Cambon, Pierre - Jarrige, Jean-François - Bernard, Paul - Schiltz, Véronique: Afghanistan, les trésors retrouvés. Collections du musée national de Kaboul, catalogue d’exposition, Musée national des arts asiatiques-Guimet, Paris, 6 décembre 2006-30 avril 2007, 29,5 x 24 cm, 297 p., nombreuses figures dans le texte.
49 euros, ISBN : 978-2-7118-5
(Réunion des musées nationaux en coédition avec le musée des arts asiatiques Guimet 2006)

 
Compte rendu par François Queyrel, EPHE Paris
 
Nombre de mots : 2749 mots
Publié en ligne le 2007-04-15
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=81
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L’exposition qui présente à Paris les « trésors retrouvés » du musée de Kaboul (lien : http://www.guimet.fr/Afghanistan) constitue une forme d’hommage au travail de la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA), active des années 1920 à 1982 et à nouveau en activité depuis 2003 (voir la chronologie p. 39). Il était naturel que la première exposition hors d’Afghanistan de ces objets, retrouvés pour la majeure part d’entre eux, eût lieu au musée Guimet, dont le président, Jean-François Jarrige (abrégé J.-F. J. ci-dessous), a réussi à surmonter toutes les difficultés pour assurer son succès (p. 18-23). Le catalogue, superbement illustré, présente à la fois des objets bien connus, notamment des sites d’Aï Khanoum et de Begram, mais que l’on avait cru détruits, victimes des pillages du milieu des années 1990 et des mesures prises par le régime des talibans, et des trouvailles qui sont pour ainsi dire exposées pour la première fois, celles de Tillia Tepe (sur 21 618 objets découverts, 20 857 ont échappé au pillage et à la destruction). L’exposition fait suite à celles de Barcelone (2 octobre-30 décembre 2001) et Paris (28 février-27 mai 2002), organisées par Pierre Cambon (P. C.) et J.-F. J., qui réagissait contre le dynamitage, le 11 mars 2001, des Bouddhas de Bamian (compte rendu : http://abstractairanica.revues.org/document4715.html).

 

Les collections archéologiques de l’Afghanistan ont été durement affectées dans les trente dernières années et il faut espérer que la guerre civile ne va pas endommager davantage ce patrimoine culturel (voir p. 30-37). Cette exposition en tout cas témoigne de la survie, même partielle, d’un patrimoine archéologique que l’on avait cru anéanti, qui n’aurait plus été conservé que par des photographies d’archives, comme celles prises au musée de Kaboul entre 1962 et 1965 et réunies dans un catalogue au titre éloquent, Kaboul, le passé confisqué, le musée de Kaboul 1931-1965, photographies Dominique Darbois, textes Francine Tissot (Éditions Findakly, Paris musées, Paris, 2002), où on lisait : « Les pillages et les destructions délibérées qui ont accompagné deux décennies de guerres n’ont laissé du musée de Kaboul qu’une carcasse vidée de ses prestigieuses collections ; disparus, les ivoires et les verres du trésor de Begram ; détruites, les stèles et les Buddha de Hadda, Shotorak et Païtiva... » (texte de la dernière de couverture). On sait maintenant que cette vision pessimiste est en partie démentie.

 

Quelques photographies de grands archéologues figurent à la fin de l’ouvrage : Joseph Hackin (1886-1941), qui découvrit en 1937 le « Trésor de Begram », Daniel Schlumberger (1904-1972), qui succéda à Hackin à la tête de la DAFA, et Victor Saraniadi, qui découvrit en 1978 les tombes de Tillia Tepe, dont le matériel fut diligemment publié en 1985. Leur fait face une photographie du roi d’Afghanistan, Mohammad Zaher Shah, qui redécouvrit le site d’Aï Khanoum en signalant en 1962 à Schlumberger les blocs antiques qu’il y avait vus lors d’une partie de chasse. Paul Bernard, le fouilleur d’Aï Khanoum, a présenté dans le catalogue les trouvailles de son site.

 

Une carte de l’Afghanistan, avec les cinq sites majeurs autour desquels est organisé le catalogue, figure à l’intérieur du rabat de la page de couverture : Tepe Fullol, pour le néolithique, Aï Khanoum et Balkh (Bactres), pour la période hellénistique, Tillia tepe, nécropole de nomades, sont tous situés au nord, près des républiques du Tadjikistan, de l’Ouzbékistan et du Turkménistan. Begram est au nord de Kaboul, à quelque distance du Pakistan. Il aurait pu être utile d’ajouter sur le fond de cette carte qui indique le relief, le tracé des rivières et des fleuves (au moins l’Indus et l’Amou-Daria ou Oxus) et le nom des régions et chaînes de montagne (au moins l’Hindoukouch) ; on comparera à cet égard la carte du rabat de couverture avec celle, abondamment légendée, qui illustre le voyage fait par A. Court en 1826 (fig. p. 113). Les objets exposés portent la marque des influences multiples qui se croisèrent et se succédèrent sur le territoire de l’Afghanistan : monde grec méditerranéen évidemment à la suite d’Alexandre, monde indien aussi, monde chinois, monde des steppes. Une chronologie présentée sous forme d’un diagramme fait apparaître ces présences multiples, du néolithique (7000-4000) à Tamerlan (1336-1405) (p. 38-39).

 

Trois récipients en or rescapés des pillages, qui furent trouvés fortuitement en 1966 à Tepe Fullol, appartiennent, dans les années 2000 av. J.-C., à un vaste ensemble culturel qui s’est développé en Asie centrale méridionale et aux frontières indo-iraniennes. L’étude de J.-F. J. retrace à travers les découvertes les échanges de l’Indus à la Mésopotamie (p. 43-53).

 

Dans un texte de synthèse très clair, Paul Bernard (P. B.) fait franchir presque deux millénaires dans la même région, en rappelant l’histoire de la Bactriane grecque, avec le site d’Aï Khanoum (p. 55-67), et l’originalité de son art, fait de conservatisme et d’adaptation aux formules urbanistiques locales. Alexandre y a fondé des colonies militaires, dont un certain nombre d’Alexandries, et le diadoque Séleucos Ier a continué son œuvre en fondant la ville d’Aï Khanoum, dont on ignore toujours le nom antique. On a parfois proposé de reconnaître dans la succession des rois gréco-bactriens, la quatrième dynastie de la haute époque hellénistique, au même titre que les dynasties lagide des Ptolémées d’Alexandrie, séleucide des rois de Syrie et attalide des rois de Pergame. Vers 150 av. J.-C. des invasions de nomades anéantissent le pouvoir grec en Bactriane, qui constituait le cœur de la civilisation grecque dans la région, alors qu’au sud de l’Hindoukouch, le royaume indo-grec se maintient jusqu’au début du Ier siècle av. J.-C., marqué par une cohabitation temporaire avec les Indo-Scythes, comme le montre l’étude des monnaies. Aï Khanoum est le site privilégié qui permet de retracer un siècle et demi de domination grecque, à partir de sa fondation vers 300, sans doute faite au nom de Séleucos Ier par Kinéas, dont on a retrouvé les restes de l’hérôon avec les inscriptions des maximes delphiques et la dédicace du philosophe Cléarchos (nos 29-30, fig. p. 61, 160 et notice p. 269). P. B. a, de manière très utile, rédigé des notices développées dans le catalogue des objets exposés (p. 262-270). On signalera deux menues inadvertances : la vaisselle ornementale en pierre incrustée, une des particularités de l’artisanat local, est dite « tournée » (p. 65), mais la notice correspondante indique que ces récipients sont « taillés (et non tournés) » (p. 266, nos 18-20) ; la technique de la plastique en argile, introduite dans la région par les Gréco-Macédoniens, est représentée par la tête n° 12 (fig. p. 151, notice p. 264), non pas n° « 26 » (p. 64).

 

Des trouvailles récentes complètent le tableau qu’ont permis de tracer les fouilles de P. B. à Aï Khanoum de 1965 à 1978 : un superbe chapiteau corinthien d’un monument encore à découvrir dans la ville haute (n° 24, fig. p. 157, notice p. 267) console en partie de la destruction de la quasi-totalité des chapiteaux trouvés dans les fouilles. Le site gréco-macédonien de Bactres est maintenant identifié à Tepe Zargaran à Balkh, grâce à la trouvaille d’autres chapiteaux corinthiens en calcaire, dont un figure aussi dans l’exposition (n° 4, fig. p. 148, notice p. 262). Les fouilles entreprises par la DAFA depuis 2004 sur ce site devraient apporter des résultats intéressants si les circonstances en permettent la poursuite.

 

Une question reste pendante : tous les objets de luxe sont-ils importés (p. 66) ? En fait, un artisanat de luxe existe bien pour la vaisselle en pierre incrustée et, semble-t-il, pour une partie de la production de bronze dans la première moitié du IIe siècle (nos 13-15, fig. p. 152-153, notices p. 264-265) ; le type même d’Héraclès de la statuette n° 14 se retrouve sur des monnaies gréco-bactriennes du roi Démétrios Ier (p. 153). Le splendide médaillon en argent niellé d’or qui figure l’épiphanie de Cybèle (n° 23, fig. p. 156, notice p. 266-267) serait une production locale du IIIe siècle av. J.-C., comme en témoigne une trouvaille analogue faite dans le sanctuaire bactrien de Takht-i Sangin ; une grande partie des caractères orientaux est en fait héritée de l’iconographie grecque de Cybèle, comme le note justement P. B. On peut mentionner aussi l’usage du parasol qui, venu de l’Orient, avait été adopté par les Grecs dès l’époque classique, comme dans le cortège des Grandes Panathénées, si bien que le « cachet profondément oriental » de la scène me paraît aussi bien typiquement hellénistique. Dans la koinè hellénistique, l’interprétation locale se fond dans un moule universellement compréhensible. Il en va sans doute de même des hauts gobelets en verre émaillé trouvés à Begram : la forme est-elle locale (p. 65) ? Le seul exemplaire attesté ailleurs aurait été trouvé en Égypte (fig. p. 93) : est-ce une importation de Bactriane ? ou les gobelets de Begram sont-ils importés d’Égypte ? ou bien encore les productions sont-elles locales dans les deux cas ?

 

L’analyse de la production locale de plastique en pierre ou en argile confirme l’appartenance pleine et entière de l’art gréco-bactrien à l’art hellénistique : l’Héraclès hermaïque du gymnase d’Aï Khanoum a tous les caractères des pseudo-portraits hermaïques bien connus à l’époque hellénistique (n° 32, fig. p. 161, notice p. 268-269) ; les détails qui paraissent révéler quelque inachèvement ou une mauvaise compréhension du drapé s’expliquent sans doute, me semble-t-il, par des rehauts de peinture disparus avec leur engobe sur le calcaire. Quant à la tête en argile, superbe de qualité, trouvée avec une autre en stuc dans le vestibule du temple à niches indentées, elle était peut-être dorée (n° 12, fig. p. 151, notice p. 264) ; en dépit de sa mutilation, elle a tout d’un portrait royal, plutôt masculin que féminin, qui obéit aux conventions du portrait princier hellénistique avec ses yeux démesurément ouverts ; le lieu de trouvaille n’implique nullement qu’il s’agisse d’une statue de culte (agalma) ; comme la triade trouvée dans le Sarapieion d’Alexandrie, où le couple royal lagide de Ptolémée VI avec Cléopâtre Ière entourait une effigie de Sarapis, les deux statues du temple à niches indentées étaient des statues honorifiques (eikones).

 

La présentation par Véronique Schiltz (V. S.) des trouvailles de Tillia tepe reprend les éléments de la publication du fouilleur Viktor Saraniadi. Des notices moins complètes que celles de P. B. pour les objets gréco-bactriens présentent le très riche matériel des six tombes fouillées. V. S. n’identifie pas précisément les nomades ainsi ensevelis, où on a cru reconnaître des Yuezhi venus des confins chinois. Elle estime que la trouvaille d’une monnaie d’or de Tibère fournit un terminus post quem pour dater l’enfouissement du matériel, de quelques années seulement postérieur à son émission en Gaule, dans les années 16-21 ap. J.-C. (p. 73-74). La question se complique quand on consulte la présentation de Tillia tepe que fait Pierre Cambon (P. C.), une centaine de pages plus loin : cette monnaie provient de la tombe III, « une tombe apparemment qui fut complètement bouleversée par une invasion de souris » (p. 165) ; l’ensevelissement daterait du Ier siècle av. J.-C., ou au plus tard des environs de notre ère, si l’on tient compte de la monnaie de Tibère (p. 108). Il y a donc une divergence d’opinion sur la datation. Pour P. C., ce sont un prince et une princesse avec ses suivantes qui ont été ensevelis ici. Le mobilier témoigne d’une richesse d’influences diverses, dans un art qui se développe sur toute l’Eurasie, où les influences grecques se font aussi bien sentir à partir du Bosphore cimmérien que de la Bactriane hellénisée.

 

Les trouvailles extraordinaires du « trésor » de Begram posent des problèmes encore plus épineux de datation. Il est regrettable que les objets présentés n’aient pas fait l’objet de notices développées dans le catalogue. Fort heureusement, la restauration d’un bassin en bronze profondément original apporte des éléments très précieux sur l’art de l’illusion mis en œuvre (p. 290-291 ; n° 178, fig. p. 232) : l’iconographie est trop rapidement décrite, avec un rappel de la légende de Persée. L’examen technique est plus instructif, détaillant la présentation par P. C. de cet aquarium en bronze « où des poissons fixés par une minuscule chaînette flottent une fois le récipient rempli » (p. 91). Il est cependant dommage que le catalogue ne contienne pas une présentation détaillée de cet objet exceptionnel, dont l’étude est reportée à plus tard.

 

La présentation par P. C. de la trouvaille du « trésor » de Begram abonde en analyses intéressantes, mais il aurait fallu adapter ce chapitre au genre du catalogue d’exposition et bannir les citations trop développées, surtout quand elles sont faites dans le texte en anglais. L’historique de cette fouille inachevée explique en partie les difficultés rencontrées pour l’analyse et la datation de ce « trésor » ; des documents d’archives sont ici utilisés pour éclairer la question (p. 120-123). P. C. propose, de manière séduisante, de reconnaître dans les chambres d’où il provient des bâtiments d’une trésorerie, analogue à celle découverte à Aï Khanoum, mais évidemment postérieure (p. 100-102). Réfutant l’hypothèse d’Hackin, qui y reconnaissait le trésor d’un roi des Kouchans, il souligne les incertitudes sur la chronologie (p. 88-91), pour estimer que ce trésor est de peu antérieur aux Kouchans (p. 105). Il daterait du règne d’Hermaios, dont la datation est difficile à établir, entre les deux datations proposées pour la fin de son règne, 70 av. J.-C. ou le début de notre ère (p. 108). Retenons la présence de l’Égypte dans le panorama qu’offre le « trésor » de Begram : deux récipients en porphyre ont cette origine, même si ce n’est pas exactement de « basse Égypte » que les Romains extraient uniquement cette pierre (p. 95 ; nos 215-216, fig. p. 253). Il conviendrait d’utiliser aussi leur témoignage pour préciser la datation du « trésor », mais cet argument n’est pas utilisé dans la discussion. De même, les emblèmata en plâtre orientent autant, sinon plus, vers l’Égypte que vers la Chersonèse taurique (p. 93) : les trouvailles de Memphis, rapidement mentionnées, en témoignent. La discussion n’est pas rouverte sur leur fonction : Otto Kurz, cité, estimait qu’ « ils ont dû servir soit de modèles pour les artistes, soit d’échantillons à l’usage d’acheteurs éventuels, et probablement à ces deux fins. » Je me demande cependant s’il ne faudrait pas y reconnaître des « archétypes », qui avaient valeur d’empreintes originales, dont les bronziers faisaient des tirages : il s’agirait en ce sens d’objets de collection, au même titre que les verres ou les statuettes et récipients en bronze rassemblés dans la trésorerie. P. C. a une belle formule pour définir l’apport du « trésor » : « Begram, tout comme Tillia tepe, élargit le spectre des échanges à l’Eurasie entière avec la présence de laques ou de miroirs chinois très précisément datés de la période des Hans. » (p. 103) Je mentionne aussi évidemment les ivoires indiens, qui font l’objet d’une analyse fouillée. Pour les objets dits « occidentaux », plutôt qu’à une route venue à travers les steppes de la lointaine Crimée (p. 109), ne faudrait-il penser à l’itinéraire qu’aurait suivi la monnaie d’or de Tibère, par la mer, puis le sud et le centre de l’Inde (p. 73) ?

 

On saisit la complexité des questions soulevées. À cet égard, le catalogue est particulièrement précieux. Avec un peu plus de temps, il aurait pu servir d’ouvrage de référence sur bon nombre de questions, mais il faut souligner que l’urgence d’exposer au mieux ces trouvailles sauvées a dicté sa loi et que la réussite à cet égard est exemplaire.

 

Sommaire

p. 13 : Message du Roi d’Afghanistan, Père de la nation, S. M. Mohammad Zaher Shah

p. 15 : Message du Président de la République islamique d’Afghanistan, Hamed Karzai

p. 17 : Message du Président de la République française, Jacques Chirac

p. 18-23 : Jean-François Jarrige, « Avant-propos »

p. 24-26 : Pierre Cambon, « Introduction »

p. 30-37 : Omar Khan Massoudy, « Le musée national d’Afghanistan au cours des trois dernières décennies »

p. 38 : Pierre Cambon, « Mission de restauration à Kaboul, avril 2003 : d’un monde à l’autre, la statue de Kanishka reprend vie… »

p. 39 : Pierre Cambon, « Chronologie des fouilles »

p. 40-41 : Pierre Cambon, « Chronologie »

p. 43-53 : Jean-François Jarrige, « Le “Trésor“ de Fullol »

p. 55-67 : Paul Bernard, « La colonie grecque d’Aï Khanoum et l’hellénisme en Asie centrale »

p. 69-79 : Véronique Schiltz, « Tillia tepe, la “Colline de l’or“, une nécropole nomade »

p. 81-111 : Pierre Cambon, « Begram, ancienne Alexandrie du Caucase ou capitale kouchane »

p. 113-139 : Pierre Cambon, « Voyages…Afghanistan, dernier chaînon manquant dans l’espace et le temps… »

p. 142-145 : Jean-François Jarrige, « Tepe Fullol » (Cat. 1-3)

p. 146-163 : Pierre Cambon, « Sur les traces d’Alexandre, de Balkh à Aï Khanoum » (Cat. 4-35)

p. 164-213 : Pierre Cambon, « Tillia Tepe » (Cat. 36-145)

p. 214-261 : Pierre Cambon, « Begram » (Cat. 146-227)

p. 262-287 : « Catalogue des œuvres exposées » (« Les notices concernant Aï Khanoum sont de Paul Bernard. Les notices concernant Tillia tepe sont de Véronique Schiltz. »)

p. 289 : Pierre Cambon, « Trésors retrouvés…trésors restaurés »

p. 290-291 : Gonzague Quivron, Fabienne D’All’ava, « De la restauration à l’analyse, l’exemple d’un bronze de Begram »

p. 292-293 : Thomas Calligaro, « Analyse des matériaux : Tillia tepe, étude des incrustations et de l’or »

p. 295-297 : Pierre Cambon, « Tillia tepe, la connexion de l’Est »