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Recensione di Pauline Piraud-Fournet, Institut français du Proche-Orient Numero di parole: 2147 parole Pubblicato on line il 2009-03-23 Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700). Link: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=596 Link per ordinare il libro Les éditions Infolio offrent la réédition d’un ouvrage du célèbre architecte Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, auteur de la restauration des monuments les plus prestigieux de France – Notre-Dame de Paris, la Sainte-Chapelle ou la basilique de Saint-Denis. Publié à Paris en décembre 1873, l’ouvrage fut vendu comme « livre d’étrennes » dans la Bibliothèque d’éducation et de récréation par Pierre-Jules Hetzel, l’éditeur des romans de Jules Verne. Il fut presque simultanément traduit en anglais et en italien et connut un grand succès jusqu’à la fin du XIXe siècle. Une préface bien documentée, un glossaire des principaux termes d’architecture employés et une biographie de Viollet-le-Duc complètent utilement cette réédition très attendue. Le nouveau format de poche et le prix de ce livre le rendent accessible aux étudiants en architecture, en histoire ou en lettres.
- 2. Avec un peu d’aide l’idée de M. Paul se développe. Le terrain sur lequel le projet sera réalisé est exploré, ses qualités sont identifiées et leur exploitation est programmée. Enfin, on comprend que les différentes pièces de la maison sont distribuées selon une logique répondant à des normes sociales et à des raisons pratiques. - 3. L’arbre de la science. Paul apprend à ne pas sous-estimer, malgré ses éventuels défauts, la valeur patrimoniale et sociale du bâti ancien. « Il ne vous est pas permis d’ignorer ce qui s’est fait avant vous, c’est une masse commune, un bien acquis (…) ; mais ajoutez-y l’apport de votre intelligence, faites un pas en avant, ne rétrogradez pas ». - 4. Des idées de M. Paul en matière d’art, et comment elles furent modifiées. Paul a appris à dessiner le plan à partir des contraintes du programme et du site sur lequel sera édifié le bâtiment. Il apprend que le dessin de la façade doit répondre à des contraintes d’ordre pratique plus qu’esthétique et que le choix du mode de couverture revêt la plus grande importance. - 5. M. Paul suit un cours de construction pratique. Une nouvelle visite du site est l’occasion pour Paul de s’initier à la géologie et d’aborder la question des fondations et de leur isolation. Cette visite est suivie de celle des caves du château paternel où l’architecte explique la fabrication et l’utilisation de la chaux pour les mortiers, puis la construction des voûtes et des arcs. - 6. Comme quoi M. Paul est induit à établir certaines différences entre la morale et la construction. « Un traité de construction est bon pour habituer l’esprit à concevoir et à faire exécuter suivant certaines méthodes ; il vous donne les moyens de résoudre les problèmes posés ; mais ne les résout pas, ou du moins n’en résout qu’un seul sur mille. C’est donc à l’intelligence, à l’observation à suppléer, en ces mille cas présentés, à ce que la règle ne peut prévoir ». L’observation de la charpente du château donne lieu à un cours où les qualités du bois et les manières de l’utiliser sont exposées. - 7. Plantation de la maison et opérations sur terrain. L’architecte veille à l’approvisionnement du chantier en matériaux de construction et à l’exploitation des ressources locales. Il explique l’usage du graphomètre, ancêtre du théodolite. - 8. M. Paul réfléchit. « La tête est une merveilleuse boîte ; plus on la remplit, plus elle s’élargit ». Le grand cousin met en évidence les lacunes et les défauts des études qu’il a suivies et décrit le déroulement idéal qu’il souhaite pour celles de Paul : des études basées sur l’observation, la pratique, le raisonnement et le bon sens. - 9. M. Paul, inspecteur des travaux. Où l’on apprend, après la fouille, à adapter le projet au terrain et à en exploiter les ressources. - 10. M. Paul commence à comprendre. Et nous apprenons ici à réaliser les cintres nécessaires à la construction des voûtes de la cave. Le dessin des façades est l’occasion d’aborder la question de la symétrie dont les lois ne conviennent pas aux habitations privées car la « règle impérieuse est de satisfaire d’abord aux besoins de ses habitants ». - 11. La construction en élévation. Il est question des harpes aux angles, de plancher et de structure. - 12. De quelques observations adressées au grand cousin par M. Paul et des réponses qui y furent faites. « En architecture, il ne faut dissimuler aucun des moyens de structures, et (…) il est même dans l’intérêt de cet art de s’en servir comme de motifs de décoration ; en un mot (…) il faut être sincère, raisonner et ne se fier qu’à soi… ». - 13. La visite au chantier. Où l’on apprend à choisir les pierres, les briques, le sable, à reconnaître leurs faiblesses et les malfaçons et à limiter les ravalements. - 14. M. Paul éprouve le besoin de se perfectionner dans l’art du dessin. « Il faut qu’un architecte arrive à se servir de la géométrie descriptive, comme on écrit l’orthographe, sans s’en préoccuper ». - 15. L’étude des escaliers. Paul s’attache péniblement au dessin du plan et de la projection verticale des escaliers. - 16. Le critique. Dans le roman, M. Durosay entre en scène, apportant un regard nouveau et de nouvelles questions sur le projet, offrant au maître d’ouvrage et au maître d’œuvre l’occasion de se faire une fois encore les hérauts du bon sens, de l’authenticité et de la simplicité. - 17. M. Paul demande ce que c’est que l’architecture et il apparaît que l’architecture est une enveloppe adaptée à ce qu’elle doit contenir. - 18. Études théoriques. Vient pour l’architecte et son élève le temps de la théorie. « Plus vous saurez, plus vous reconnaîtrez qu’il vous manque de savoir ; et la limite de la science, c’est d’acquérir la conviction qu’on ne sait rien ». Il est question des ordres, de l’Antiquité, de la Renaissance, du mur et des baies. -19. Suite des études théoriques. On rappelle que le dessin du profil des éléments d’architecture est conditionné par la destination, la nature des matériaux, l’usage et l’effet à obtenir. - 20. Lacune. - 21. Reprise des travaux – la charpente. Il est question aussi bien de combles, de lucarnes, de fermes, de cheminées que de flâches et de corbeaux. - 22. La fumisterie. - 23. Cantine. - 24. La menuiserie. - 25. Des nouvelles connaissances acquises par M. Paul pendant son voyage. Paul part à Châteauroux, à la rencontre de M. Victorien, ingénieur civil, qui regrette que la question d’art traitée par l’architecte ait été séparée de la question de science traitée par l’ingénieur. Le jeune homme est instruit sur la construction des écluses et des ponts. - 26. La couverture et la plomberie. Paul est averti de l’importance des chéneaux, des écoulements d’eaux pluviales et de la couverture, en ardoise en l’occurrence, car « une maison mal couverte est comme un homme incomplètement ou mal vêtu. L’un et l’autre contractent des maladies incurables ». Il est question enfin des petits corps de métiers du bâtiment. - 27. L’ordre dans l’achèvement des travaux. Paul rentre au lycée et doit abandonner son chantier à son cousin qui prend en main l’exécution du second œuvre et de la décoration. - 28. L’inauguration de la maison.
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Editori: Lorenz E. Baumer, Université de Genève ; Jan Blanc, Université de Genève ; Christian Heck, Université Lille III ; François Queyrel, École pratique des Hautes Études, Paris |