AA.VV.: (Dardaine, S. - Fincker, M. - Lancha, J. - Sillières, P. ed.), Belo VIII. Le sanctuaire d’Isis, 243 p., ill n/b, 21 x 29.7 cm., ISBN 978-84-96820-14-2. Avec trois planches hors texte.
(Casa de Velázquez, Madrid 2008)
 
Compte rendu par Ariane Bourgeois, université Paris I
 
Nombre de mots : 2681 mots
Publié en ligne le 2009-11-23
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=711
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          Cet ouvrage, le huitième de la collection consacrée à la publication des fouilles menées par des équipes franco-espagnoles dans cette petite ville antique sur le Détroit de Gibraltar, est présenté dans un élégant coffret contenant deux volumes de taille inégale, l’un comportant un texte illustré de nombreuses figures au trait et de photographies, l’autre constitué de trois planches hors-texte de grande dimension, pliées, qui donnent un plan détaillé des lieux, assorti de dessins des principales coupes stratigraphiques. Après cinq campagnes dirigées par Pierre Paris, ancien directeur de la Casa Velazquez, entre 1917 et 1921, publiées en 1923 et 1926, les fouilles ont repris à Belo en 1966 et continué chaque été, sans interruption pendant des décennies, dirigées à tour de rôle par les jeunes chercheurs membres de la Casa, avec les méthodes modernes qui ont cours maintenant, loin des grands déblaiements d’autrefois, peu soucieux de la stratigraphie. Elles sont progressivement publiées dans des volumes soit thématiques (monnaies, épigraphie, céramiques sigillées), soit relatifs à un monument (le Macellum, le Capitole). Le huitième s’intéresse à un ensemble très homogène et prestigieux, puisqu’il s’agit d’un monument religieux dédié à Isis, au plan assez bien conservé ou restituable, qui a été entièrement dégagé. Le livre a été rédigé par quatre auteurs principaux, aux spécialités bien définies, une architecte, trois historiens et archéologues, avec l’apport de trois savants spécialisés dans les domaines de la faune et de la flore antiques.

 

          La cité de Baelo/Belo (Bolonia, province de Cadix) est fort ancienne. Même si l’on ne connaît pas son passé ibérique, les restes romains sont nombreux et bien visibles. Elle fut un port important sur la rive nord du Détroit, côté atlantique, grâce à ses multiples activités comme le commerce maritime à courte et longue distance, ainsi que la pêche et son corollaire, la fabrication de salaisons, par exemple un garum prisé, dont témoignent d’impressionnantes installations. Sa prospérité, au moins dès le début de l’Empire, son rôle probable de base arrière pour les troupes romaines lors de l’annexion du royaume de Maurétanie (la côte africaine est à quelques kilomètres seulement), et une romanisation précoce, évidente déjà dans la structure urbaine, expliquent sans doute sa promotion par l’empereur Claude au rang de municipe de citoyens romains, prouvée par une célèbre inscription du forum. Sinon, on connaît mal l’histoire détaillée de la petite ville de 13 hectares inscrite dans un rempart au tracé triangulaire, assise sur une forte pente qui exigeait un aménagement en terrasses, selon un plan régulier. On sait seulement qu’elle a souffert de plusieurs séismes, l’un vers 50 ap. J.-C., un autre très destructeur au milieu du IIIe siècle, puis dans l’Antiquité tardive.

 

          L’introduction (p. 1-11) indique d’emblée l’emplacement du sanctuaire d’Isis dans le prolongement oriental des trois temples du capitole, surplombant le forum dont les édifices publics habituels étaient encadrés par quatre larges rues à portiques et trottoirs. Il fut repéré en 1970, puis identifié par des inscriptions et méthodiquement fouillé dès 1982.

 

          Le chapitre I, Archéologie et histoire du monument (P. Sillières, p. 11-66), relate la mise en œuvre de la fouille et les résultats obtenus. Outre le décapage complet de la surface couverte par le sanctuaire, on a pratiqué neuf sondages profonds et exhaustifs en des endroits importants : ainsi sous les sols conservés, soigneusement balayés dans l’Antiquité, au-dessus desquels le mobilier était rare, on a trouvé des structures arasées au sol en terre battue et du mobilier de la première moitié du Ier siècle ap. J.-C. (p. 44-49). Cela indique que le lieu sacré fut ensuite aménagé sous Néron (p. 49-50) dans la forme qu’on lui connaît jusqu’au IIIe siècle et régulièrement entretenu. Alors il dut être abandonné, sans doute après un tremblement de terre dont il y avait de nombreuses traces dans le reste de la ville (p. 54-56). Pourtant, dans un premier temps, les habitants de Belo avaient pris la peine de ranger les blocs effondrés en vue d’une restauration qui n’eut jamais lieu (p. 56-60 et 149-152). En fait, au IVe siècle avancé, on voit sur le site de pauvres masures aux murs en blocs de remploi et probablement en pisé, s’appuyant sur les parties anciennes restées debout. Cet habitat fruste a duré jusqu’à la fin de la cité au VIIe siècle, comme l’indique une abondante céramique (p. 60-65), avant une mise en culture avec épierrement au Moyen Âge (p. 70).

 

          Le chapitre II, Étude architecturale du sanctuaire. Analyse structurelle et stylistique et organisation des espaces (Myriam Fincker, p. 67-153), est le regard de l’architecte sur ce qu’il reste du sanctuaire. Construit avec les mêmes matériaux et les mêmes techniques que des édifices voisins, par exemple le capitole et le marché (p. 71), il obéissait aux impératifs propres au culte d’Isis, culte dont une partie était secrète. Cela explique qu’il soit complètement enclos derrière un haut mur (p. 78, hauteur restituée à plus de 6 mètres, périmètre de 29,84 mètres sur 17,80) avec seulement une entrée au sud, à laquelle on accédait par une rampe ou un escalier et qui était encadrée par deux caissons carrés symétriques sans ouverture. On s’interroge sur leur rôle et leur hauteur, d’autant plus qu’on en connaît d’autres exemples dans le monde romain (p. 71-75). Cette entrée donnait dans une cour entourée d’un portique sur les quatre côtés (p. 79-97). Grâce aux blocs retrouvés, sur place ou non - bases et tambours de colonnes, chapiteaux, éléments de corniches -, on peut restituer cet aménagement, couvert de stuc blanc comme tout le reste du sanctuaire, car la pierre locale a assez piètre allure. Au centre, la cour elle-même comportait diverses installations en plein air, indispensables aux rites (p. 114-128) : au centre un bassin rectangulaire (p. 116) et un autel (p. 125) sont dans l’axe du temple et de l’entrée, un foyer se trouve au sud-est (p. 121), un puits souterrain vers lequel conduit un escalier est au sud-ouest (p. 119-120) ; il y a en outre deux socles et deux maçonneries de part et d’autre de l’entrée du temple, qui pourraient être des piédestaux (p. 125). Au nord de la cour, empiétant sur elle et sur le portique, s’élève le temple, de type tout à fait classique, lui aussi restituable par les blocs architecturaux trouvés (p. 97-114). On accède au podium par un escalier au sud qui mène au pronaos, sur lequel ouvre la cella (p. 104) : dans le fond, un support de bases devait présenter des statues qui restent inconnues. En arrière du temple, sous le portique nord, s’ouvraient trois salles de tailles inégales, aux rôles variés (p. 128-138) : à l’ouest probablement une cuisine avec son foyer, au centre une salle de banquet ou une chambre pour le clergé, à l’est une pièce plus grande à destination religieuse, dont l’entrée était masquée par un petit couloir en chicane. Elle comportait un espace central à ciel ouvert entre quatre colonnes, pourvu de divers aménagements tels un autel, un caisson à demi-enterré - comme une crypte à plafond bas -, une maçonnerie carrée et creuse, vide de tout mobilier, peut-être un autel creux ou bothros (p. 134). Tout au long du livre, on se demande si cette pièce n’était pas le lieu des initiations des mystères d’Isis. Ajoutons que les toits couvrant les diverses parties du sanctuaire sont connus, ainsi que les sols, uniformément en opus signinum sur hérisson de pierres, sauf dans les trois salles du fond au sol en terre battue. Enfin l’eau, si importante dans les rituels de la déesse, est présente à plusieurs endroits, par exemple dans le puits à alimentation permanente de la cour, et cette eau s’évacuait vers l’égout du cardo oriental.

          Cependant à Belo, il n’y a pas que l’architecture du sanctuaire d’Isis, mais aussi d’autres documents, notamment des restes de sculpture et trois inscriptions (infra) : ainsi un avant-bras en marbre, trouvé en arrière de la cella, d’une statue féminine un peu plus grande que nature, qui pourrait être celle d’Isis (p. 104-105), ainsi un sphinx incomplet, également en marbre blanc, recueilli dans la cour, qui servait sans doute de gardien symbolique du temple, d’origine égyptienne (p. 126-128).

 

          Le chapitre III, Architecture et liturgie dans l’Iseum de Belo (Sylvie Dardaine et Janine Lancha, p. 153-215), recense les sources relatives aux sanctuaires et au culte de la déesse, pour établir des comparaisons et compléter des données incertaines, et ce, pas seulement dans la Péninsule ibérique, car certains documents spectaculaires existent en Italie ou ailleurs. Tout d’abord les trois inscriptions découvertes dans l’espace sacré et mentionnant le nom d’Isis ont permis l’identification à coup sûr des lieux. La première, sur une plaque de plomb, trouvée dans le puits et datée du IIe siècle, est une prière contre un voleur (p. 156-157)­ ; les deux autres, sur marbre, étaient placées au sol depuis le début de la construction et elles offrent la particularité de présenter deux pieds gravés, tournés vers l’extérieur, sous les textes qui sont une dédicace par des personnages importants, magistrats et/ou évergètes (p. 157). Elles s’inscrivent dans un ensemble de 35 inscriptions espagnoles à Isis, dont 13 en Bétique, les plus anciennes dans les ports méditerranéens fréquentés par les marchands orientaux, notamment égyptiens, dès le milieu du Ier siècle av. J.-C. Elles étaient publiques ou privées, et indiquent les épithètes multiples de la déesse, les noms et statuts des dédicants de toutes les catégories sociales, hommes et femmes.

          Les sources littéraires sont un autre apport capital. En effet, davantage que les allusions faites par Hérodote, Diodore de Sicile et Plutarque, la contribution essentielle est celle d’Apulée et de ses Métamorphoses (p. 163-169). Cet Africain du IIe siècle, lui-même initié, décrit songes, cérémonies et processions dédiées à Isis par des fidèles nombreux : le sanctuaire de Belo a dû être aussi le cadre de tels rites, mais la réalité des initiations secrètes nous échappe toujours.

          Les sources figurées sont nombreuses et variées. Les plus spectaculaires décrites ici, déjà utilisées comme points de comparaison dans le chapitre sur l’architecture, sont des peintures trouvées à Pompéi et Herculanum (p. 169-172 et 189-193), indispensables pour imaginer les costumes et les attitudes des prêtres et des fidèles lors des cérémonies (p. 170, fig. 83-84, en couleur). Des mosaïques de Préneste du IIe siècle av. J.-C., d’une extraordinaire qualité, sont également analysées, au moins deux d’entre elles, l’une figurant un temple de type égyptien, l’autre une cérémonie en l’honneur d’Osiris, avec un grand luxe de précision et de magnifiques coloris (p. 172-173, fig. 85-86, en couleur). D’autres mosaïques et peintures sont évoquées plus sommairement, malheureusement sans images, sauf une à Antioche (p. 176). D’autres documents apportent d’autres détails, un relief à Aricie (p. 174), un opus sectile (p. 176), des calendriers où sont mentionnées les fêtes d’Isis en mars et novembre (p. 177-178), mais l’iconographie n’apporte rien non plus sur les cérémonies secrètes.

          Un autre type de comparaison est celui des autres lieux de culte connus dédiés à Isis, dont certains assez complets et bien fouillés. Ainsi, en Espagne, celui d’Emporiae (p. 178-183) et la chapelle du théâtre d’Italica (p. 184), et dans des régions méditerranéennes plus lointaines, les sanctuaires de Pompéi (p. 186-189), Sabratha (p. 194-197), Cyrène (p. 197-199) et Dion de Macédoine (p. 199-202) ont été mis en parallèle avec le monument de Belo, avec leurs particularités architecturales, leur épigraphie, les restes éventuels de décor peint et sculpté...

          Toujours dans ce chapitre, il convenait de réfléchir à la position topographique privilégiée du sanctuaire dans la ville, situé en position dominante, sur un terrain public, avec une entrée au sud, et ce malgré son enceinte aveugle et son origine étrangère (p. 203-204). La liturgie d’Isis explique chacun des aménagements internes déjà décrits, avec l’omniprésence de l’eau pour les purifications, les cérémonies secrètes et le rappel annuel de la crue du Nil (p. 207). Le plus difficile à interpréter se trouve dans la salle arrière avec son espace central à ciel ouvert, la crypte, l’autel ou les deux autels (?) pour des sacrifices suivis de crémation des offrandes (p. 208-214) : les parallèles avec les sanctuaires déjà énumérés n’éclaircissent pas la question du déroulement et des rituels des initiations. On sait cependant que la déesse était honorée tous les jours dans des cérémonies plus ouvertes au public, ainsi que lors de deux fêtes solennelles annuelles, l’une en mars (l’ouverture de la navigation ou Navigium Isidis, sûrement très importante pour un port comme Belo), la seconde en automne (la mort et la résurrection d’Osiris). Permanent ou non, le clergé reste inconnu, mais les fidèles, habitants ou visiteurs cosmopolites d’une ville active et prospère, ont laissé les trois inscriptions retrouvées et des traces d’offrandes (p. 215-216).

 

          Après une courte conclusion générale (S. Dardaine, M. Fincker, P. Sillières, p. 217-219) qui résume les réponses apportées au fil des chapitres à la problématique initiale, deux annexes sont les bienvenues. La première, Offrandes de fruits à Isis (M.-P. Ruas, p. 221-230), s’intéresse aux résidus végétaux, graines et fruits, trouvés près des deux autels, dans la cour (p. 121) et dans la salle arrière (p. 134) : ils proviennent des fruits du pin parasol, de figues et de dattes, par ailleurs figurés sur des peintures de Pompéi et symboles de fécondité et de renouveau. Seules les dattes venaient de loin, le sud de l’Espagne pouvant fournir les pignons et les figues. La seconde, Les ossements d’oiseaux recueillis dans le foyer du sanctuaire d’Isis (Y. Lignereux et J. Peters, p. 231-234), porte sur les offrandes animales dont les os calcinés étaient mêlés aux restes végétaux. Les plus nombreux sont des os de poulets, sauf les têtes, alors que l’oie, traditionnellement consacrée à Isis, n’est présente qu’une seule fois, indiquant la rareté éventuelle de ce volatile en Bétique et aussi l’adaptation des rites du sacrifice aux possibilités d’approvisionnement.

 

          Cet ouvrage est donc essentiel à plus d’un titre, pour les architectes spécialistes de l’Antiquité, pour les archéologues et les historiens, mais aussi tous les non-spécialistes qui comprendront mieux les ruines dégagées grâce à la dizaine de restitutions en trois dimensions, qui rendent concrets d’austères plans et photographies, d’abord parce qu’il s’agit d’un monument entièrement et récemment fouillé, ensuite par la richesse des comparaisons architecturales, iconographiques, littéraires et épigraphiques, qui permettent d’expliquer tel aménagement ou tel geste du rituel, ou encore de comprendre le rôle des résidus retrouvés, animaux ou végétaux, même ténus, bien que demeure encore le mystère des initiations suggérées par la littérature. Il rendra service à tous les antiquisants, spécialistes ou non de la Péninsule ibérique ou des religions de l’Empire romain, par sa longue bibliographie (p. 237-245), des résumés en français (p. 247-250), en espagnol (p. 251-254) et en anglais (p. 255-258), par les indispensables indices, géographique (p. 265-266), des matières (p. 267-271), onomastique (p. 272-273), des sources épigraphiques (p. 274-275) et littéraires (p. 276).

          Il faut tout de même signaler quelques petites imperfections, par exemple une planche I, hors-texte, peu maniable, alors qu’elle donne le numéro des pièces et plusieurs coupes très importantes, ou bien la photographie trop noire d’un scarabée (p. 15, fig. 8, objet n° 15). Une monnaie de Faustine I divinisée, à légende Piet(as) Aug autour d’un autel, pesant 9,81 g (inv. n° 1935) est qualifiée d’as dans le tableau p. 15 et de sesterce dans le texte p. 52 (lignes 12 et 16 à gauche, et la note correspondante 60 renvoie bien à la p. 15) et d’ailleurs la photo de la pièce, fig. 20, montre un diamètre comparable à celui des trois autres as reproduits, de poids voisin. Et selon le RIC 1191A, il ne s’agit pas d’un sesterce. Par ailleurs, dans le tableau p. 182, les facéties de l’informatique ont décalé des indications chiffrées qui devraient se situer dans les deuxième et troisième colonnes ; p. 184, le long passage descriptif sur la chapelle d’Isis au théâtre d’Italica fait regretter l’absence de plan en complément des photographies de la p. 185 (fig. 91-92), tout comme pour Dion en Macédoine (p. 198-201). Ajoutons que la diversité des auteurs des trois principaux chapitres entraîne parfois un certain manque de coordination entre eux : outre des répétitions, les nombreuses allusions aux extraordinaires mosaïques de Préneste et peintures de Pompéi et Herculanum, sont faites au début sans renvoi aux illustrations des p. 170 (Herculanum, fig. 83-84) et 173 (Préneste, fig. 85-86). En revanche, le commentaire de ces mêmes images reste loin des acquis architecturaux du chapitre II. De plus, d’autres documents figurés cités et décrits auraient nécessité une illustration, car ils évoquent les mythes d’Isis et Osiris, les costumes et les instruments de musique, l’attitude et les gestes des dévots et des prêtres, etc. qu’on pourrait sans doute aussi transposer à Belo.

 

Sommaire :

- Introduction, p. 1

Sylvie Dardaine, Myriam Fincker, Janine Lancha et Pierre Sillières avec la collab. de Jean-Michel Labarthe et Véronique Picard

 

- Archéologie et histoire du monument, p. 11

Pierre Sillières avec la collab. de Jean-Michel Labarthe et Véronique Picard

 

- Etude architecturale du sanctuaire. Analyse structurelle et stylistique et organisation des espaces, p. 67

Myriam Fincker avec la collab. de Jean-Michel Labarthe et Véronique Picard

 

- Architecture et liturgie dans l’Iseum de Belo, p. 153

Sylvie Dardaine et Janine Lancha

 

- Conclusion générale, p. 217

Sylvie Dardaine, Myriam Fincker, Janine Lancha et Pierre Sillières

 

- Annexe 1 - Offrande de fruits à Isis, p. 221

Marie-Pierre Ruas

 

- Annexe II - Les ossements d’oiseaux recueillis dans le foyer du sanctuaire d’Isis, p. 231

Yves Lignereux et Joris Peters

 

- Bibliographie, p. 235 

- Résumés, p. 247

- Table des illustrations, p. 259

- Indices, p. 265