Longo, Giulia - David-Chapy, Aubrée (dir.): Anne de France. Femme de pouvoir, princesse des arts. 192 pages, 116 illustrations, Format : 29,7 x 21,3 cm, ISBN : 978-2-87844-316-5, 29€
(Editions Faton, Dijon 2022)
 
Compte rendu par Megumi Tanabe
 
Nombre de mots : 3073 mots
Publié en ligne le 2024-04-30
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=4543
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       Depuis le début du siècle, de nombreux ouvrages, colloques et expositions ont été consacrés au thème des femmes au pouvoir entre la fin du Moyen Âge et la Renaissance. Anne de France est l’une des figures qui n’y ont jamais manqué. Fille et sœur de roi de France, duchesse de Bourbonnais et d’Auvergne, elle est également connue comme éducatrice des dames de la cour et mécène avertie. Lors du colloque « Anne de France, art et pouvoir en 1500 » qui s’est tenu en 2012, des historiens et des historiens de l’art se sont réunis pour redéfinir sa position et son action dans cette période de transition, tant sur le plan politique que culturel. Les résultats ont été publiés en 2014[1], et Histara en a rendu compte.

 

       Ce nouvel ouvrage est le catalogue d’une exposition tenue au musée Anne-de-Beaujeu de Moulins du 18 mars au 18 septembre 2023, célébrant le cinquième centenaire du décès de la princesse. Précisons qu’il ne s’agit pas d’un recueil de commentaires sur les œuvres exposées (la visite guidée par G. Longo est consultable sur Youtube), mais qu’il présente les résultats de recherches menées dans différents domaines au cours de cette dernière décennie. Il s’agit notamment de travaux sur Anne de France par Aubrée David-Chapy[2], l’une des éditrices scientifiques du volume, et des progrès significatifs réalisés dans l’étude de la bibliothèque de la famille ducale[3]. Si ces résultats ont fait l’objet de publications détaillées, ce volume collectif en offre un panorama d’ensemble, un état des questions dans différents domaines, illustrant des points de vue variés sur les œuvres, présentes ou non dans l’exposition, et des thèmes qui s’ouvrent aux travaux futurs.

 

       Le volume s’ouvre sur une introduction de Thierry Crépin-Leblond, organisateur du colloque. Anne de France est présentée ici comme une incarnation de la continuité entre Moyen Âge et Renaissance à travers ses activités politiques, intellectuelles et culturelles, donnant un aperçu des neuf articles répartis dans les quatre sections qui suivent. L’auteur n’oublie pas de mentionner les travaux archéologiques sur les résidences ducales bourbonnaises, récemment publiés par la regrettée Célia Condello[4], qui aurait eu toute sa place parmi les contributeurs. Ce texte synthétique contribue également à situer quelques portraits d’Anne de France, tantôt figuratifs tantôt emblématiques, dans le contexte de la vie de la princesse, et suggère même une interprétation intéressante en liant l’un de ces exemples à une mention dans l’inventaire du château de Gien en 1511 (13 janvier 1512 n. st.) : « cinq rideaux de taffetas rouge et vert ». Il pourrait s’agir des dais représentés dans le célèbre triptyque de la cathédrale Notre-Dame de Moulins, qui étaient peut-être destinés à l’origine à la chapelle du palais ducal (p. 25). Bien que nous ne sachions pas encore si ces deux couleurs revêtent une signification particulière, le moindre élément emblématique dans cette œuvre semble pour l’auteur conforter cette hypothèse, comme la broderie « Espérance » qui orne la chape de saint Pierre (mais ne retrouve-t-on pas ici un autre élément emblématique probable, la fleur de véronique évoquant le salut, souvent associée aux autres devises qu’Anne partageait avec son mari[5] ?).

 

       La première section, « Le parcours d’une princesse », qui se compose de deux articles d’A. David-Chapy, montre d’abord comment Anne de France fonda un art de gouverner au féminin sans être reine. Armée des pratiques de gouvernement de son père Louis XI et des principes théoriques inspirés par ses lectures religieuses et profanes, elle exerça le pouvoir de manière informelle, mais au sein des institutions monarchiques, en tant que tutrice de son jeune frère Charles VIII. L’auteur la présente comme « gouvernante du royaume et quasi-régente » pour ses qualités d’administratrice, mais aussi comme « femme de guerre » pour sa capacité de conduire des hommes de guerre à travers ses conseils ou ses instructions stratégiques, ou encore comme « princesse diplomate » pour son adresse dans le rétablissement et le développement des relations de la France en Europe. Par ailleurs, l’expression du pouvoir au féminin en tant que duchesse de Bourbonnais n’est pas absente, comme le montre le Triptyque de la Vierge glorieuse (Moulins, cathédrale Notre-Dame), commandé vers 1497. L’auteur y observe même la transmission du pouvoir d’Anne de France à sa fille Suzanne, exprimé par le geste de sainte Anne, et la moindre prépondérance des éléments royaux par rapport au Triptyque eucharistique (Paris, musée du Louvre, RF 535 et 1754 + Inv. 9071) exécuté vers 1492-1495 (p. 39). Mais faut-il vraiment voir dans les deux princesses couronnées de la première de ces peintures « une logique d’affirmation dynastique » ? Et la différence entre les deux œuvres ne serait-elle pas plutôt due à la disparition de Charles VIII en avril 1498 ?

 

       A. David-Chapy présente, dans son second article, Anne de France comme reine au cœur de la « Cour des dames ». La féminisation des cours s’est particulièrement développée entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle, et Anne y a largement contribué. Par ses lectures et son expérience, elle est consciente que la dynamique des cours féminines est essentielle pour renforcer son prestige et son pouvoir. Elle a ainsi assuré la formation spirituelle, morale et intellectuelle des plus nobles princesses, telles que Marguerite d’Autriche, Anne de Bretagne ou encore Marie Tudor, et des plus simples demoiselles d’honneur à la cour de France puis à la cour de Bourbonnais, et favorisé le maintien de relations personnelles, voire d’un réseau de femmes fondé sur des liens d’amitié et surtout de parenté à l’échelle européenne.

 

       La section suivante, « La princesse des arts », rassemble quatre articles interdépendants. En premier lieu, Olivier Mattéoni analyse la bibliothèque du château de Moulins sur la base de ses recherches récentes. Anne de France hérita de sa mère, Charlotte de Savoie, une cinquantaine de manuscrits, qu’elle augmenta, par ses commandes et les dons reçus, d’une quinzaine de volumes. Avec la cinquantaine de manuscrits de la librairie ducale, celle de son époux Pierre de Beaujeu, l’ensemble témoigne de l’épanouissement des arts à la cour de Moulins sous l’impulsion du couple. En jetant un regard comparatif sur leurs collections respectives, l’auteur incite à aller plus loin. Si deux tiers des manuscrits hérités par Anne sont des livres religieux et de dévotion, ce qui est commun, sa collection se distingue par la présence de nombreux ouvrages d’histoire. Ce point est d’autant plus significatif que l’un des exemples de la Chronique du bon duc Louis de Bourbon (Saint-Pétersbourg, Bibliothèque nationale de Russie, ms. fr. Q. v IV, 2) a été produit pour Anne alors qu’elle n’était encore ni duchesse ni « régente » de Charles VIII (p. 67). L’auteur y voit un indice de son ambition d’accéder au trône ducal au côté de son mari, étant donné que son beau-frère Jean II n’avait pas encore d’héritier mâle au moment de la réalisation de ce manuscrit emblématique, vers 1480. D’autre part, Anne de France posséda bien plus de livres imprimés que de manuscrits, et plus que son mari ; l’auteur en cherche l’explication dans sa position politique précaire après 1503, celle d’une veuve sans héritier mâle (p. 74).

 

       Ces points devront être considérés en conjonction avec l’article suivant, rédigé par Matthieu Deldicque et Maxence Hermant, qui ont organisé respectivement en 2022 et 2023 deux expositions sur la collection de la famille de Bourbonnais (Trésors enluminés de ducs et duchesses de Bourbon, Moulins, musée départemental Anne-de-Beaujeu ; Les manuscrits des ducs de Bourbon, XIVe-XVIe siècle, château de Chantilly, musée Condé). Ils examinent ici la commande et la production de manuscrits enluminés en Bourbonnais, en discutant l’affirmation de Nicole Reynaud (1993) : « Il n’y a pas à proprement parler d’enluminure du Bourbonnais »[6]. Sur la base d’études récentes, ils s’attachent à identifier des unités stylistiques cohérentes, notamment à travers la physionomie des personnages, en étendant leur regard aux vitraux et aux peintures sur panneau. Ils ont ainsi pu observer l’éclosion d’un centre d’enluminure autour de Moulins sous le règne de Jean II (r. 1456-1488) et dans les commandes pour et par Anne de France réalisées dans d’autres villes comme Bourges, Tours et Paris. L’enquête a également permis de rassembler des manuscrits enluminés au tournant du siècle, dans le Bourbonnais, par des artistes aux noms conventionnels tels que le Maître de Dreuille, le Maître de Jean de Vienne et le Maître des Heures de Comeau, dont la complexité et la diversité stylistique laissent la question ouverte.

 

       L’article suivant, « Anne de France et son peintre Jean Hey », par Philippe Lorentz, est consacré aux portraits d’Anne de France et de ses proches peints par Jean Hey. Anciennement connu sous le nom de « Maître de Moulins », il fut très sollicité par les ducs de Bourbonnais et d’Auvergne de la branche aînée à la fin du XVe siècle. Nombre de portraits qu’il a réalisés pour eux témoignent de sa remarquable capacité à décrire les personnes et leurs situations, ce qui est particulièrement évident lorsque l’on compare deux retables destinés à Pierre II et à Anne de France. La représentation de leur enfant Suzanne en fillette dans un retable peint vers 1492 (Paris, musée du Louvre. RF 1754), puis en princesse adulte dans un autre peint en 1498 (Moulins, cathédrale Notre-Dame), souligne en effet le changement de son statut dès lors que l’espoir du couple d’avoir un héritier mâle s’est évanoui. Quant à la figure d’Anne de France, l’auteur y observe l’incarnation du principe énoncé par cette princesse même dans les Enseignements pour sa fille, mais il propose aussi de la retrouver dans les Grandes Heures d’Anne de Bretagne (Paris, BnF. ms. lat. 9474, fol. 197v). Étant donné que ce manuscrit a été enluminé à partir de 1504, alors qu’Anne de France jouait le rôle d’éducatrice des jeune filles nobles dans les cours de Bourbonnais et de France, et composait des principes d’éducation pour Suzanne, il semble possible à l’auteur d’y reconnaître la figure d’Anne, ou une inspiration d’après Jean Hey, dans le portrait de sainte Anne présentant un livre à la Vierge Marie, montrée sous les traits d’une dame en habit de veuve.

 

       Guennola Thivolle, quant à elle, présente les tableaux des XVe et XVIe siècles actuellement conservés dans le département de l’Allier. Dans cet ancien territoire du duché de Bourbonnais, il a pu exister un foyer de peinture destiné à répondre aux commandes des ducs et des grandes familles de la province à partir du XVe siècle. Plusieurs peintures montrent le style et l’influence caractéristique de Jean Hey, comme le Retable de la Passion (Moulins, musée Anne-de-Beaujeu, inv. 836), attribué par Nicole Reynaud au Maître des Heures de Comeau, ou encore un goût plus général pour l’art flamand, comme en témoigne la Vierge Marie provenant de l’église du Theil (musée Anne-de-Beaujeu, inv. D95.1.1). La proximité du Bourbonnais avec Lyon a pu également contribuer à créer des liens avec des artistes en contact avec l’art italien, comme Claude Guinet, qui a probablement répondu à une commande d’Anne de France et de Pierre II. Afin d’associer plus fermement ces peintres au Bourbonnais, l’auteur propose une comparaison à plus grande échelle entre les peintures et des rapprochements avec les manuscrits enluminés comme avec les vitraux, en suivant le chemin tracé par N. Reynaud.

 

       La section suivante, « Vitrail et sculpture : les chantiers des Bourbons », s’ouvre sur un article de Françoise Gatouillat qui fait le point des recherches sur les peintres verriers dans les territoires des Bourbons autour de 1500. Les initiatives architecturales encouragées par les ducs, notamment au cours de cette période, s’accompagnèrent d’innombrables entreprises verrières, qui ont cependant laissé peu de traces. Même les œuvres qui demeurent en place rendent l’étude très difficile en raison du caractère fragmentaire et/ou hétérogène des matériaux et de la documentation. C’est le cas pour des vitraux du chœur de la collégiale Notre-Dame de Moulins. S’ils ont été conçus entre 1478-1480 et les premières années du XVIe siècle sous le patronage des ducs de Bourbonnais, leur état actuel pourrait résulter de modifications intervenues au cours des siècles : ainsi du vitrail dit des Ducs qui orne la chapelle nord du mur oriental. Une enquête au long cours a été consacrée non seulement aux problèmes matériels, chronologiques et iconographiques mais aussi aux peintres et peintres verriers travaillant pour les Bourbons. Bien qu’il n’existe pas de documents portant les noms des artistes verriers à Moulins, l’étude stylistique et l’analyse des matériaux révèlent aujourd’hui que Jean Hey a collaboré avec un peintre verrier pour le vitrail offert vers 1500 par Charles Popillon.

 

       Dans un autre article de la même section, Daniel Rivoletti étudie un fragment trouvé dans les vestiges de la Saint-Chapelle de Bourbon-l’Archambault. L’auteur, qui a écrit sur la sculpture des ducs de Bourbon entre Moyen Âge et Renaissance dans le catalogue de l’exposition tenue au musée Anne-de-Beaujeu de Moulins en 2019-2020[7], nous oriente cette fois vers une statue fort mutilée de cette collection (inv. 1081). Si son histoire est totalement inconnue, un examen minutieux offre plusieurs indices emblématiques, matériels et historiques qui invitent à l’identifier avec Jeanne de Bourbon-Vendôme (1465-1511), troisième épouse de Jean II. Les travaux de restauration en cours permettront de confirmer ou de reconsidérer cette hypothèse, notamment en ce qui concerne l’interprétation des motifs emblématiques : sont-ce bien des genettes/jeannettes qui ornent le collier de la statue ?

 

       La dernière section contient un article de Giulia Longo, l’une des coéditrices de l’ouvrage. Accueillie au musée Anne-de-Beaujeu de Moulins en 2020, cette spécialiste de la peinture et des arts décoratifs de la période moderne a voulu ici examiner les sources textuelles et iconographiques, du XVIIe au XIXe siècle, qui traduisent l’évolution de l’image d’Anne de France. La princesse a en effet été représentée de différentes manières au cours des siècles, allant du silence à l’éloge en passant par la réprobation. Dès le XVIIe siècle, elle est mentionnée à l’occasion, dans le cadre de la légende de saint François de Paule et dans l’histoire des Bourbons, puis plus abondamment dans les fictions romantiques et diverses œuvres d’art du XIXe siècle, comme digne héritière du roi Louis XI. Malgré le souci d’exactitude historique dont témoignent les historiens à partir du milieu du XIXe siècle, il subsiste des formes d’incompréhension. Ainsi la haine qui aurait opposé Anne de France et Anne de Bretagne, thème probablement issu des écrits de Brantôme, se retrouve longtemps dans l’histoire savante, alors qu’elle est « en réalité démentie par les sources telles que leur correspondance », affirme l’auteur (p. 156). Mais le rapport entre les deux femmes au pouvoir fut-il toujours le même ? Existe-il une correspondance entre elles après 1499 ?[8] Et si le passé n’est jamais invariant, même entre les mains des historiens « scientifiques », sans doute peut-on avancer que la première exposition consacrée à Anne de France, dont ce volume est issu, témoigne de l’image d’Anne de France telle qu’elle se présente aujourd’hui.

 

       Signalons enfin qu’un colloque intitulé « Autour d’Anne de France : régner au féminin » s’est tenu les 17 et 18 juin 2022 au théâtre de Moulins, sous la direction des mêmes responsables scientifiques que l’exposition, ultérieure occasion d’une confrontation interdisciplinaire entre les arguments soulevés dans ce volume.

 

       Pour rendre plus pleinement compte de cet ouvrage, il aurait certes été préférable d’avoir visité l’exposition et assisté au colloque. On peut tout de même regretter que l’exposition, au-delà de la possibilité de comparer les œuvres rassemblées autour d’un thème, n’ait pas offert, sur leur étude matérielle et historique, une mise à jour scientifique et bibliographique plus approfondie, et que les différents articles en donnent des descriptions parfois redondantes plutôt que de croiser leurs problématiques d’une manière pleinement interdisciplinaire (à l’instar d’autres catalogues récents[9]), alors même que la direction de l’ensemble est partagée entre une historienne et une historienne d’art.

 

       Notons toutefois que G. Longo mène en collaboration avec l’un des auteurs, D. Rivoletti, un projet intitulé « Une approche matérielle de la sculpture “bourbonnaise”» des xve et xvie siècles : la collection du musée Anne-de-Beaujeu de Moulins », dans le cadre de la Carte Blanche de l’INHA 2023 pour l’histoire de l’art en région. De ce point de vue, le catalogue ne constitue pas seulement un utile panorama des recherches actuelles sur Anne de France, mais aussi un témoignage très appréciable des initiatives et des collaborations activement menées dans ce musée régional.

 


[1] Crépin-Leblond, Thierry - Chatenet, Monique (dir.), Anne de France. Art et pouvoir en 1500, Paris : Picard, 2014.

[2] David-Chapy, Aubrée, Anne de France. Gouverner au féminin à la Renaissance, Paris : Passés composés, 2022.

[3] Mattéoni, Olivier (dir.), Les Bourbons en leur bibliothèque, XIIIe-XVIe siècle, Paris : Éditions de la Sorbonne, 2022.

[4] Condello, Celia, Le château des ducs de Bourbon de Moulins, Dijon : Faton - Musée Anne-de-Beaujeu, 2022.

[5] Sur le symbolisme des véroniques, voir Tanabe, Megumi, « Les fleurs parlantes dans les livres de dévotion d’Anne de Bretagne », Pecia, no 25, p. 173-201.

[6] Avril, François - Reynaud, Nicole., Les manuscrits à peintures en France, 1440-1520, Paris : BnF-Flammarion, 1993, p. 349.

[7] Leyoudec, Maud - Rivoletti, Daniele (dir.), La sculpture bourbonnaise entre Moyen Âge et Renaissance, Paris : Éditions Faton, 2019.

[8] Nassiet, Michel, Anne de Bretagne. Correspondance et itinéraire, Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2022.

[9] Par exemple : Dumasy-Rabineau, Juliette - Gastaldi, Nadine - Serchuk, Camille (dir.), Quand les artistes dessinaient les cartes : vues et figures de l’espace français, Moyen Âge et Renaissance, Paris : Archives nationales, 2019.


 

Sommaire

 

Préface (Claude Riboulet), p. 13

Introduction (Thierry Crépin-Leblond) : Anne de France, une princesse entre deux mondes, p. 19

 

Le Parcours d’une princesse 

Anne de France, l’art de gouverner au féminin (Aubrée David-Chapy), p. 29

Anne de France, reine au cœur de la « Cour des dames (Aubrée David-Chapy), p. 41

 

La Princesse des arts 

Anne de France et les livres (Olivier Mattéoni), p. 55

Commande et production de manuscrits enluminés en Bourbonnais à l’époque d’Anne de France (Mathieu Deldicque et Maxence Hermant), p. 77

Anne de France et son peintre Jean Hey (Philippe Lorentz), p. 99

Un foyer de peinture en Bourbonnais vers 1500 ? (Guennola Thivolle), p. 109

 

Vitrail et sculpture : les chantiers des Bourbons

Les peintres verriers dans les territoires des Bourbons entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle (Françoise Gatouillat), p. 127

Le fragment d’un nouveau portrait princier, vestige de la Sainte-Chapelle de Bourbon-l’Archambault ? (Daniel Rivoletti), p. 141

 

Anne de France, héroïne romantique

Les représentations romantiques d’Anne de France (Giulia Longo), p. 155

 

Annexes

Chronologie, p. 174

Listes des œuvres exposées, p. 176

Bibliographie, p. 180