AA.VV. : Boschung, Dietrich - Colonna, Cécile - Mathieux, Néguine - Queyrel, François (dir.), La Belle Époque des collectionneurs d’antiques en Europe, 1850-1914, (Histoire et Archéologie), 364 p., 18 x 24 cm, ISBN : 9791037006813, 32 €
(Hermann, Paris - Louvre éditions, Paris 2022)
 
Compte rendu par Hélène Bédoire-Besson, Université de Tours
 
Nombre de mots : 2882 mots
Publié en ligne le 2022-11-25
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=4470
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       Les éditions Hermann et les éditions du Louvre proposent, avec La Belle Époque des collectionneurs d’antiques en Europe 1850-1914, un ouvrage inédit dans l’historiographie du sujet. Les différentes interventions explorent le collectionnisme après que Winckelmann et Caylus ont interrogé, chacun à sa manière, les objets dans l’histoire. C’est d’ailleurs souvent leur vision de l’objet qui est retenue dans la bibliographie traditionnelle sur le collectionnisme. Qu’est-il advenu de la figure humaniste du collectionneur ? Et de l’amateur d’art ? La Belle Époque représente-t-elle un tournant dans l’élaboration des collections, qu’elles soient privées ou publiques ?

 

       Depuis 2011, l’INHA a lancé un programme d’étude des ventes d’antiques au XIXe siècle. La création du répertoire des ventes d’antiques a été l’occasion d’un colloque, intitulé Collections et collectionneurs d’antiquités en Europe à la Belle Époque (fin XIXe siècle-1914), qui s’est tenu à l’INHA et au Musée du Louvre du 7 au 9 novembre 2019. La publication à laquelle il donne lieu ici nous renseigne sur l’actualité des données relatives aux collections d’antiquités à la Belle Époque.

 

       Le prologue du livre plaisamment provocateur prépare le lecteur à décaler son point de vue sur les collections occidentales privées ou publiques. Si le ton employé peut paraître léger, cette communication a l’avantage de retenir immédiatement l’attention et introduit des débats et des questions d’actualité.

 

       La première partie de l’ouvrage, intitulée « Marché et mobilité des antiquités à la Belle Époque », présente le marché de l’antiquité à la fin du XIXe siècle. Les trois interventions qui composent ce chapitre sont construites autour d’évènements ou de personnalités marquantes de la période. La notion de réseau et d’implantation des personnalités dans un milieu bourgeois de connaisseurs est centrale pour ces communications sur les salles de ventes parisiennes des années 1880-1890.

 

       Morgan Belzic compare les collections Pourtalès et Tyszkiewicz, dont les ventes définissent des bornes chronologiques fortes pour la période. L’auteur dessine l’évolution du marché des antiquités parisiennes à la Belle Époque en explorant les catalogues de vente des deux collections. Ses conclusions confirment la spécialisation des ventes et leur participation à la dispersion des collections qui entraînent la perte d’informations sur les objets vendus.

 

       John Voukelatos offre une communication en anglais sur le collectionneur méconnu Alfred Bourguignon et sur son ensemble de vases grecs. M. Voukelatos met ainsi en valeur l’importance de l’histoire des collections et son utilisation dans l’identification de nouvelles figures du collectionnisme. Il insiste encore sur la nécessité d’étudier les catalogues de ventes afin de comprendre les contextes des objets collectionnés, disséminés par les ventes.

 

       Susana Stüssi Garcia s’intéresse aux figures des homonymes Eugène Boban et Goupil, dont l’intérêt pour les antiquités précolombiennes signe un élargissement des collections bourgeoises en France. Ce phénomène est mis en relation avec les évènements politiques : la volonté impériale de coloniser l’Amérique du Sud. Cette évolution est comparable à l’élargissement des collections avec les conquêtes napoléoniennes en Italie puis en Égypte.

 

       La deuxième partie de l’ouvrage est titrée « Marché et collections russes sous les derniers Romanov ». Elle présente des informations très peu connues en général et particulièrement dans l’Europe occidentale. Pourtant, les autrices démontrent les influences réciproques entre les différentes puissances de la Belle Époque, depuis les collectionneurs jusqu’aux musées en passant par les Expositions universelles.

 

       Maria Medveva s’intéresse aux échanges qui ont lieu entre les institutions, les collectionneurs et les chasseurs de trésors. Son étude relève la mince frontière entre l’illégalité et la légalité du marché des antiquités. Elle salue ainsi les progrès institutionnels réalisés pour lutter contre le pillage et la dispersion des antiquités. Le système législatif apparaît au fil de la communication et éclaire les mutations de la société russe à la Belle Époque. 

 

       Olga Gorskaya écrit sur Julius Lemmé, figure inconnue d’Odessa. Dédaigné par les archéologues et les institutions, Julius Lemmé était l’un des collectionneurs les plus importants de son époque en Russie. Présentée lors de l’Exposition de 1862, sa collection est à l’origine de la reconnaissance des antiquités cimmériennes. Il finit par la vendre au musée de l’Ermitage, favorisant le renouvellement des collections impériales.

 

       La communication suivante, proposée par Karina Pronitcheva, s’intéresse à la renommée de la collection d’antiquités cimmériennes et à son impact sur l’image de l’Ermitage. La découverte du kourgane de Koul-Oba marque le début du financement des fouilles par l’État. Elle devient si importante qu’une salle lui est réservée dans le nouveau musée, inauguré en 1852. Les œuvres découvertes marquent à la fois les musées européens, qui se fournissent en copies, mais aussi le style Art déco qui s’inspire des objets cimmériens. L’Ermitage passe ainsi du rang de musée d’art à celui de musée d’art et d’archéologie.

 

       Joanna Martin clôt la digression russe en s’intéressant au marché français des œuvres cimmériennes. Les ventes sont alors peu fournies, mais régulières. Les musées occidentaux y sont régulièrement en concurrence. L’autrice démontre la diversification du marché au fur et à mesure du temps. Celle-ci est en partie permise par les liens très forts qu’entretiennent les marchands, les savants et les collectionneurs, comme l’illustre l’étude de cas de la collection de la comtesse de Béarn. Les antiquités régionales peinent cependant à trouver leur place à cause de l’hégémonie de l’art grec.

 

       La partie « Collectionneurs et collections publiques » relève les échanges entre des collectionneurs privés et leur pays. Les auteurs y présentent autant les désavantages du collectionnisme privé que ses avantages. La notion de patrimoine national y apparaît comme pivot du discours. Les grandes figures de collectionneurs présentées sont majoritairement assez mal considérées par leurs contemporains scientifiques. Un seul collectionneur privé se démarque : il s’agit de Raoul Warocqué. Ces interventions posent de nouvelles questions sur les rapports entre collections privées et publiques et le regard porté sur les collectionneurs privés, qui ont pu privilégier le rendement financier de leur collection et non leur nation. Ce chapitre insiste sur l’importance des collections pour le renfort, à la fois, de la puissance étatique et du statut social du collectionneur.

 

       L’intervention d’Andi Mihalache contextualise l’évolution muséale roumaine et insiste sur les changements du collectionnisme. Ce ne sont plus seulement les élites qui rassemblent des antiquités, mais tous ceux qui le peuvent. C’est un phénomène de mode qu’accompagne une refonte des perspectives muséales. Les institutions ne cherchent plus la simple accumulation de pièces précieuses. Elles exposent une volonté de discours historique continu, un développement des typologies d’objets et une construction de l’histoire qui ne s’articule pas autour des grands évènements nationaux, mais qui se déplace vers l’histoire des objets.

 

       L’article de Claudine Jacquet et Marie-Laure Le Brazidec présente une étude préliminaire sur Edward Barry, dont la particularité de la collection était le nombre important de poids et d’outils de mesures médiévaux. La collection Barry était organisée en séries d’objets. Son achat partiel a participé à l’élargissement des collections archéologiques toulousaines.

 

       Le chapitre suivant, écrit par Virginie Dupuy et Muriel Rouaud, traite de l’importance de la collection privée de Fortuné Parenteau pour le Musée Dobrée. Fortuné Parenteau est à la fois collectionneur et conservateur du musée Dobrée. Le lien entre collection personnelle et professionnelle est très fort et chacune conditionne l’autre. Les autrices relèvent la démarche plus philologique qu’archéologique du collectionneur, malgré la volonté de comparaison qui transparaît derrière la constitution des ensembles.

 

       La proposition d’Elisabete Pereira présente le collectionneur portugais Teixeira de Aragão qui a vendu sa collection à l’étranger, déclenchant la volonté étatique de la récupérer. A contrario, Raoul Warocqué est très attaché à son pays et favorise la passation de sa collection à l’État, limitant les ventes à l’étranger. L’étude de ce personnage insiste sur la diffusion, très rapide et élargie, des découvertes et des catalogues établis par les collectionneurs.

 

       « De la collection au musée » apparaît comme la partie la plus cohérente. Elle valorise les échanges entre collectionneurs et musées et équilibre le propos sur les collectionneurs privés. La relation entre les collectionneurs étudiés et les musées est enrichissante pour chacune des parties. En effet, les collectionneurs apportent leur réseau et deviennent de véritables intermédiaires entre les musées et les œuvres. Ils peuvent aussi contribuer à la diffusion des collections muséales par la publication de leur catalogue. Ils participent ainsi à la renommée des musées avec lesquels ils travaillent ou auxquels ils donnent, vendent, lèguent leur collection. Le collectionneur peut, de son vivant ou via son testament, choisir les conditions de survie de sa collection. Les personnalités présentées dans cette partie ont généralement soumis le legs de leur collection à des conditions. Si cette pratique peut paraître désavantageuse pour les institutions, c’est cependant un excellent moyen de conserver la collection intacte et d’assurer sa transmission au public.

 

       Tous les collectionneurs présentés ici sont des bourgeois. Ils font partie d’une nouvelle élite sociale, qui s’est formée grâce à la révolution industrielle. Ils amassent à la fois les objets pour le prestige que leur offrent les collections, mais aussi pour les connaissances qui accompagnent ces pièces. Leur passion pour les antiquités peut se traduire par leur présence sur le terrain archéologique. Leur collection se teinte alors d’un certain régionalisme et ils mettent en valeur les connaissances acquises au cours des fouilles.  

 

       La cinquième partie, « Collectionneurs et archéologues », est construite autour des voyages et des mises en collection des pièces trouvées par les collectionneurs eux-mêmes. Elle recentre l’objet plus que l’homme au cœur du discours et interroge le parcours géographique et historique des œuvres. Le lecteur y découvre alors différents types d’antiquités, comme la communication de Yannick Le Pape qui se concentre sur la collection des antiquités assyriennes en Angleterre.

 

       Le collectionneur peut devenir archéologue par hasard. C’est le cas de Béla Gerster, architecte-ingénieur, devenu archéologue au cours de ses projets dans l’Isthme de Corinthe. Béla Gerster collectionne des objets qui retiennent son attention en tant que professionnel. Ce choix de pièces explique que la collection soit restée inconnue : leur propriétaire les considérait comme banales.

 

       L’intervention de Sophie Schvalberg est l’illustration de la remise au centre des objets collectionnés. L’autrice s’intéresse à la Dame d’Auxerre, une œuvre emblématique dont l’histoire moderne est inconnue. Deux nouvelles hypothèses sont avancées pour expliquer cette absence. La statuette a pu arriver au musée d’Auxerre par le biais de Georges Perrot, spécialiste, qui l’aurait acquise au cours d’un de ces voyages, ou bien M. Bourgoin aurait pu en être propriétaire avant de se trouver désargenté. Dans les deux cas, la statuette est en partie privée de son histoire, car elle a été découverte  à une période charnière, entre archéologie balbutiante et premier cadre légal concernant les antiquités.

 

       L’article d'Yves Coativy et Léa Pétard s’intéresse aux collectionneurs bretons dont les rassemblements d’objets sont éclectiques par leur nature, mais qui ont en commun un régionalisme fort. Il s’agit de collections qui sont ou non matérielles (lorsqu’il s’agit de traditions orales par exemple). Celles-ci ne sont pas construites autour d’un cœur classique et les collectionneurs sont d’extractions sociales différentes. Cette diversité de personnalités révèle des moyens de collecte très différents.

 

       La dernière intervention est due à Soline Morinière, qui a approché la notion de collection au prisme du fonds Édouard Flouest. Celui-ci était archéologue et a illustré ses recherches. Il a donc œuvré à la diffusion des collections privées ou publiques grâce à ses copies figurées des objets qui ont permis de rendre accessible un grand nombre d’œuvres.

 

       « Collectionneurs et artistes » évoque enfin trois cas italiens d’artistes collectionneurs à la Belle Époque. De fait, à cette période déjà particulière vient s’ajouter celle de l’unification italienne. Ce contexte favorise les échanges dans le pays et le statut complémentaire d’artiste et de collectionneur permet à ces trois figures de développer un réseau très étendu de contacts. Ils bénéficient donc de multiples sources d’approvisionnement pour leurs collections. Les artistes-collectionneurs utilisent leur collection pour se former aux goûts classiques, pour éduquer leurs élèves, mais aussi pour faire valoir leurs connaissances de l’histoire de l’art.

 

       Le premier artiste est Santo Varni, doyen du groupe présenté ici. Il avait réuni une collection très étendue grâce à des dons, des fouilles et des achats. Ses acquisitions de fouilles venaient d’un secteur particulier : celui de la ville de Libarna (aujourd’hui Serravalle Scrivia). Au rythme de sa collection, Varni avait aussi accumulé les informations relatives aux œuvres qui lui valurent une reconnaissance des savants. L’éparpillement de sa collection a été considéré comme une perte immense par le milieu intellectuel génois.

 

       La deuxième intervention s’intéresse à Giulio Monteverde, qui avait intégré sa collection de sculptures de marbre à son atelier. La provenance des œuvres est inconnue, mais Rossana Vitiello propose de leur donner pour origine les fouilles de Macao. L’ensemble est aujourd’hui conservé au musée national romain et permet de saisir une partie de l’esthétique de Monteverde. En effet, sa collection et l’exposition des œuvres dans son atelier ont contribué à construire et à déterminer le goût et les choix esthétiques de l’artiste.

 

       La dernière communication de cette partie se concentre sur l’artiste milanais. Flavia Morandini y met en lumière la libre circulation des œuvres due au contexte de l’unification italienne. Dès l’origine, Lodovico Pogliaghi conçoit sa collection comme un musée. Il accumule donc autant les objets que les documents qui leur sont liés, composant d’importantes archives personnelles. Celles-ci offrent aujourd’hui la possibilité de comprendre la provenance des pièces.

 

       La conclusion de l’ouvrage, proposée par Daniel Sherman, relève les défis qui attendent encore l’institution muséale européenne et l’archéologie. L’histoire des objets subit une dichotomie encore trop présente dans les modes d’expositions et d’études des objets. Toute la difficulté se trouvant dans la mise en scène des objets sortis de fouille, sans délaisser leur aspect esthétique, leur inscription dans un contexte historique et leur histoire moderne.

 

 

 

Sommaire

 

Introduction p.5

Edhem Eldem, « Prologue. L’envers de la médaille : les collections d’antiques et la dispersion des patrimoines » p.11

 

Première Partie : Marché et mobilité des antiquités à la Belle Époque.

 

Morgan Belzic, « De Pourtalès à Tyszkiewicz, deux jalons de l’histoire des ventes d’antiques à Paris dans le dernier tiers du XIXe siècle » p.25

John Voukelatos, « The Greek Vase Collection of Alfred Bourguignon » p.39

Susana Stüssi Garcia, « Le “comptoir” d’archéologie précolombienne d’Eugène Boban et la collection mexicaine d’Eugène Goupil. Réflexions sur le collectionnisme d’antiquités précolombiennes à Paris à la Belle Époque » p.49

 

Deuxième partie : Marché et collections russes sous les derniers Romanov

 

Maria Medvedeva, « Collectors, Treasure Hunters and State Archaeology in The Russian Empire in the Late 19th – Early 20th Century : Cooperation and Confrontation » p.61

Olga Gorskaya, « Replenishment of the Hermitage collection at the end of the 19th century in the example of the deal with Odessa antique dealer J. Lemmé in 1893 » p.73

Karina Pronitcheva, « Les antiquités cimmériennes de l’Ermitage impérial : une collection identitaire » p.83

Joanna Martin, « Vous avez dit Russie méridionale ? Collectionner les antiquités de la mer Noire à Paris à la Belle Époque » p.93

 

Troisième partie : Collectionneurs et collections publiques

 

Andi Mihalache, « Les antiquités gréco-romaines dans la Romanie moderne (1870-1916) » p.107

Claudine Jacquet et Marie-Laure Le Brzidec, « Edward Barry (1809-1879) : un collectionneur passionné et compulsif, à l’origine de plusieurs fonds d’antiquités dans les musées d’Occitanie » p.113

Virginie Dupuy et Muriel Rouaud, « Collectionner l’Antique sur les rivages de l’Atlantique. Fortuné Parenteau (1814-1882), une figure fondatrice pour le musée Dobrée » p.125

Elisabete Pereira, « The antique collection of Teixeira de Aragaõ (1823-1903) – Lisbon and Paris » p.135

Annie Verbanck-Piérard, « Belgique Belle Époque : la collection de Raoule Warocqué à Mariemont, la règle ou l’exception ? » p.145

 

Quatrième partie : De la collection au musée

 

Karolina Kaderda, « La collection Paul Marguerite de la Charlonie (1844-1921) au musée d’Art et d’Archéologie de Laon » p.161

Ana Cristina Martins, « Backstage strategies : how a private collection becomes a (non) museum collection. The example of Possidònio da Silva (1806-1896) » p.171

Paola La Torre, « La collection du musée de Sculpture antique de Giovanni Barracco (1829-1914) » p.181

Clara Bernard, « La collection gallo-romaine de Guimet (1836-1918). La passion méconnue d’un archéologue amateur » p.189

Marion Vincent et Sophie Montel, « Les antiquités du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon et les collectionneurs de la Belle Époque » p.205

Paulette Pelletier-Hornby, « Les antiques de la collection des frères Dutuit. Enjeux, stratégies et rivalités de collectionneurs dans la seconde moitié du XIXe siècle » p.217

 

Cinquième partie : Collectionneurs et archéologues

 

Yannick Le Pape, « “Relics after rain”. Formes et figures de l’assyromanie privée britannique dans la seconde moitié du XIXe siècle » p.233

Andràs Màrton, « Au travers de l’Isthme jusqu’à Budapest : la collection de Béla Gerster » p.247

Sophie Schvalberg, « “Statue grecque cherche collectionneur” : pourquoi la Dame d’Auxerre est-elle orpheline ? » p.257

Yves Coativy et Léa Pétard, « Les collectionneurs bretons de la seconde moitié du XIXe siècle et de la Belle Époque » p.265

Soline Morinière, « Le fonds Édouard Flouest collectionner les antiquités nationales en France (1859-1891) » p.273

 

Sixième partie : Collectionneurs et artistes

 

Anna Maria Pastorino, « La collezione archeologica dello scultore Santo Varni (1807-1885) » p.285

Rossana Vitiello, « Une collection qui sort de l’oubli : les ‘Sculture in marmo di scavo’ de Giulio Monteverde (1837-1917) » p.297

Flavia Morandini, « Lodovico Pogliaghi (1857-1950), artiste et collectionneur à Milan à la Belle Époque » p.311

Daniel Sherman, « Épilogue. Archéologie, musées et collections : questions de mise en scène » p.321

 


N.B. : Hélène Bédoire-Besson est actuellement doctorante contractuelle à l’université de Tours, sous la direction de Manuel Royo. Sa thèse porte sur l’Antiquité classique, plus particulièrement la période romaine et sa réception à travers l’exemple pompéien. La recherche menée propose aussi de s’intéresser au développement de l’archéologie et des sciences historiques aux XVIIIe et XIXe siècles.