Sebastiani, Alessandro - Megale, Carolina (eds): Archaeological Landscapes of Roman Etruria. Research and Field Papers. 296 p., 95 b/w ill. + 21 colour ill., 3 b/w tables, 216 x 280 mm, PB, ISBN: 978-2-503-59139-1, €115,00 excl. tax
(Brepols, Turnhout 2021)
 
Compte rendu par Vincent Jolivet, CNRS
 
Nombre de mots : 3067 mots
Publié en ligne le 2022-09-15
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=4159
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        Édité par les archéologues Carolina Megale (Musées de Populonia) et Alessandro Sebastiani (Université de Buffalo), cet ouvrage rassemble dix-huit articles rédigés par une trentaine d’auteurs en grande majorité italiens (les autres se comptent sur les doigts d’une main), mais il est entièrement publié en anglais – manifestement pour garantir au volume une audience internationale plus large. Ce premier volume de la série MediTo, Archaeological & Historical Landscapes of Mediterranean Central Italy regroupe pour l’essentiel les communications relatives à l’époque romaine présentées au premier International Mediterranean Tuscan Conference (= Mediterraneo toscano: paesaggi dell’Etruria romana) de Paganico en juin 2018. Un an plus tard, un deuxième colloque, encore inédit, a été consacré à l’occupation de cette même région entre la fin de l’Antiquité et le haut Moyen Âge.

 

        L’idée de ces rencontres est née, en particulier, du vide créé par la disparition du Notiziario de la Surintendance de Toscane (NotATos) qui avait permis, entre 2005 et 2015, de tenir régulièrement la communauté scientifique au courant des activités archéologiques menées sur le territoire toscan ; cette fonction a été partiellement assurée, au cours de ces dernières années, par les FastiOnline de l’AIAC, eux-mêmes actuellement menacés de disparition par de nouvelles réformes administratives dont il n’est pas sûr qu’elles permettent de remplacer un jour ce très précieux instrument de communication de la recherche archéologique en cours. Une mise au point portant sur les fouilles les plus récentes (jusqu’en 2019), présentée par des acteurs venus de milieux très différents – musées, surintendance, universités… – était donc particulièrement la bienvenue aujourd’hui.

 

        La préface de Daniele Manacorda rappelle opportunément que l’archéologie romaine est, en Étrurie, une discipline relativement récente, dont on pourrait faire remonter la véritable naissance à la fin des années soixante-dix du siècle dernier, avec la fouille de la villa de Settefinestre (il aurait cependant été juste de faire figurer en bibliographie l’ouvrage de Guido Achille Mansuelli, L’ultima Etruria, publié en 1988, en tant que rare témoignage de l’intérêt précoce d’un étruscologue pour cette période). Avant cette date, bien des fouilles romaines en territoire étrusque n’étaient le plus souvent, comme ce fut le cas à Bolsena, à partir de 1946, que le malencontreux résultat de la recherche de vestiges d’époque antérieure.

 

        L’introduction de Carolina Megale et Alessandro Sebastiani présente les objectifs du projet et son lien avec d’autres programmes de recherche, en particulier The Roman Peasant Project[1], et résume l’ensemble des communications du volume. Les cités concernées, avec tout ou partie de leur territoire, sont ici, du nord au sud, Luni, Populonia, Vétulonia, Roselle et Cosa.

 

        On peut commencer la lecture de l’ouvrage par la contribution la plus générale, celle de Liza Fentress (n. 2), qui regroupe et contextualise la plupart des sites traités dans toute leur diversité – cités, pagi, vici, mansiones, villae, marchés, centres de production, etc. –, et qui s’interroge sur la disparition des esclaves du panorama de la recherche archéologique actuelle ; elle souligne également (p. 40) l’utilité des prospections réalisées dans les années quatre-vingt, dans des campagnes où les témoignages d’occupation du territoire antique et médiéval ont à peu près complètement disparu aujourd’hui. Celle de Franco Cambi (n. 1) se concentre davantage sur la frange côtière de l’Étrurie centrale au début de la période romaine, dans une optique de landscape archaeology, très largement partagée dans le volume, en examinant plus particulièrement Cosa, évoqué comme un cas exceptionnel de « long-term and wide-ranging scientific planning », au même titre qu’Alba Fucens et Frégelles (p. 29). Compte tenu du contexte, l’auteur aurait pu citer Bolsena, où les fouilles de l’École française de Rome se sont poursuivies de 1946 à 1982), ainsi que Populonia.

 

        Deux autres articles envisagent le territoire dans son ensemble : celui d’Edoardo Vanni (n. 17) se propose, à partir des témoignages de pratiques religieuses dans les campagnes de la Toscane actuelle, de mettre en évidence la manière dont l’économie sylvo-agro-pastorale a été façonnée par les sanctuaires – notamment à partir de l’exemple du culte de Diane Umbronensis, à l’embouchure de l’Ombrone, et de celui de Silvanus (on pourra discuter, p. 260, l’idée selon laquelle le complexe de Murlo aurait été d’abord une regia, puis un sanctuaire fédéral, ou, p. 270, celle selon laquelle Étrusques et Romains n’avaient pas une idée très claire des frontières de leur territoire). Bien que limitée au Moyen Âge, et à la seule partie centrale côtière de la Toscane, la contribution de Giovanna Bianchi (n. 18) offre différentes clés pour comprendre le paysage antérieur, notamment au travers d’un recensement des ressources du territoire – sel, minéraux, argile, bois, agriculture, élevage (elle n’évoque pas les ressources halieutiques) –, dont on peut penser que les modes d’exploitation n’avaient pas radicalement changé depuis l’Antiquité.

 

        Six contributions sont consacrées à l’urbanisme des cités côtières (Cosa, Populonia) ou sub-côtières (Roselle, Vétulonia, Luni). Des deux portant sur la colonie latine de Cosa, fondée en 273 av. J.-C.[2] , on peut commencer la lecture par celle, plus générale, de Russel T. Scott et alii (n. 14) qui fournit une synthèse efficace des objectifs des fouilles initiées par l’American Academy en 1978, et des débats qui ont accompagné la publication régulière des résultats de ces travaux, qui comptent aujourd’hui une dizaine de volumes couvrant à peu près tous les aspects de la vie de la cité entre sa fondation et son abandon (à l’exception du domaine funéraire, manifestement délibérément écarté de la recherche), et propose de stimulantes pistes de recherche. Ilaria Romeo et Dario Panariti (n. 13) présentent pour leur part les résultats du programme de l’Université de Florence, qui portent principalement sur l’étude du réseau viaire, et qui a permis de remettre au jour différentes structures (on peut regretter que l’article ne comporte aucun plan de la domus de plan canonique récemment découverte sur la route menant de l’arx au forum, sommairement décrite p. 198). La contribution de Cynthia Mascione (n. 9) porte sur l’aire sacrée de l’acropole de Populonia, qui a fait l’objet d’une urbanisation monumentale entre la fin du IIIe siècle av. J.-C. et le début du siècle suivant : outre trois temples d’époque hellénistique, dont l’un de plan toscan[3], et un quatrième, de dimensions très modestes, attribué à Hadrien, les fouilles y ont mis au jour une luxueuse domus de plan canonique de la fin du IIe siècle av. J.-C., dont la partie postérieure reste à dégager. Le site de Roselle fait actuellement l’objet d’un nouveau projet d’envergure, présenté ici par Maria Grazia Celuzza et alii (n. 5), qui prévoit des interventions dans non moins de onze secteurs différents de la cité ; les résultats présentés ici concernent en particulier le temple d’Artémis, situé sur la terrasse des temples. Du côté opposé du lacus Prilius, Simona Rafanelli (n. 12) présente une synthèse relative aux fouilles de Vétulonia, et en particulier à celles du lieu-dit Poggiarello Renzetti (et non « Poggietto Renzelli », p. 23), où elle a mis au jour ces dernières années une domus construite au IIIe siècle, et peut-être détruite à l’époque de Sylla, qui présente un plan apparemment tributaire de traditions différentes – étrusque et hellénique –, dont elle donne une description détaillée, qui aurait mérité d’être accompagnée d’un plan[4] (je ne suis pas sûr que la salle B doive être interprétée comme une salle de pressage des olives, plutôt que comme un petit balneum). Pour en terminer avec les cités, aux confins de l’Étrurie, la colonie romaine de Luni, fondée en 177 av. J.-C., fait également l’objet d’un nouveau projet de fouilles concentré dans secteur de la Porta Marina, au sud de la cité, qui a été occupé jusqu’au VIIe siècle ap. J.-C. : la contribution de Simona Menchelli et alii (n. 11) offre un état très récent de nos connaissances relatives aux différents édifices qui y ont été dégagés, dont deux domus et un petit temple du Ier siècle ap. J.-C., avec cella et pronaos, implanté sur l’une de ces maisons (le souci légitime de rendre justice séparément au travail de chacun des collaborateurs de cette contribution, au détriment d’une synthèse d’ensemble, en complique un peu la lecture).

 

        Parallèlement à ces réalités urbaines, l’ouvrage présente un certain nombre de case studies de fouilles réalisées dans le territoire, portant sur des sites dont l’identité, la fonction et le rôle dans l’économie plus large du territoire de la cité demeurent souvent difficiles à cerner avec précision.

 

        Trois d’entre eux se concentrent dans la vallée de l’Ombrone, au nord-est de Roselle, à mi-distance entre cette cité et Chiusi. Identifié en 2007, et fouillé depuis 2011, le site de Santa Marta, présenté par Stefano Campana et Emanuele Vaccaro (n. 3), couvre une aire totale de 1,2 ha, et se compose de quatre corps de bâtiments occupés entre le IIe siècle av. J.-C. et la fin de l’Antiquité, dont un édifice de plan rectangulaire qui couvre près de 400 m2. L’ensemble ne présentant pas, au stade actuel de la recherche, un plan de villa classique, il est ici défini comme un grand complexe rural. Non loin de là, le site de Podere Canici couvre une extension d’au moins 2 hectares, et pourrait être interprété comme un vicus ; découvert dans les années quatre-vingt du siècle dernier, il est fouillé depuis 2017 sous la direction d’Alessandro Sebastiani (n. 15). Non loin du bâtiment principal, doté d’une cour centrale, construit vers 300 av. J.-C., et occupé jusqu’à la fin de l’époque républicaine, un dépôt votif semble indiquer la présence à proximité d’un sanctuaire rural ou de frontière (fig. 15.3, le Podere Cannici n’est pas indiqué, mais semble se confondre avec le n. 1., Poggio del Papa). Il semble avoir existé une forme de continuité entre ce dernier site et celui de Podere Marzuolo, situé à quelques kilomètres de distance : présenté ici par Astrid von Oyen et alii (n. 16), il couvre une extension comparable, et semble s’être développé comme un « nucleated rural center » entre 30 av. J.-C. et 70 ap. J.-C, en assurant également une fonction de production dans le domaine de la céramique et de la métallurgie.

 

        Tout près de Volterra, la villa romaine d’Aiano, présentée par Marco Cavalieri (n. 4), relève d’un tout autre registre : construit vers 300 ap. J.-C., et occupé jusqu’au milieu du VIIe siècle (l’auteur distingue 4 phases antiques), l’édifice, qui présente une architecture particulièrement raffinée (son centre est occupé par un vaste complexe trilobé), a été implanté unitairement de manière à profiter de tous les avantages offerts par sa position et par les ressources de son territoire. Elisabetta Giorgi (n. 8) présente elle aussi un très grand complexe situé dans l’arrière-pays de Livourne, au lieu-dit Vignale, implanté en liaison étroite avec la via Aurelia[5]. D’abord consacré à des fonctions agricoles et artisanales à la fin de l’époque républicaine, l’édifice, devenu luxueuse villa, aurait été transformé successivement en mansio, peut-être les Aquae Populoniae mentionnés dans la Table de Peutinger. Compte tenu de sa proximité avec la mer, on ne peut exclure qu’elle ait exploité également les différentes ressources offertes par le littoral.

 

        C’est du littoral tyrrhénien que traitent enfin trois contributions. Entre Vétulonia et Roselle, l’ancien lacus Prilius, aujourd’hui entièrement comblé, était une lagune côtière certainement en partie navigable dont Camilla Colombi (n. 6) a entrepris de restituer la physionomie antique et les éventuelles structures portuaires dans le cadre d’un projet initié en 2016, tendant à préciser les restitutions déjà proposées par Antonia Arnoldus Huyzendveld et Carlo Citter en 2007 et 2014. Ce programme associe carottages visant à restituer le paléo-environnement et prospections magnétiques menées sur une large échelle ; ces dernières ont permis de localiser un site hellénistique qui présente un singulier plan en fer à cheval. La contribution de Carolina Megale porte sur le site de Poggio del Molino, situé au nord de Populonia, sur la rive opposée du golfe de Baratti. L’édifice, qui occupe une surface de l’ordre de 3000 m2, est interprété comme une forteresse construite vers le milieu du IIe siècle et utilisée comme telle jusqu’au début du Ier siècle, avant d’être transformée en villa rurale et maritime (à partir du plan de la fig. 3, il semble difficile de restituer une seconde tour et une seconde porte à l’est, tout comme deux retours aux extrémités du portique qui occupe la partie sud du complexe) : il s’agirait donc d’un témoignage privilégié d’une activité archéologiquement à peu près invisible, la piraterie. Moins générale que ne le laisserait penser son titre, la contribution de Stefano Genovesi (n. 7), qui s’insère dans un projet de restitution du paléo-environnement de la basse vallée du Cecina, traite pour l’essentiel du port de San Gaetano, près de Vada Volterra, non loin duquel ont été mis au jour de nombreux ateliers d’amphores à vin, principalement actifs entre 50 et 200 ap. J.-C., et qui a fait l’objet d’opérations de drainage au début de l’Empire, réalisées avec des files régulières d’amphores Dressel 2-4. L’importance du site est attestée par les structures qui y ont été mises au jour, notamment une schola et un horreum.

 

        Le volume se referme sur un index topographique, qu’un index nominum aurait pu utilement compléter.

 

        Par la richesse et la diversité de ses contributions, ainsi que par la qualité de la documentation qu’il rassemble, cet ouvrage vient donc opportunément pallier une lacune manifestement importante, tout en évitant la dispersion de travaux relatifs à une même aire géographique. À cet égard, son titre recèle toutefois une ambiguïté, puisque le projet ne concerne pas l’ensemble de l’Étrurie antique, mais seulement la Toscane (et, marginalement, la Ligurie), laissant ainsi de côté de vastes pans du territoire étrusque aujourd’hui situés au nord du Latium ou à l’ouest de l’Ombrie[6]  ; la partition géographique moderne présente en outre l’inconvénient de scinder en deux le territoire d’anciennes métropoles, comme c’est le cas pour Vulci, située aux confins nord du Latium, mais dont seule est abordée ici la partie du territoire située aux confins sud de la Toscane, au risque de se priver ainsi d’une compréhension globale des rapports entre la cité et sa chora, dont rien n’indique qu’ils aient été définitivement dénoués à l’époque romaine.

 

        Ainsi, à sa manière, l’ouvrage risque-t-il de contribuer à perpétuer une double fracture, solidement ancrée dans la tradition historiographique : celle qui sépare les spécialistes de l’Étrurie méridionale de ceux de l’Étrurie septentrionale, et celle qui sépare les spécialistes du monde étrusque de ceux du monde romain. C’est peut-être dommage, de ce point de vue, mais le respect de l’unité de temps (l’époque romaine) et de l’unité de lieu (l’Étrurie septentrionale) dont il témoigne, conduira à faire de ce volume une référence relative à une période injustement négligée de la riche histoire de l’Étrurie, qui est bien loin de se limiter à ses « siècles d’or »[7].

 


[1] Encore inédit à l’époque de la publication (p. 19) ; voir à présent Kim Bowes (dir.), The Roman Peasant Project 2009-2014: excavating the Roman rural poor, Philadelphie, 2020 (University Museum Monograph 154).

[2] Sur Cosa, on se reportera aussi en dernier lieu à Andrea De Giorgi (dir.), Cosa and the colonial landscape of Republican Italy (third and second centuries BCE), Ann Arbor, 2019 (cité ici seulement en introduction, p. 24).

[3] Ces temples ne figurent pas dans la somme récente de Dimosthenis Kosmopoulos, Architettura templare italica in epoca ellenistica, Rome, 2021 (Studia archaeologica 250).

[4] Le dernier plan paru de cette domus figure, à ma connaissance, dans Simona Rafanelli, Gian Luca Grassigli, Nuove scoperte nella città ellenistica di VetuloniaAnnFaina 25, 2018, fig. 18.

[5] Manque le plan d’ensemble de l’édifice : le plan de phase le plus complet a été publié par Elisabetta Giorgi et Enrico Zanni : Le terme di una villa/mansio nel tempo, tra antichità e alto medioevo (?), dans M. Medri, A. Pizzo (dir.), Le terme pubbliche nell’Italia romana (II secolo a.C.-fine IV d.C.), Rome 2019, p. 494.

[6] Archaeological Landscapes of Roman Tuscany aurait sans doute été un meilleur titre.

[7] Pour reprendre le titre de l’ouvrage d’Alain Hus, Les siècles d’or de l’histoire étrusque (675-475av. J.-C., paru à Bruxelles en 1976.


 

Sommaire

 

Table of Contents, p. 7-8.

List of Illustrations, p. 9-13.

 

  1. Daniele Manacorda, Preface, p. 15-17.
  2. Alessandro Sebastiani and Carolina Megale, Introduction, p. 19-26.
  3. Franco Cambi, The Tuscan Coast in the Classical Period Research Prospects: Towards a New Landscape Archaeology, p. 27-37.
  4. Elizabeth Fentress, Nunc Villae Grandes, Oppida Parva Prius: Private Agency and Public Utility in the Tuscan Maremma, p. 39-47.
  5. Stefano Campana and Emanuele Vaccaro, Santa Marta: A Roman Nodal Point in the Middle Ombrone Valley (Southern Tuscany, Italy), p. 49-65.
  6. Marco Cavalieri, Between Topography, Archaeology and History. Considerations for a Diachronic Synthesis of the villa at Aiano (San Gimignano) between the Fourth and the Seventh Centuries, p. 67-78.
  7. Maria Grazia Celuzza, Matteo Milletti, and Andrea Zifferero, Rusellae and its Territory. From the Etruscan to the Roman City, p. 79-92.
  8. Camilla Colombi, The Etruscan Harbours of Vetulonia and the Extent of the Prile Lagoon: First Results of a New Research Project, p. 93-109.
  9. Stefano Genovesi, The Northern Etrurian Coast: The Vada Volaterrana during the Roman Period, p. 111-120.
  10. Elisabetta Giorgi, Archaeological excavations in Vignale (Livorno): A Lens for Framing the Landscape in Roman Times, p. 121-132.
  11. Cynthia Mascione, Etruscan-Roman Populonia: Recent Research on the Sacred Area of the Acropolis, p. 133-148.
  12. Carolina Megale, Piracy and the Fortress of Poggio del Molino: A Contribution to the Definition of the Late Republican Landscape of Populonia, p. 149-162.
  13. Simonetta Menchelli, Paolo Sangriso, Alberto Cafaro, Stefano Genovesi, Silvia Marini, and Rocco Marcheschi, Luna. The Area of Porta Marina between the Republican and the Imperial periods, p. 163-174.
  14. Simona Rafanelli, New Excavations in the Etruscan-Roman City of Vetulonia. The Domus dei Dolia, p. 175-193.
  15. Ilaria Romeo and Dario Panariti, The University of Firenze at Cosa (2016-2018), p. 195-205.
  16. Russel T . Scott, Andrea U. De Giorgi, Richard Posamentir, and Christina Cha, Cosa excavations: New Interpretative Frameworks, p. 207-218.
  17. Alessandro Sebastiani, The Late Etruscan and Republican Settlement at Podere Canici (Civitella Paganico Grosseto, p. 219-235.
  18. Astrid von Oyen, Gijs W. Tol, and Rhodora G. Vennarucci, The Missing link. A Nucleated Rural Center at Podere Marzuolo (Cinigiano Grosseto), p. 237-250.
  19. Edoardo Vanni, Beyond Religion? Placing the Gods in the Reconstruction of the Landscape and Economies of Southern Tuscany, p. 251-277.
  20. Giovanna Bianchi, Rural Settlements and Natural Resources in Early Medieval Southern Tuscany: Past and Future Research Prospects, p. 279-289.

 

Topographical Index, p. 291-295