Bodiou, Lydie - Frère, Dominique - Mehl, Véronique (dir): Parfums et odeurs dans l’Antiquité, 22x28 cm, 280 pages, ISBN : 978-2-7535-0638-1, 23 euros
(Presses Universitaires de Rennes 2008)
 
Compte rendu par Emmanuel Botte, Université Lumière Lyon 2
 
Nombre de mots : 2971 mots
Publié en ligne le 2008-11-29
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
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L’ouvrage Parfums et odeurs dans l’Antiquité, édité sous la direction de L. Bodiou, D. Frère et V. Mehl, est composé de vingt-deux articles répartis dans cinq chapitres thématiques : la matière du parfum - les odeurs du culte - statut et pouvoir de l’odeur et du parfum - les objets du parfum : flacons et boîtes - le parfum : un objet culturel, un produit économique. Je crois que l’on peut écrire que le parfum est un des produits « à la mode » dans la recherche en histoire, histoire de l’art et archéologie, et on ne peut que s’en réjouir. Nos disciplines se penchent (enfin) sur les produits qui, jusqu’aux travaux récents de chimistes tels que ceux de Nicolas Garnier ici présentés, n’ont pas laissé de trace matérielle de leur existence. Les travaux réunis dans cet ouvrage incitent à prendre conscience de ce type de produit et illustrent une nouvelle voie dans la recherche : une archéologie et une histoire de l’évanescent. Il faut d’emblée indiquer que l’ouvrage aurait du être intitulé « Parfums et odeurs agréables dans l’Antiquité » car en réalité aucun article n’est consacré aux mauvaises odeurs durant cette période, ce dont les textes antiques nous ont tout de même laissé des témoignages.

Dans leur introduction, les éditeurs dressent une très utile synthèse de l’histoire du parfum en Méditerranée durant l’Antiquité. On pourra apprécier la clarté du style et de la synthèse offerte. Il s’en dégage principalement que le parfum est un effluve établissant un lien entre le monde matériel et les autres mondes.

La matière du parfum
Autour de ce thème sont regroupées cinq communications aux approches méthodologiques, chronologiques et géographiques très diversifiées.
Dans le premier article (E. Dodinet), consacré aux matières premières au Bronze Levantin, on observe que l’univers olfactif de cette zone à cette période est marqué par une prédilection pour des senteurs pugnaces (bois, résines, fruits et racines). On traite plus ici de cuisine que de chimie, et donc par nécessité les produits utilisés doivent être aisément transformables.
Pour identifier les végétaux aromatiques utilisés, trois méthodes d’analyse ont été appliquées: les études épigraphiques, picturales et archéobotaniques. Pour la première, il faut constater que l’étymologie appliquée à une durée aussi longue (3 millénaires) a déjà montré ses limites et les pièges qu’elle tend à trop vouloir s’en servir pour identifier des espèces. De même avec l’iconographie car « la représentation iconographique d’une plante ne peut suffire à attester de sa présence ou de son utilisation. » Enfin, l’archéobotanique est donc la source la plus sûre des trois car elle atteste, de manière scientifique, la présence matérielle d’une espèce sur un site fréquenté par l’homme. Il faut cependant mentionner deux faits : de par la similitude des espèces, on ne peut parfois que se limiter au genre sans pouvoir déterminer l’espèce ; ensuite, l’archéobotanique est une discipline jeune, où les informations sont inégales suivant les territoires et les périodes traités et elle est surtout totalement dépendante des conditions de conservation des restes.
Pour la Grèce ancienne, la communication de B. Nicolas illustre la difficulté d’étudier le vocabulaire du parfum car, de manière générale, les sources se contentent de mentionner le « parfum » (muron) dans son aspect matériel (rites religieux ou funéraires, soin du corps) ou symbolique (richesse, divin). L’intervention de R. Touzé est en revanche beaucoup plus riche. Consacrée aux matières premières employées dans la confection des huiles, onguents et poudres parfumés en Grèce ancienne, elle illustre la place de choix qu’occupent les huiles dans l’univers odorant. L’huile est en effet l’élément de base car c’est sur elle que l’on va fixer les odeurs, notamment celles de la myrrhe et de la rose qui sont des composantes odorantes majeures. L’auteur explique clairement le processus de fixation des odeurs à l’huile et les moyens de conservation des parfums. Elle dresse aussi une « géographie des odeurs », exposant les deux catégories de végétaux répartis en fonction de la façon dont se révèle l’odeur : soit au début quand ils sont frais (le cas des fleurs), soit au contraire après séchage (certains aromates). Pour les premiers, l’odeur disparaît après évaporation, alors que pour les autres c’est l’inverse: leur odeur est faible tant qu’ils sont frais et ne se révèle qu’ensuite. Elle attire également l’attention sur les produits autres que les parfums : les substances sèches (poudres et pots-pourris), les résines étant elles aussi des substances sèches. Enfin, il faut souligner la clarté de son tableau regroupant les sources littéraires qui mentionnent les végétaux employés dans la confection des huiles odorantes et parfums secs en Grèce.
Les deux dernières contributions de cette première partie sont intimement liées. Dans un article lumineux de clarté, N. Garnier offre un apport nouveau, celui de l’analyse chimique au service de l’histoire ancienne et de l’archéologie. Déjà lancée il y a quelques décennies par une vague de chercheurs menés par F. Formenti, cette discipline donne un nouvel élan pour l’élucidation du contenu de certains objets. On espère voir ces techniques se démocratiser dans les recherches à venir, parce qu’elles ne concernent d’ailleurs pas uniquement les parfums mais tous types de conteneurs au contenu incertain. Dans son article, N. Garnier expose aussi très bien le comportement à adopter lors de prélèvements sur des objets découverts en fouille ou conservés dans des musées. Cette communication est illustrée par l’analyse d’un contexte précis présenté dans la contribution suivante, consacrée à l’étude des contenus de balsamaires en verre jetés dans des fosses-bûchers découvertes à Lyon. L’analyse fait nettement apparaître la présence de cire associée à de la cutine, toutes deux d’origine végétale, à l’intérieur de ces vases, et illustre plus des préparations à base de plantes que des parfums au sens moderne du terme.

Les odeurs du culte
Quatre communications sont regroupées ici et abordent les mondes étrusque, grec et romain. Il en ressort que l’odeur joue un rôle considérable dans le culte, l’hommage aux divinités ou aux défunts. Pour les Étrusques, D. Briquel relie l’utilisation de l’encens à leurs pratiques religieuses mais aussi divinatoires, car ils exerçaient la libanomancie, à savoir l’examen des fumées de l’encens brûlé en l’honneur des dieux. Cependant ces attestations de l’emploi de l’encens sont tardives et invitent donc à rester prudent sur son usage ancien. De son côté et toujours chez les Étrusques, L. Hugot étudie l’évolution des brûle-parfums ainsi que la présence et le rôle des thymiateria dans les sacrifices.
Dans le monde grec (communication de F. Prost), l’encens et les onguents sont beaucoup utilisés pour satisfaire les divinités. Les dieux sentent bon, il se dégage d’eux une odeur merveilleuse, ce qui plaide en faveur de traitements sur leurs statues. Il faut en effet entretenir l’effigie du culte, assurer sa conservation et le maintien de son parfum « divin », ce qui tend à indiquer que les statues étaient ointes.
Enfin, V. Huet nous offre une analyse iconographique très poussée des reliefs sacrificiels romains, prenant comme point de départ la représentation ou l’évocation de l’encens sur ces objets, en s’intéressant à l’acerra (boîte contenant l’encens, apportée par un assistant) et à la manière de jeter l’encens dans les flammes de l’autel.

Statut et pouvoir de l’odeur et du parfum
Les trois articles de chapitre traitent du Proche-Orient à l’Âge du Bronze (E. Dodinet), et du monde grec (textuel archaïque chez M. Briand et iconographique chez L. Bodiou et V. Mehl).
Pour le Proche-Orient, après avoir abordé brièvement les ateliers de fabrication attestés par l’archéologie (Crète et Chypre), l’épigraphie (Mari), et l’iconographie (en Égypte sous Thoutmosis IV), E. Dodinet évoque pour chacune des trois périodes constituant l’Âge du Bronze (Ancien, Moyen et Récent) les connaissances sur les parfums. L’article illustre la difficulté des recoupements entre le vocabulaire ancien et les objets découverts sur le terrain. Les premiers témoignages datent du Bronze Moyen, où les résines semblent être privilégiées (principalement la résine de cèdre et de cyprès), car elles supportent le transport sur de longues distances. Apparaît aussi l’huile parfumée utilisée dans les libations versées sur les autels, devant les statues, dans des brûle-parfums… Elle remarque qu’à partir du Bronze récent, les huiles parfumées et les onguents apparaissent plus fréquemment chez les élites tout en restant très présents dans les cultes. On suit ainsi l’évolution de l’usage de ces produits, au début réservés au contentement des divinités, puis au fur et à mesure utilisés par le roi et les élites.
Dans le monde grec, il se dégage de la communication de M. Briand que l’odorat est indissociable des quatre autres sens dans la poésie mélique (goût, ouïe, vue et toucher). L. Bodiou et V. Mehl soulignent quant à elles que dès l’époque archaïque, le développement de la littérature illustre à quel point les parfums et odeurs sont des composantes essentielles de la classification identitaire (dieu, héros, citoyen, étranger, femme, enfant, jeune ou vieux…). Sans surprise, les occurrences les plus anciennes de parfums dans la littérature grecque concernent les divinités. Il faut surtout noter que des dieux, de par leur nature (divine), se dégage déjà un parfum naturel et agréable, preuve de leur immortalité (cf. Coré masquant ses caractères divins suite à l’enlèvement de sa fille Perséphone). Du côté des mortels, les odeurs illustrent toute une série de critères servant de marqueurs identitaires et sociaux qui permettent une reconnaissance immédiate du parfumé. L’empreinte olfactive détermine l’identité de son possesseur.
De l’ensemble de ces trois articles, on voit aussi qu’il faut bannir l’idée d’une utilisation essentiellement féminine des parfums.

Les objets du parfum: flacons et boîtes
Les cinq articles de ce chapitre traitent de zones géographiques et d’époques variées. Dans les deux premiers, ce sont le Proche-Orient et l’Égypte prédynastique qui sont abordés, respectivement par M. Casanova et C. Lorre. La première traite de manière développée la fabrication des parfums et des fards, les matières premières employées (cyprès, cèdre, myrte), les lieux de stockage de l’huile, les ateliers de parfumerie, ainsi que les divers types de contenants (bouteilles et flacons à parfums, boîtes et cuillères à fards, brûle-parfums et lampes) en s’intéressant également aux ateliers de production de ces vases. Le troisième article, de C. Lambrugo, entend traiter la question des vases à parfum corinthiens en Sicile et en Grande-Grèce. En réalité, l’auteur annonce la Grande-Grèce et la Sicile, mais ne traite en fait que des sites siciliens (Tarente est évoquée mais n’a pas de données utilisées dans l’article). On notera qu’on retrouve beaucoup de vases à parfums dans les nécropoles siciliennes d’enfants et d’adolescents, peut-être dans le but de préserver cette beauté divine de la jeunesse et d’assurer aux défunts une digne existence dans l’au-delà. Dans sa contribution sur la fleur comme signe de parfum dans la céramique attique, N. Kei indique que les peintres athéniens ont dans cette catégorie de céramique employé le signe floral pour communiquer l’idée olfactive d’une personne, d’un objet, d’un lieu ou d’une situation. Le parfum entre dans le jeu de la séduction, tout comme il rentre dans celui de la communication entre hommes et divinités. Enfin, D. Frère présente le programme d’études qu’il dirige sur les recherches archéologiques et archéométriques sur les huiles et crèmes parfumées de l’Antiquité. L’iconographie, l’épigraphie et les études de laboratoire sont utilisées pour compléter l’analyse typologique des objets. Ainsi nous suivons, de manière très intéressante, le parcours d’un alabastre du Musée de Grasse dans toutes ses phases d’analyse stylistique et typologique. L’auteur présente ensuite une étude très à jour sur l’alabastre, l’aryballe, le lécythe et leurs contenus.

Le parfum: un objet culturel, un produit économique
Les cinq dernières contributions de ce volume abordent les mondes égyptien, étrusque, grec et romain. Dans son article, V. Bellelli indique que les premiers vases à parfums apparaissent en Étrurie à la fin du VIIIe avant notre ère. Cela ne peut pas être antérieur, car il n’y a aucune production céramique non tournée de la culture villanovienne qui s’apparente à ce type d’objets. Les premiers vases en question sont des aryballes, décorés ou non, provenant de Grèce de l’Est, de Corinthe, de Crète, de Chypre ou encore des côtes syro-palestiniennes, et l’absence de décor sur certaines productions témoigne de l’importance exclusive du contenu. Ce sont bien sûr les élites qui les possèdent dans leurs tombes. À la fin du VIIIe-début VIIe av. J.-C., le phénomène d’acculturation est à son apogée car il existe désormais une production locale de parfums, allant jusqu’à copier le répertoire céramique oriental. Autre illustration de ce phénomène : le répertoire des noms des vases à parfums étrusques est entièrement emprunté au grec. En ce qui concerne les scènes de vente et d’achat d’huile sur les vases attiques aux époques archaïque et classique, A. Chatzidimitriou fait remarquer que l’huile est stockée majoritairement dans des pélikés. ce qui indiquerait que l’usage de l’amphore était plutôt destiné aux transports de longue distance. Pour l’huile parfumée, ce sont le lécythe et l’alabastre qui sont employés.
La communication de J.-P. Thuillier illustre l’emploi de l’huile parfumée dans les sphères sportives étrusques et romaines. Pour l’Étrurie, on note que les représentations de scènes de palestre sont presque totalement absentes du répertoire, et donc on a peu de scènes d’onction d’huile. Ce sont surtout des scènes de combat ou de compétition qui sont représentées, illustrant donc l’étape successive. Cependant, les représentations de strigile dans des scènes assurément sportives, plus nombreuses, attestent l’emploi de l’huile dans cette activité. L’huile constitue même une récompense au vainqueur comme on peut le voir sur certaines scènes où ce dernier reçoit un aryballe ou un alabastre, récompense de qualité. Dans le monde romain, l’huile est aussi présente dans les activités sportives, même si les auteurs satiriques (Martial et Juvénal) dénoncent cet emploi comme un gaspillage d’huile. L’épigraphie confirme que dans les thermes se trouvait parfois une cella unctuaria (salle destinée aux onctions). L’auteur révèle qu’un acte d’évergétisme de la part des élites était d’offrir de l’huile et parfois même des strigiles à ceux qui fréquentaient les thermes ou le campus. Cet acte de distribution d’huile portait d’ailleurs un nom bien précis, ce que l’auteur démontre clairement, gymnasium.
Dans la dernière communication, M.-L. Bonsangue et N. Tran s’intéressent au métier du parfumeur dans l’Occident romain. Ils dénotent la richesse du sol campanien en huile et en fleurs (roses) (Capoue, Paestum, Pompéi), avant de présenter les étapes successives de la production des parfums : le pressage, l’enfleurage à froid ou à chaud, le mélange des essences et le conditionnement du produit. Ils terminent par le statut des parfumeurs : la plupart étaient des artisans et commerçants de condition modeste et on ne connaît que quelques entreprises familiales importantes, peut-être même financées par des personnages de haut rang.


En fin de volume, le lecteur trouvera un utile glossaire dans lequel sont présentées une définition et une illustration des vases mentionnés dans les articles. Enfin, l’ouvrage se termine par un index très complet regroupant les noms de lieux, de divinités, de produits utilisés dans la fabrication des parfums, et d’objets en rapport avec les parfums (contenants, supports de représentation iconographique…).

L’intention de mêler, unir et confronter dans un même ouvrage des historiens, des historiens de l’art, des philologues, des archéologues, des botanistes et des chimistes est remarquable et fait que ce livre devient accessible à tous, quelle que soit sa formation et son approche du sujet. Il faut également souligner que l’idée d’associer les odeurs aux parfums illustre l’ampleur de la démarche. L’ouvrage, en plus d’être pluridisciplinaire, touche à des espaces géographiques et chronologiques très vastes, de la Préhistoire égyptienne à l’époque romaine, de la Gaule au Proche-Orient. Le seul regret que l’on puisse émettre est celui de l’absence d’article dans lequel la production même des parfums soit traitée d’un point de vue archéologique. Cependant, ce manque n’ôte rien à la qualité scientifique de l’ouvrage.

Table des matières

Préface (M.-C. Grasse) p. 9-10
Introduction (L. Bodiou, D. Frère et V. Mehl) p. 11-17

I. La matière du parfum
Les sources de parfum du Bronze levantin: bois, résines, fruits et racines (E. Dodinet) p. 21-31.
Le vocabulaire de la parfumerie ancienne (B. Nicolas) p. 33-43
Les matières premières employées dans la confection des huiles, onguents et poudres parfumés en Grèce ancienne (R. Touzé) p. 45-59
Les parfums antiques au prisme de l’analyse chimique (N. Garnier) p. 61-70
Des balsamaires gallo-romains livrent leur contenu. Résultats préliminaires de l’analyse organique structurale (N. Garnier, T. Silvino, C. Tokarski et C. Rolando) p. 71-79

II. Les odeurs du culte
Les Étrusques, peuple de l’encens (D. Briquel) p. 83-88
Les sacrifices parfumés des Étrusques (L. Hugot) p. 89-96
L’odeur des dieux en Grèce ancienne. Encens, parfums et statues de culte (F. Prost) p. 97-103
L’encens sur les reliefs sacrificiels romains (V. Huet) p. 105-116

III. Statut et pouvoir de l’odeur et du parfum
Le rôle des substances parfumées dans leurs fonctions matérielles et symboliques au Proche-Orient à l’Âge du Bronze (3400-1300 avant notre ère) (E. Dodinet) p. 119-127
Du banquet d’Éros au printemps des immortels (M. Briand) p. 129-139
Sociologie des odeurs en pays grec (L. Bodiou et V. Mehl) p. 141-163

IV. Les objets du parfum: flacons et boîtes
Parfums et fards au Proche-Orient ancien de l’Asie centrale à la Méditerranée, IVe – IIe millénaire av. J.-C. (M. Casanova) p. 167-178
Fards et cosmétiques en Égypte prédynastique (C. Lorre) p. 179-186
Les vases à parfum corinthiens en Sicile et en Grande-Grèce (C. Lambrugo) p. 187-195
La fleur. Signe de parfum dans la céramique attique (N. Kei) p. 197-203
Un programme de recherches archéologiques et archéométriques sur des huiles et crèmes parfumées de l’Antiquité (D. Frère) p. 205-214

V. Le parfum: un objet culturel, un produit économique
Le parfum en Égypte ancienne (D. Warburton) p. 217-225
Le parfum chez les Étrusques (V. Bellelli) p. 227-235
Représentations de vente et d’achat d’huile sur les vases attiques à l’époque archaïque et classique (A. Chatzidimitriou) p. 237-244
Huile parfumée et sport dans les mondes étrusque et romain (J.-P. Thuillier) p. 245-252
Le métier du parfumeur à Rome et dans l’Occident romain (M.-L. Bonsangue et N. Tran) p. 253-262

Glossaire p. 263-267
Index p. 269-276