet profondément lié au précédent, la question de l’attribution des chantiers (P.-J. Cierkens, J. Cornilly, A. Baudry). L’exemple le plus significatif concerne peut-être le rôle et les stratégies de la Société centrale des architectes belges (SCAB), acteur central de la période, étudié par J. Cornilly mais également par J. Dobbels, D. Prina et B. G. Marino. Toutes trois évoquent l’utilisation de la presse professionnelle — et plus spécifiquement de la revue L’Émulation — ce qui fait bien sûr écho à l’essai de M. C. Rapalo, qui aborde la création de la Société des urbanistes belges (SUB) et de sa revue La Cité (p. 158).

 

       Par ailleurs, plusieurs sujets n’étant pas directement liés à la thématique principale de l’ouvrage apparaissent, au fils des contributions, comme des points d’intérêt saillants. On pense notamment aux liens, déjà bien connus et étudiés, entre architecture et nationalisme durant cette période, que mettent en évidence de nombreuses contributions : Z. Böröcz démontre ainsi comment les Documents classés et l’usage de la photographie répondent à une ambition de dissémination de la culture belge ; D. Prina évoque elle aussi la question de la valorisation de l’héritage bâti belge, notamment mise en avant dans un projet de réforme du Prix de Rome en 1914 (p. 141) ; quant à M. C. Rapalo, elle aborde les enjeux de construction de l’image nationale par les transformations urbaines. De plus, si l’ouvrage se concentre sur la Belgique, presque tous les essais évoquent les rapports entretenus avec des pays étrangers, en premier lieu avec la France. L’influence de Viollet-le-Duc est ainsi maintes fois mentionnée (Z. Böröcz, D. Prina, B. G. Marino), de même que l’importance de l’École des Beaux-Arts de Paris, souvent présentée comme un modèle (Z. Böröcz, J. Cornilly, T. d’Huart) — quoique faisant parfois l’objet de critiques, comme chez Victor Horta (B. G. Marino). Les liens avec la France apparaissent en effet complexes, ainsi que le montre E. Willekens : bien que s’inspirant du Parallèle des maisons de Paris de l’architecte français Victor Calliat, Auguste Castermans présente le style éclectique comme une spécificité de l’école de Belgique pouvant permettre de la différencier de l’école française (p. 53). Quant à l’Angleterre, les essais de P.-J. Cierkens et M. C. Rapalo évoquent les rapports étroits qu’entretenaient avec ce pays Louis Roelandt (p. 19) et Louis van der Schwaelmen — qui considérait l’Angleterre comme un modèle à suivre (p. 154). B. G. Marino souligne en outre la présence de personnalités (p. 167) et sociétés (p. 177) anglaises en Belgique. Enfin, D. Prina étudie diverses raisons ayant motivé certains pensionnaires belges à visiter l’Angleterre.

 

       En somme, si la forme collective de l’ouvrage permet d’expliquer qu’il ne constitue pas une synthèse exhaustive sur son sujet, c’est bien là que réside tout son intérêt. Les multiples échos que se font entre elles les différentes contributions permettent en effet aux lecteurs et lectrices de confronter de multiples facettes des problématiques abordées. De plus, il est fréquent — quoique pas systématique — que les contributeurs et contributrices précisent de façon très claire la méthodologie adoptée dans le cadre de leur essai, ce qui rend l’ouvrage d’autant plus riche, car offrant une grande variété d’approches, de focalisations et de sources exploitées. La publication ne comprenant pas de conclusion générale, on pourra se référer à celles proposées à l’issue des contributions, qui explicitent parfois des thématiques de recherche à explorer plus avant : analyse comparative de la professionnalisation des entrepreneurs, ingénieurs et architectes belges (J. Dobbels) ; étude d’autres recueils d’architecture ainsi que des maisons d’édition (E. Willekens) ; ou encore élargissement du spectre des recherches relatives à la nomination des architectes-restaurateurs en Belgique (A. Baudry). L’architecture et l’urbanisme belges du long XIXe siècle continuent donc d’offrir des perspectives de recherche stimulantes — y compris au sein d’études transnationales.

 

 

Sommaire

 

Claudine Houbart

Préface  9

 

Daniela N. Prina

Introduction 11

 

Pieter-Jan Cierkens

Building Antwerp's Royal Entrepôt
Louis Roelandt's Architecture Office in Action 15

 

Jelena Dobbels

The Road to Professionalization for Belgian General Contractors  31

 

Edith Willekens

Le Parallèle des maisons de Bruxelles et des principales villes de
la Belgique de l'architecte liégeois Auguste Castermans  47

 

Zsuzsanna Böröcz

Early Belgian Architectural Photography and the Objectivity
of the Heliotype  59

 

Jeroen Cornilly

Administration on Show: Public Architects and Architectural Culture
in xixth-century Belgium  79

 

Thierry d'Huart

Victor Besme (1834-1904), un acteur de l'extension territoriale à
Bruxelles et Verviers au xixe siècle 95

 

Antoine Baudry

La nomination des architectes en charge de la restauration de l'abbatiale
de Saint-Hubert au xixe siècle (1839-1884)  113

 

Daniela N. Prina

The Search for an Official Architecture: The Grands Concours
of the Government at Antwerp's Academy   125

 

Maria Chiara Rapalo

Paysage et conservation au tournant du xxe siècle.

Louis Van der Swaelmen : une vision élargie de la profession
d’architecte  145

 

Bianca Gioia Marino

La conservation du patrimoine dans le contexte d’une nouvelle
esthétique, d’un nouvel urbanisme et de nouvelles tâches pour
 l’architecte. L’approche de Victor Horta  165

 

Liste des figures   183

 

Planches  187

 

Notices bio-bibliographiques   213

 

Index  219

 

Bibliographie essentielle   227

 


N.B. :  Lucie Prohin prépare actuellement une thèse de doctorat sous la direction de Jean-Philippe Garric (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) qui porte sur les circulations transnationales dans le domaine du logement ouvrier, dans le cadre des expositions universelles et internationales, de 1851 à 1913.